-
Budget: les débats s'étirent en longueur, le projet de financement de la Sécu en approche
-
Quand les dessinateurs de BD aident les jeux vidéo à sortir de leur bulle
-
Menacée de révocation par Trump, une gouverneure de la Fed reprend la parole
-
Wall Street termine sans direction claire, montre des signes de faiblesse
-
Brésil: plus forte baisse des émissions de gaz à effet de serre en 15 ans
-
Israël: l'ex-procureure générale de l'armée arrêtée après la fuite en 2024 d'une vidéo de sévices
-
Législatives aux Pays-Bas: décompte terminé, victoire du centre confirmée
-
Le patron de Stellantis veut rassurer les salariés en France
-
COP30: les émissions du Brésil au plus bas en 15 ans
-
Crise aux urgences du CHU de Caen: le gouvernement promet des renforts
-
Aide alimentaire réduite pour des dizaines de millions d'Américains en novembre
-
Sierra Leone: réouverture au public d'un emblématique sanctuaire pour chimpanzés
-
Transmission d’entreprises: les députés resserrent les règles du pacte Dutreil
-
Ouverture du premier procès civil contre Boeing lié au crash d'un 737 MAX 8 en 2019
-
Masters WTA: Swiatek surclassée par Rybakina, Keys éliminée
-
Le Bélarus ciblé à l'ONU pour sa "répression systémique"
-
En Guinée, le chef de la junte officiellement candidat à la présidentielle de décembre
-
Le prince William entame à Rio une visite au Brésil tournée vers l'environnement
-
Procès Le Scouarnec: la justice examine l'indemnisation des victimes
-
Soudan: possibles crimes de guerre et contre l'humanité à El-Facher, avertit la CPI
-
Assassinat de l'avocat Sollacaro: le cas du cerveau présumé renvoyé dès l'ouverture du procès
-
La Bourse de Paris termine atone, dans une séance de transition
-
Kimberly-Clark (Kleenex) rachète Kenvue, fabricant du Tylenol, valorisé 48,7 milliards de dollars
-
Les Bourses européennes terminent divisées, dans une séance d'attente
-
Angleterre : l'auteur de l'attaque au couteau dans un train soupçonné d'avoir commis d'autres agressions
-
Poupées sexuelles: Shein sous la menace d'une interdiction
-
Mexique: manifestations après l’assassinat d'un maire à l'ouest du pays
-
Wall Street sans direction claire, la tech toujours recherchée
-
A Corfou, la gestion des déchets dans une Grèce en retard sur le recyclage
-
Gaza: des pays musulmans refusent toute tutelle sur le territoire palestinien
-
Audiences: CNews bat à nouveau son record et atteint la barre des 4%
-
Tanzanie: Samia Suluhu Hassan, présidente à l'élection tâchée de sang
-
Le procès de l'assassinat de l'avocat corse Sollacaro en 2012 s'est ouvert
-
Ryanair remet les gaz sur les prix et son bénéfice s'envole
-
Budget: la gauche boycotte une réunion de négociation, les débats s'étirent en longueur
-
Angleterre : le suspect de l'attaque au couteau dans un train inculpé de tentatives de meurtre
-
Un nouveau séisme fait plus de 20 morts en Afghanistan
-
Poupées à caractère pédocriminel: Shein sous la menace d'une interdiction
-
Ligue des champions: en attaque, le PSG doit toujours composer
-
Allemagne: un prix de l'électricité réduit pour l'industrie dès 2026
-
Espagne: accusé d'avoir violé le secret judiciaire, le Procureur général de l'Etat jugé dans un procès inédit
-
Flavie Flament ressuscite "Le Schmilblic" sur France 3
-
Tanzanie : la présidente investie malgré les violences électorales
-
Espagne: ouverture du procès sans précédent du Procureur général de l'Etat
-
Inondations en Espagne: un an après, le président de la région de Valence finit par démissionner
-
Budget: incertitude totale sur les délais comme sur les votes
-
La Turquie mobilise ses partenaires musulmans autour de Gaza
-
La Bourse de Paris dans le vert après une semaine terne
-
Poupées à caractère pédopornographique: si récidive, Lescure veut l'interdiction d'accès de Shein en France
-
Les Bourses européennes prudentes et partagées à l'ouverture
Un "permis de tuer"? La légalité des frappes antidrogue américaines dans les Caraïbes contestée
L'administration Trump s'est affranchie de tout cadre légal en frappant des trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes, selon des experts qui dénoncent même "un permis de tuer".
L'armée américaine a récemment détruit au moins deux bateaux accusés de transporter de la drogue vers les Etats-Unis, tuant 14 personnes présentées par le président Donald Trump comme des "narcoterroristes" vénézuéliens.
Une opération antidrogue en mer passe d'habitude par l'arraisonnement du navire, l'arrestation de ses occupants et la saisie de son chargement.
Mais Donald Trump a choisi la manière forte, accusant les équipages de menacer la sécurité et les intérêts nationaux des Etats-Unis.
Il "semble s'octroyer un permis de tuer en dehors de la loi", alerte auprès de l'AFP Brian Finucane, ancien conseiller auprès du gouvernement américain sur ces questions et désormais chercheur à l'International Crisis Group.
Le 2 septembre, l'armée américaine a tiré sur un bateau désigné comme appartenant à des trafiquants, tuant 11 personnes qui avaient quitté le Venezuela.
Les Etats-Unis ont mené lundi une nouvelle opération de ce type et tué trois personnes, selon Donald Trump, qui a évoqué le lendemain une troisième frappe.
Des attaques "très étonnantes et sans précédent", reprend l'expert Brian Finucane. Selon lui, le gouvernement américain "n'a pas démontré que c'était légal et n'a même pas vraiment essayé de défendre ses arguments sur ce terrain".
- "Intérêts vitaux" -
Ces frappes ont encore fait monter les tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, déjà au plus haut à cause du déploiement militaire américain d'une ampleur rare dans la région.
Washington est engagé dans un bras de fer avec le gouvernement de Nicolas Maduro, accusé d'être la tête d'un réseau de trafic de drogue, ce dont Caracas se défend véhément.
Selon Brian Finucane, ces opérations diffèrent de celles menées par les Etats-Unis pour lutter contre les jihadistes au Moyen-Orient, elles-même très contestées: elles ont été menées après les attaques du 11-Septembre sur le sol américain et les adversaires étaient des "groupes armés" et hiérarchisés.
"Les cartels violents qui font du trafic de drogue MENACENT la sécurité des Etats-Unis, sa politique étrangère et ses intérêts vitaux", a affirmé Donald Trump.
"Balancer ici et là des termes de droit" ne constitue pas "un argumentaire juridique solide", tance Brian Finucane.
Ces opérations dans les Caraïbes ont aussi été vivement critiquées au Congrès américain, par nombre de parlementaires de l'opposition de gauche, mais pas uniquement.
"Le président n'a légalement pas le droit de tuer des gens dans les eaux internationales en se fondant simplement sur des accusations dénuées de preuves, sans procédure en bonne et due forme", a ainsi écrit sur X l'élu démocrate Don Beyer.
Le républicain Rand Paul s'en est pris lui au vice-président JD Vance, qui défend les opérations. "Quel sentiment ignoble et irréfléchi que de glorifier le fait de tuer quelqu'un sans procès", a écrit le sénateur.
- "Manipulation du droit" -
Mardi, des experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont critiqué des frappes militaires "illégales".
"Le droit international ne permet pas aux gouvernements d'assassiner purement et simplement des narcotrafiquants présumés", ont-ils écrit.
"L'usage de la force potentiellement mortelle n'est autorisé qu'en cas de légitime défense personnelle ou pour défendre autrui contre une menace de mort imminente", ajoutent ces experts, qui ne parlent pas au nom des Nations unies.
Or, selon la professeur de droit Mary Ellen O'Connell, les embarcations visées par l'armée américaine ne remplissent "aucune condition justifiant légalement la légitime défense".
"Il est temps de cesser de manipuler le droit pour autoriser un permis de tuer", insiste auprès de l'AFP cette spécialiste de la question à l'université américaine Notre-Dame. "Le droit à la vie humaine exige le respect du droit en temps de paix, sauf s'il existe des conditions d'hostilités bien réelles."
Z.Ramadan--SF-PST