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Argentine: manifestations contre les vetos de Milei, défié par le Parlement
Des milliers de manifestants ont célébré à Buenos Aires un nouvel acte de rébellion des députés, qui ont rejeté mercredi des vetos du président Javier Milei à des financements accrus pour l'université et la santé pédiatrique, avant un vote attendu du Sénat.
La Chambre des députés a rejeté mercredi à la majorité qualifiée le veto du président ultralibéral à deux lois portant sur une dotation accrue pour l'université publique afin de rattraper en partie l'inflation, l'autre concernant le plus grand hôpital pédiatrique du pays, le Garrahan de Buenos Aires, jugé en situation d'"urgence pédiatrique".
Sur la place du Parlement, des manifestants ont sauté de joie, se tombant dans les bras, chantant "La patrie ne se vend pas !", a l'annonce du vote des députés. Dans des avenues adjacentes, des klaxons ont résonné comme un soir de victoires de football.
Elu en 2023, Javier Milei a mis en place un programme de réduction massive des dépenses publiques conformément à ses promesses, et a apposé sans surprise son veto à ces deux mesures le 10 septembre.
Pour qu'il soit contraint de promulguer les textes, le rejet des vetos doit encore être confirmé par le Sénat, là aussi à une majorité des deux tiers.
Et les manifestants entendent maintenir la pressions.
Face à un imposant dispositif policier, des universitaires, hospitaliers, et comme chaque mercredi des retraités, rejoints par des syndicats et des mouvements de gauche radicale, se sont massés aux abords du Parlement, derrière des banderoles "Non au veto !", "Défense de l'éducation", dans une des mobilisations les plus suivies des derniers mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Un rejet des vetos par les deux chambres, comme cela a déjà été le cas en août concernant une loi de financement du handicap, confirmerait la mauvaise passe actuelle de Javier Milei, président depuis 21 mois, et qui a subi début septembre un net revers dans une élection régionale perçue comme test en vue des législatives de mi-mandat, fin octobre.
M. Milei a présenté dimanche son projet de budget 2026, sans dévier de son cap d'austérité en vue d'un équilibre budgétaire qu'il estime "non négociable".
- "Consolider les pertes" -
Sur fond de ralentissement de l'inflation, ramenée à 33% sur douze mois contre 117% fin 2024, le président a assuré que le "pire est passé" concernant l'austérité, tout en reconnaissant que beaucoup d'Argentins "n'ont pas ressenti dans leur réalité" la stabilisation économique.
Dans le sillage de son revers électoral, il a promis pour 2026 des hausses supérieures à l'inflation sur les retraites, l'éducation et la santé, sévèrement définancés depuis sa présidence.
"Mais ça c'est pour l'année prochaine ! Cette année, on n'a rien eu !", a protesté mercredi dans la manifestation Florencia Garcia, 39 ans.
Cette agente administrative à l'hôpital Garrahan a dénoncé auprès de l'AFP "la fuite de professionnels à cause des bas salaires et de tout ce qui nous manque". "La réalité c'est qu'on ne peut pas continuer comme ça !"
Le conseil des universités publiques a pour sa part estimé que le budget annoncé ne fait que "consolider les pertes subies" sur les salaires ou le fonctionnement, et "creuser l'ajustement infligé au système universitaire et scientifique".
Cet organe estime que près de 7.300 milliards de pesos (4,9 milliards de dollars) sont nécessaires pour que l'éducation supérieure "fonctionne normalement", et non les 4.800 milliards de pesos promis pour 2026 par Milei.
Axel Kicillof, le gouverneur péroniste (centre-gauche) de la province de Buenos Aires considéré comme grand vainqueur du scrutin du 7 septembre, et espoir de l'opposition en vue de la présidentielle 2027, a salué mercredi sur X la mobilisation du "peuple (qui) s'est levé et a dit en masse à Milei que les universités ne sont pas à vendre, les hôpitaux ne se définancent pas, les droits ne se négocient pas".
L.Hussein--SF-PST