
-
Prélèvements et biopsies: sur les traces de l'ours polaire en Arctique
-
Brésil: Bolsonaro menacé d'emprisonnement après la diffusion en ligne de déclarations
-
Le Venezuela dénonce des "tortures" dans une prison de haute sécurité du Salvador
-
Nucléaire: l'Iran réaffirme son droit à l'enrichissement avant des pourparlers avec les Européens
-
L'OMS dénonce des attaques contre ses locaux à Gaza, où Israël étend ses opérations
-
"Fito", l'"impitoyable" narcotrafiquant équatorien poursuivi aux Etats-Unis
-
"Comme des chiens": HRW dénonce la rétention "déshumanisante" des migrants aux Etats-Unis
-
Tennis: Venus Williams, le retour surprise d'une icône
-
La démocratie est "attaquée", avertissent des dirigeants de gauche réunis au Chili
-
Wall Street termine sans dynamique claire, mais atteint de nouveaux sommets
-
Malcolm-Jamal Warner, second rôle du "Cosby Show", est mort
-
Pétition contre la loi Duplomb: plus d'1,5 million de signatures, le gouvernement marche sur des oeufs
-
Loi Duplomb: face au succès de la pétition, le gouvernement "disponible" pour un débat
-
Un an après le retrait de Joe Biden, son fils Hunter s'en prend à George Clooney
-
Des dirigeants de gauche réunis au Chili pour défendre le multilatéralisme
-
La défaillance d'un composant à l'origine de la suspension des vols d'Alaska Airlines
-
L'étoile Bételgeuse a un "copain"
-
Israël étend ses opérations à Gaza, appels internationaux à cesser la guerre
-
Stellantis: les difficultés se confirment avec une lourde perte au premier semestre
-
Tour de France: Eros Poli ou l'"impossible" victoire d'un colosse au Ventoux
-
Wall Street optimiste à l'entame d'une semaine riche en résultats
-
Annulation du concert en Italie d'un chef d'orchestre russe pro-Poutine
-
Accusations d'ingérence étrangère en France: visé par une enquête, le réseau X dénonce un "agenda politique"
-
Bangladesh: un avion de l'armée s'écrase sur une école, au moins 16 morts
-
Gaza: l'armée israélienne étend ses opérations terrestres au centre du territoire
-
Ukraine: le Kremlin écarte des avancées diplomatiques rapides
-
Tour de France: Pogacar, ou le règne sans partage
-
Néonicotinoïdes: des motifs d'inquiétudes pour la santé humaine mais manque d'études d'ampleur
-
Au Royaume-Uni, la mort d’un enfant de la rougeole relance la désinformation sur les vaccins
-
Syrie: le cessez-le-feu tient, des civils évacués de Soueida
-
Ramon Fernandez, directeur financier de CMA CGM, nommé président de RMC BFM
-
Loi Duplomb: après le succès de la pétition, la gauche promet de se mobiliser au Parlement
-
RSF appelle à un "sursaut européen" face aux "menaces" visant les médias publics
-
Nucléaire: l'Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l'accord de 2015, avant des pourparlers
-
Syrie: à l'hôpital de Soueida, des dizaines de corps attendent d'être identifiés
-
Ukraine: nouvelles frappes nocturnes russes, au moins un mort à Kiev
-
Le ministre français des Affaires étrangères en visite à Kiev
-
Stellantis annonce une perte nette de 2,3 milliards d'euros au premier semestre 2025
-
Syrie: les autorités évacuent des familles de bédouins de la ville de Soueida
-
La Chine et les dirigeants de l'UE en sommet jeudi à Pékin
-
La Bourse de Paris stable en attendant une série de résultats d'entreprises
-
"Une lutte des classes": à Porto Rico, l'opposition à la gentrification
-
Alaska Airlines annonce suspendre tous ses vols à cause d'une panne informatique
-
Casinos avec vue et hôtels de luxe: chez Barrière, la nouvelle génération déploie sa stratégie
-
Orages et inondation: levée des vigilances orange sur l'ensemble du territoire
-
Nucléaire iranien: les discussions entre Téhéran et Européens vont reprendre vendredi
-
Japon: malgré sa débâcle électorale, Ishiba s'accroche au pouvoir
-
Japon: l'avenir du Premier ministre Ishiba en suspens après une débâcle électorale
-
Japon: l'avenir du Premier ministre Ishiba en suspens après une déâcle électorale
-
En Angleterre, nouvelles tensions devant un hôtel hébergeant des demandeurs d'asile

Tennis: Venus Williams, le retour surprise d'une icône
On dirait un aimant. Venus Williams attire tous les regards et objectifs sous le soleil de plomb de Washington, occupée à frapper un service gagnant avec une puissance renouvelée pour son retour inattendu à la compétition, à 45 ans.
L'Américaine n'a plus rien à se prouver: son palmarès brille de sept Grand Chelems et quatre or olympiques. Elle est devenue au fil des années une légende, un exemple de longévité.
Ce retour à la compétition est un pari inopiné pour l'aînée des deux soeurs Williams. Son dernier match officiel date de seize mois et elle a traversé de longues années de souffrance à cause de fibromes utérins, des tumeurs bénignes aux douleurs parfois intenses.
"Mon parcours de santé a été très éprouvant", a reconnu avant le tournoi celle qui a dévoilé il y a peu son chemin de croix, avant son opération il y a tout juste un an.
A l'époque, "il n'était pas question pour moi de jouer au tennis ou de jouer l'US Open, je n'avais même pas ces choses en tête. J'essayais simplement d'être en bonne santé."
Loin du circuit, son nom n'apparaît même plus dans le classement professionnel. Sa dernière victoire en date remonte à quasiment deux ans et elle n'a joué que 16 matches depuis septembre 2021, avec pour bilan trois petites victoires.
- "Ambassadrice" -
Sa première, c'était il y a plus de 30 ans. Impressionnante athlétiquement, Venus se créait un nom. Ses frappes lourdes, ses rallyes sans fin et ses services de plomb ont vite bouleversé le circuit féminin.
Ce jeu, calqué pour le dur et le gazon, lui a permis de récolter une belle moisson: cinq Wimbledon (2000, 2001, 2005, 2007, 2008) et deux US Open (2000, 2001).
Sa soeur Serena est encore plus grande, une vraie légende du sport, avec 23 titres du Grand Chelem, reléguant sa soeur dans l'ombre de sa prouesse.
Leur aura a vite dépassé l'aspect sportif, et les frangines sont devenues pour beaucoup des icônes.
A Washington, on se bouscule pour apercevoir l'aînée, ancienne numéro 1 mondiale.
Derrière le grillage, Carolyn Hawley, 66 ans, la fixe, les yeux émus. Elle est venue avec son mari et ses deux filles depuis Richmond, à plus de deux heures de route, pour voir son idole.
"J'aime sa niaque et sa qualité de jeu. Je me souviens d'elle dans les années 1990, je regardais chaque match depuis le poste télé dans ma chambre. Et, évidemment, en tant que joueuse noire elle est pour moi comme une ambassadrice. Elle m'a poussée à mettre mes deux filles au tennis", sourit la mère de famille sous son grand chapeau de paille.
"Elle a montré la voie à d'autres immenses joueuses, comme Coco Gauff ou Naomi Osaka", estime la supportrice.
Entre défilés de mode, marque de vêtements pour femmes et conseils sur Instragram, la légende américaine mène aujourd'hui une deuxième vie.
Invitée par les organisateurs du WTA 500 de Washington, elle fera son entrée mardi dans le tableau, sans trop savoir jusqu'où l'aventure ira, alors qu'un os au nom de Peyton Stearns l'attend au premier tour, 35e joueuse mondiale.
Alors pourquoi un retour dans la touffeur estivale de la capitale américaine, à 45 ans? "Pourquoi pas?", rétorque Venus Williams.
"Je n'ai pas de doute sur le fait que je peux jouer, mais il faut bien sûr du temps pour se remettre dans le rythme", reconnaît "Queen V".
Elle a remporté lundi son double dames aux côtés de sa compatriote Hailey Baptiste, deux fois plus jeune qu'elle du haut de ses 23 ans.
"Je sens que je vais bien jouer. Je suis toujours la même joueuse: une grosse frappeuse. C'est ma marque de fabrique."
Et, comme on ne change pas une recette qui gagne: "Il va falloir frapper fort et mettre la balle dedans. Je vais m'efforcer de faire ça: la mettre dans le court."
X.Habash--SF-PST