
-
Inondations aux Philippines: près de 70.000 personnes évacuées, une nouvelle dépression menace
-
Challenges propose des articles du New York Times avec l'aide de l'IA
-
Sans papiers dans leur propre pays, la vie fantomatique de millions de Pakistanais
-
Japon: vers un nouveau réacteur nucléaire, le premier depuis Fukushima
-
Frappes meurtrières sur Gaza, Israël étend ses opérations
-
Trop ou pas assez d'IA? Les parents, angoissés, naviguent à vue
-
Nucléaire: feu vert de Londres à Sizewell C, dont le coût enfle encore
-
Une pneumonie met fin au Tour de France enchanté de Mathieu van der Poel
-
Arrêts maladie: un allongement de la carence serait "profondément injuste", dénonce Marylise Léon
-
Philippines: près de 70.000 personnes évacuées en raison de crues
-
La Bourse de Paris repli en attendant les résultats d'entreprises
-
Stephen Colbert à l'offensive contre Donald Trump après la fin programmée de son "Late Show"
-
Pakistan : 221 morts dans des pluies torrentielles depuis le début d'une saison "inhabituelle" des moussons fin juin
-
La France demande l'accès à Gaza pour la presse, "pour montrer ce qu'il s'y passe"
-
Philippines: 50.000 personnes évacuées en raison de crues
-
Airbags Takata: l'UFC-Que Choisir lance une action de groupe contre Stellantis en France
-
Pakistan : 3 morts et 15 disparus dans des glissements de terrain lors de pluies torrentielles
-
Euro-2025: Lucy Bronze, cœur de Lionne
-
Tour de France: Pogacar à la chasse aux fantômes dans le Ventoux
-
Fin des soldes d'été en France, les ventes en baisse
-
Crash d'un avion militaire sur une école au Bangladesh: le bilan monte à 27 morts
-
Dans l'Arctique, des ours polaires plus en forme que prévu mais jusqu'à quand ?
-
Brésil: Bolsonaro menacé d'emprisonnement pour des déclarations diffusées sur les réseaux sociaux
-
Prélèvements et biopsies: sur les traces de l'ours polaire en Arctique
-
Brésil: Bolsonaro menacé d'emprisonnement après la diffusion en ligne de déclarations
-
Le Venezuela dénonce des "tortures" dans une prison de haute sécurité du Salvador
-
Nucléaire: l'Iran réaffirme son droit à l'enrichissement avant des pourparlers avec les Européens
-
L'OMS dénonce des attaques contre ses locaux à Gaza, où Israël étend ses opérations
-
"Fito", l'"impitoyable" narcotrafiquant équatorien poursuivi aux Etats-Unis
-
"Comme des chiens": HRW dénonce la rétention "déshumanisante" des migrants aux Etats-Unis
-
Tennis: Venus Williams, le retour surprise d'une icône
-
La démocratie est "attaquée", avertissent des dirigeants de gauche réunis au Chili
-
Wall Street termine sans dynamique claire, mais atteint de nouveaux sommets
-
Malcolm-Jamal Warner, second rôle du "Cosby Show", est mort
-
Pétition contre la loi Duplomb: plus d'1,5 million de signatures, le gouvernement marche sur des oeufs
-
Loi Duplomb: face au succès de la pétition, le gouvernement "disponible" pour un débat
-
Un an après le retrait de Joe Biden, son fils Hunter s'en prend à George Clooney
-
Des dirigeants de gauche réunis au Chili pour défendre le multilatéralisme
-
La défaillance d'un composant à l'origine de la suspension des vols d'Alaska Airlines
-
L'étoile Bételgeuse a un "copain"
-
Israël étend ses opérations à Gaza, appels internationaux à cesser la guerre
-
Stellantis: les difficultés se confirment avec une lourde perte au premier semestre
-
Tour de France: Eros Poli ou l'"impossible" victoire d'un colosse au Ventoux
-
Wall Street optimiste à l'entame d'une semaine riche en résultats
-
Annulation du concert en Italie d'un chef d'orchestre russe pro-Poutine
-
Accusations d'ingérence étrangère en France: visé par une enquête, le réseau X dénonce un "agenda politique"
-
Bangladesh: un avion de l'armée s'écrase sur une école, au moins 16 morts
-
Gaza: l'armée israélienne étend ses opérations terrestres au centre du territoire
-
Ukraine: le Kremlin écarte des avancées diplomatiques rapides
-
Tour de France: Pogacar, ou le règne sans partage

Brésil: Bolsonaro menacé d'emprisonnement après la diffusion en ligne de déclarations
Un juge de la Cour suprême du Brésil a sommé lundi les avocats de Jair Bolsonaro de s'expliquer, "sous peine d'emprisonnement immédiat", sur la diffusion en ligne de propos de l'ancien président en violation selon lui d'un interdiction d'utiliser les réseaux sociaux.
L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d'Etat contre l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s'est vu contraint vendredi de porter dorénavant un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux.
Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d'inciter, avec son fils Eduardo, à des "actes hostiles" des Etats-Unis contre le Brésil et de tenter de faire "obstruction" au procès, dont il a la charge.
En réaction, l'ancien président a fait lundi des déclarations aux médias, qui ont été rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant l'avertissement judiciaire.
Dans son bureau, M. de Moraes a ensuite montré des publications de comptes X, Instagram et Facebook avec des vidéos, des images et le texte des déclarations de M. Bolsonaro devant les journalistes au Congrès.
L'ex-président n'a pas publié le discours sur son propre compte, mais ses fils et ses alliés politiques l'ont fait.
Dans un document judiciaire consulté par l'AFP, le magistrat a reproché à Jair Bolsonaro, âgé de 70 ans, de "prononcer un discours destiné à être diffusé sur des plateformes numériques".
M. de Moraes a également demandé aux avocats de l'ex-président de fournir des éclaircissements dans les 24 heures "sur le non-respect des mesures de précaution imposées, sous peine de décréter son emprisonnement immédiat".
Dans une décision antérieure, lundi, M. de Moraes avait prévenu que toute diffusion des interventions publiques de M. Bolsonaro sur les plateformes constituerait une violation des mesures en vigueur et que l'ancien président risquait d'être arrêté.
Cependant, le chef de file de la droite et de l'extrême droite brésiliennes s'est présenté devant les caméras pour dénoncer ce qu'il considère comme un acte de "lâcheté" à son encontre.
- "Humiliation ultime" -
"C'est le symbole de l'humiliation ultime", a-t-il déclaré en montrant pour la première fois le bracelet électronique qu'il est contraint de porter à la cheville gauche.
"Ce qui est valable pour moi, c'est la loi de Dieu", a-t-il ajouté dans des déclarations qui ont rapidement circulé sur les médias sociaux.
La pression judiciaire s'accroit sur M. Bolsonaro en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis. Dénonçant une "chasse aux sorcières" à l'encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir d'août. Lula a réprouvé un "chantage inacceptable".
Jair Bolsonaro voit dans son procès une "persécution" et risque plus de 40 ans de prison. Le parquet a demandé sa condamnation et celle de sept de ses collaborateurs de l'époque pour avoir essayé d'assurer leur "maintien autoritaire au pouvoir".
M. Bolsonaro est en outre inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022.
Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour concourir à la présidentielle de 2026.
U.Shaheen--SF-PST