-
13-Novembre: recueillement à Saint-Denis et Paris, dix ans après les attentats
-
"Trump savait à propos des filles" : l'affaire Epstein encore relancée
-
13-Novembre: début des cérémonies d'hommage au Stade de France, dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris
-
Nicolas Sarkozy rejugé dans le dossier du financement libyen du 16 mars au 3 juin
-
Fin de la plus longue paralysie budgétaire des Etats-Unis
-
A Zanzibar, l'élevage d'éponges de mer offre une bouée de sauvetage aux femmes
-
Le taux de chômage en France poursuit doucement sa hausse
-
Le ministre suisse de l'Economie de retour à Washington pour discuter des droits de douane
-
La Bourse de Paris poursuit son avancée après un record
-
La croissance britannique s'essouffle à deux semaines du budget
-
NBA: Curry renverse les Spurs, le Thunder facile contre les Lakers
-
En Alsace, la traque ingénieuse des nids de frelons asiatiques
-
Mondial-2026: les Bleus à une victoire de l'Amérique
-
Trump signe la fin de la plus longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis
-
L'examen du budget de l'Etat reprend à l'Assemblée, la niche fiscale des retraités dans le viseur
-
13-Novembre: dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris, l'hommage d'une Nation
-
Le Congrès américain adopte un texte permettant de lever la paralysie budgétaire
-
Budget de la Sécu: réforme des retraites "suspendue", débat à l'Assemblée interrompu, Sénat en vue
-
Le G7 appelle à un cessez-le-feu urgent en Ukraine et à la désescalade au Soudan
-
Ligue des Champions féminine: le PSG à la peine chute à Manchester
-
Wall Street termine en ordre dispersé, record du Dow Jones
-
Irak: le Premier ministre sortant revendique la victoire aux législatives
-
La famille Saadé s'invite dans la grande distribution comme 2e actionnaire de Carrefour
-
L'affaire Esptein encore relancée, Trump sur la défensive
-
Face aux menaces russes, Macron muscle la défense spatiale française avec 4,2 milliards d'euros
-
Bourse de Paris: nouveau record en séance pour le CAC 40, moins d'un mois après son précédent
-
La famille Saadé devient le 2e actionnaire de Carrefour
-
Les Bourses saluent la fin annoncée du blocage budgétaire avec une série de records
-
Le Congrès américain en passe de mettre fin à une paralysie budgétaire record
-
L'Assemblée valide la "suspension" de la réforme des retraites, la gauche se fracture
-
Macron aux agriculteurs: en l'état, l'accord Mercosur "recueillera un non très ferme de la France" (Genevard)
-
Le G7 s'efforce de maintenir son soutien à l'Ukraine
-
Masters ATP: Auger-Aliassime écoeure Shelton
-
Bourse de Paris: l'indice CAC 40 atteint un nouveau record absolu
-
Records à Paris et en Europe, Wall Street en hausse: les Bourses saluent la fin annoncée du "shutdown"
-
"Fini la pétrochimie": à Bruxelles, des emballages à base de champignons
-
Epstein a affirmé dans un email que Trump "savait à propos des filles"
-
Moins de droits de douane sur le café et les bananes ? Washington semble y songer
-
Clôture sans procès du dernier grand dossier d'amiante, celui du campus parisien de Jussieu
-
JO-2028: le 100 m féminin dès le premier jour et un "Super Samedi" au programme (organisation)
-
La suspension de la réforme des retraites en passe d'être votée à l'Assemblée
-
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et bientôt transféré en Allemagne
-
Boualem Sansal, écrivain dissident symbole des fractures franco-algériennes
-
Amiante sur le campus parisien de Jussieu: la Cour de cassation valide définitivement le non-lieu
-
Energie: essor rapide des renouvelables, la demande de pétrole se stabilise "vers 2030", selon l'AIE
-
La Turquie enquête sur le crash meurtrier de son avion militaire en Géorgie
-
MSC Croisières commande 2 navires aux chantiers de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d'euros
-
En Équateur, les habitants de Manta divisés sur l'éventuel retour d'une base militaire américaine
-
Un scandale de corruption et des batailles judiciaires jettent une ombre sur la présidence Zelensky
-
Le surprenant succès des spiritueux au Bangladesh
Lecornu promet des "ruptures" et reçoit à tour de bras à Matignon
Des "ruptures" sur le fond comme sur la forme: le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a lancé un message aux Français et aux oppositions en arrivant à Matignon, où il multiplie les consultations pour trouver un compromis permettant la formation d'un gouvernement et l'adoption d'un budget.
"Il va falloir des ruptures, et pas que sur la forme, et pas que dans la méthode, des ruptures aussi sur le fond", a déclaré M. Lecornu depuis le perron de Matignon lors d'une brève déclaration après la passation de pouvoirs avec François Bayrou, renversé lundi soir par les députés.
Les images du tapis rouge à Matignon contrastaient avec celles des manifestations de la journée visant à "bloquer" le pays. Le Premier ministre s'est rendu à 19H au centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, activé pour l'occasion.
Sans y faire référence directement, M. Lecornu s'est fixé comme objectif de mettre fin "au décalage entre la vie politique du pays et la vie réelle" qui devient "préoccupant".
Privé de majorité à l'Assemblée, il a promis d'être "plus créatif", "plus sérieux dans la manière de travailler avec nos oppositions". "On va y arriver", a-t-il plaidé. François Bayrou l'a assuré que son "aide" lui était "acquise à tout instant".
- "Contrat" -
Troisième chef du gouvernement nommé depuis la dissolution de l'Assemblée, Sébastien Lecornu, 39 ans, est peu connu des Français malgré son long mandat aux Armées depuis 2022.
Première tâche confiée par le président à ce fidèle compagnon venu de la droite, ministre de tous ses gouvernements depuis 2017: "consulter" les forces politiques en vue de trouver des "accords" pour préserver la "stabilité institutionnelle" du pays.
Il a aussitôt entamé les entretiens, recevant un prédécesseur devenu président du parti présidentiel Renaissance Gabriel Attal.
Ont suivi le patron des Républicains, ancien parti de M. Lecornu, Bruno Retailleau, qui est aussi ministre de l'Intérieur démissionnaire, le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez et son homologue du Sénat Mathieu Darnaud, puis le vice-président du MoDem Marc Fesneau et enfin Edouard Philippe, président d'Horizons. Tous sont sortis sans un mot.
Une source LR a fait état d'une "très bonne" discussion avec la "volonté commune d’aboutir à un contrat de gouvernement" et l'idée, avancée par le Premier ministre, "de se mettre d’accord, outre le budget, sur deux ou trois textes majeurs et forts" qui répondraient aux priorités des uns et des autres.
Sébastien Lecornu renouera aussi jeudi à 08H avec les réunions hebdomadaires de ce "socle commun", selon des sources proches des groupes, alors que Gabriel Attal s'est montré "soucieux" devant M. Lecornu d'améliorer la relation entre son parti et son groupe avec le gouvernement, selon un cadre macroniste.
- "Censure" -
Les oppositions vont être conviées dans un second temps. Le PS, les écologistes et le PCF ont été contactés à cet effet par Matignon.
La France insoumise, qui réclame le départ d'Emmanuel Macron, compte déposer une motion de censure spontanée dès la reprise de la session parlementaire, si Sébastien Lecornu ne demande pas la confiance.
"Soit il y a rupture, soit il y aura censure", a grondé le président du Rassemblement national Jordan Bardella depuis le Parlement européen, en prédisant un "bail très précaire" au Premier ministre.
La mission de Sébastien Lecornu, qui arrive auréolé d'une réputation d'habile négociateur, est à haut risque dans un paysage politique éclaté et au vu des réactions très fraîches voire hostiles à l'annonce de sa promotion à Matignon.
Illustration: 69% des Français disent que sa nomination ne correspond pas à leurs attentes, selon un sondage Odoxa Bakcbone pour Le Figaro.
Pour tenir, le futur gouvernement devra obtenir a minima une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d'un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d'euros.
Mais "sans justice fiscale, sociale, écologique, sans mesure pour le pouvoir d'achat, sans mise à contribution des très gros patrimoines, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets", à savoir la censure, a prévenu le patron des députés socialistes Boris Vallaud.
Selon un interlocuteur régulier de M. Macron, le président pourrait cette fois accepter de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu'ici un tabou pour lui.
H.Darwish--SF-PST