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Ukraine : les Etats-Unis proposent à l'ONU une résolution pour "une fin rapide" du conflit
Soucieux de trouver une fin rapide au conflit en Ukraine, les Etats-Unis ont proposé un projet de résolution à l'Assemblée générale de l'ONU qui ne mentionne pas le respect de l'intégrité territoriale du pays, après une nouvelle charge du président américain Donald Trump contre son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le projet de résolution vu vendredi par l'AFP, qui ne comporte que 65 mots seulement, demande "une fin rapide du conflit et appelle à une paix durable entre l'Ukraine et la Russie", une formulation vague et laconique loin des précédents textes de l'Assemblée clairement en soutien à l'Ukraine.
Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a exhorté dans un communiqué les pays membres de l'ONU à approuver cette nouvelle résolution "simple" et "historique" et "tous les Etats membres à (la) soutenir, afin de tracer un chemin vers la paix".
Cette résolution "est une bonne idée", a rapidement commenté l'ambassadeur russe à l'ONU Vassili Nebenzia, déplorant toutefois l'absence de référence "aux racines" du conflit.
Les Européens, désarçonnés par le soudain dialogue américano-russe sur l'Ukraine, n'avaient pas réagi samedi matin à la proposition américaine.
"Pas de commentaire pour l'instant", a simplement indiqué l'ambassadeur français à l'ONU Nicolas de Rivière, alors que l'Assemblée générale doit se réunir lundi.
"Un texte minimaliste (...) qui ne condamne pas l'agression russe ou ne fait pas référence explicitement à l'intégrité territoriale de l'Ukraine ressemble à une trahison de Kiev et à un coup bas contre l'UE, mais aussi un mépris pour les principes au coeur du droit international", a déclaré à l'AFP Richard Gowan, de l'International Crisis Group.
- "Aucune carte en main" -
La réunion de l'ONU lundi est la première depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump qui est reparti à la charge vendredi contre le président ukrainien, depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche.
Tout en estimant que Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine allaient "devoir se parler", pour "mettre fin au massacre de millions de personnes", il a jugé que la présence de l'Ukrainien n'était "pas importante" à des négociations avec la Russie.
"J'ai eu de très bonnes discussions avec Poutine, et j'ai eu des discussions pas aussi bonnes avec l'Ukraine. Ils n'ont aucune carte en main, mais ils la jouent dur", a observé Donald Trump. "Nous n'allons pas laisser cela continuer".
"Cela fait trois ans que (M. Zelensky) est en réunion et rien n'a été fait", a également lancé le président américain, dans un entretien avec Fox Radio. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions".
Donald Trump a également refusé de blâmer Moscou pour l'invasion de l'Ukraine en février 2022. Les dirigeants occidentaux "n'auraient pas dû (la) laisser attaquer", a-t-il dit.
Il a ciblé par ailleurs le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, qui n'ont "rien fait" pour mettre un terme à la guerre. Les deux dirigeants sont attendus, séparément, la semaine prochaine à la Maison Blanche.
- Minerais stratégiques -
Pendant ce temps, Kiev et Washington négocient un accord que M. Zelensky veut "équitable" sur l'accès des Etats-Unis aux minerais stratégiques de l'Ukraine, en contrepartie de leur soutien.
Dans un message vidéo vendredi soir diffusé sur les réseaux sociaux, M. Zelensky avait un peu plus tôt expliqué que l'Ukraine et les Etats-Unis travaillaient "sur un projet d'accord" portant sur les minerais.
Début février, M. Trump avait annoncé vouloir obtenir un accès à 50% des minerais stratégiques de l'Ukraine en échange de l'aide américaine déjà livrée.
La première version d'un accord avait été rejetée avec courroux par Volodymyr Zelensky, qui avait souligné que son pays n'était "pas à vendre", et avait répété sa proposition de négocier des "investissements" américains en échange de "garanties de sécurité" face à la Russie.
L'Assemblée générale de l'ONU se réunit lundi pour marquer le troisième anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine.
Pour cette occasion, l'Ukraine et les Européens ont de leur côté préparé un projet de résolution qui souligne la nécessité de "redoubler" d'efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre "cette année", et prend note des initiatives de plusieurs Etats membres ayant présenté "leur vision pour un accord de paix complet et durable".
Le texte répète également les précédentes demandes de l'Assemblée générale d'un retrait immédiat et inconditionnel des troupes russes d'Ukraine et la cessation des attaques de la Russie contre l'Ukraine. Ces précédents votes avaient rassemblé autour de 140 votes sur les 193 Etats membres.
- "Dirigeant courageux" -
Les nouvelles salves de M. Trump contre M. Zelensky, après de premières invectives virulentes plus tôt cette semaine qui avaient suscité une vive réaction de Kiev et la stupéfaction de ses alliés européens, interviennent alors que la visite de l'émissaire du président américain en Ukraine, Keith Kellogg, semblait avoir apaisé la situation.
M. Zelensky avait dit avoir eu avec M. Kellogg des échanges "productifs", et celui-ci l'avait qualifié de "dirigeant courageux et assiégé d'une nation en guerre".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réaffirmé vendredi que le président Vladimir Poutine était "ouvert" à des pourparlers de paix.
La Russie exige notamment que Kiev lui cède quatre régions ukrainiennes en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine n'adhère jamais à l'Otan. Des conditions inacceptables pour les autorités ukrainiennes qui demandent à leurs alliés des garanties de sécurités solides.
M. Trump et ses collaborateurs ont jugé "irréaliste" une adhésion de l'Ukraine à l'Otan et son ambition de reprendre ses territoires perdus à la Russie.
Sur le terrain, la situation reste difficile pour les troupes ukrainiennes. L'armée russe a encore revendiqué vendredi la prise de deux localités dans l'est de l'Ukraine.
T.Ibrahim--SF-PST