
-
ATP 500 du Queen's: Moutet et Rinderknech créent la surprise
-
Airbags Takata: Citroën rappelle toutes les C3 et DS3 en Europe après un nouvel accident mortel
-
Donald Trump dit que les Etats-Unis ne tueront pas l'ayatollah Khamenei "pour le moment"
-
Les députés britanniques dépénalisent l'IVG hors délai
-
Après le fond de commerce, les murs: le grand magasin BHV change complètement de pavillon
-
Le "conclave" sur les retraites s'éternise et s'enlise
-
Gaza: des tirs israéliens font plus de 50 morts près d'un centre d'aide, selon la Défense civile
-
Euro-2025 Espoirs: victorieuse de la Pologne 4-1, la France défiera le Danemark en quarts
-
Donald Trump appelle à une "capitulation sans conditions" de l'Iran
-
Conclave sur les retraites: toujours pas de fumée blanche
-
Airbags Takata: nouvel accident mortel, une situation "scandaleuse" pour le ministre des Transports
-
La Bourse de Paris lestée par la géopolitique et la consommation américaine
-
Top 14: Bielle-Biarrey (UBB) forfait pour la demi-finale contre Toulon
-
L'Assemblée approuve la loi "simplification", et la suppression des zones à faibles émissions
-
Nouvel échange de frappes entre Israël et l'Iran, J.D Vance évoque des "mesures supplémentaires" contre Téhéran
-
La Chine et l'Asie centrale célèbrent leur "amitié éternelle" lors d'un sommet régional
-
La Norvège lance un projet phare de captage et stockage de CO2 à grande échelle
-
Conclave sur les retraites: les blocages demeurent
-
Nouvelles frappes israéliennes en Iran, Trump veut une "fin réelle" du conflit entre Israël et l'Iran
-
Airbags Takata: le gouvernement demande l'immobilisation des Citroën C3 après un nouvel accident mortel
-
Wall Street recule, entre conflit Iran-Israël et données économiques
-
Affaire des emplois fictifs: François Fillon finalement condamné à du sursis
-
Gaza: des tirs israéliens font plus de 50 morts près d'un centre d'aide, selon les secours
-
A Téhéran, entre peur et résilience sous les frappes israéliennes
-
"Au nom de toutes les autres", ou le combat de victimes de viols de guerre en Bosnie
-
Puissantes détonations à Téhéran, Trump dit vouloir une "fin réelle" du conflit avec Israël
-
La Poste condamnée en appel pour manquement à son devoir de vigilance
-
Transformer en calcaire le CO2 des cargos: le pari audacieux d'une startup britannique
-
Toujours plus de vêtements neufs achetés en France en 2024
-
Conclave sur les retraites : les blocages demeurent à la mi-journée
-
Zones à faibles émissions : suspense sur le vote de la loi "simplification" l'Assemblée
-
Quand les fans de BTS se mobilisent pour les victimes d'adoptions illégales en Corée du Sud
-
Cinquième jour d'escalade entre Israël et l'Iran, Trump dit vouloir une "fin réelle" au conflit
-
Législation américaine: pourquoi les stablecoins ont la cote ?
-
Cruciaux pour la santé des sols, des mille-pattes menacés d'extinction en France
-
El Dorado, la fièvre de l'or toujours présente au Venezuela
-
Une importante sépulture viking découverte au Danemark
-
Agression d'un paparazzo à Rome: renvoi de l'audience de Depardieu
-
Cinquième jour d'escalade militaire entre Israël et l'Iran
-
La consommation mondiale de pétrole devrait légèrement baisser en 2030, une première depuis le Covid
-
La Bourse de Paris en recul face au conflit Iran-Israël
-
Ukraine: 14 morts à Kiev, Zelensky dénonce "l'une des pires attaques" russes
-
Déchets toxiques: la justice autorise le confinement définitif à Stocamine
-
Meta: davantage de contenus nocifs aux Etats-Unis depuis l'arrêt du fact-checking, selon une enquête
-
Les Bourses européennes ouvrent en recul
-
G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient
-
La bataille judiciaire autour du déploiement par Trump de la Garde nationale en Californie se poursuit
-
Cinquième nuit d'escalade entre Israël et l'Iran, Trump conseille d'évacuer Téhéran "immédiatement"
-
Ukraine: des frappes russes intenses sur Kiev font au moins 14 morts
-
En Sierra Leone, un sanctuaire pour les chimpanzés menacé par l'alarmante déforestation

Partygate: l'avenir politique de Boris Johnson en jeu
Journée cruciale pour l'avenir politique de Boris Johnson: le Premier ministre britannique affronte mercredi les conclusions de l'enquête administrative sur le "partygate", ces fêtes à Downing Street pendant les confinements anti-Covid.
Après des mois de révélations et revirements, la haute-fonctionnaire Sue Gray, réputée intraitable, a remis dans la matinée son rapport à Downing Street, a indiqué le gouvernement.
Le document doit désormais être rendu public dans son intégralité, avec des détails susceptibles de relancer la colère au sein de sa majorité, un temps apaisée, voire de démontrer que le chef du gouvernement conservateur a menti au Parlement, ce qui pourrait précipiter son départ.
Boris Johnson doit s'exprimer dans la foulée au Parlement sur le sujet, en plus de sa séance hebdomadaire de réponse aux questions des députés à 11H00 GMT, et les médias évoquent une possible conférence de presse dans l'après-midi.
Après avoir vu sa popularité chuter pendant l'hiver en raison du "partygate", Boris Johnson est parvenu à redresser son image en se montrant en pointe du soutien occidental à l'Ukraine face à l'invasion russe. Son parti a cependant essuyé de lourdes pertes lors d'élections locales début mai, écornant l'image de machine à gagner dans les urnes qui a longtemps protégé l'ancien maire de Londres, et l'inflation historique alimente le mécontentement.
Ses explications s'annoncent donc délicates lors de cette journée qui marque la fin d'un long suspense sur les travaux de Sue Gray, longtemps retardés par le lancement parallèle d'une enquête de police.
Cette dernière s'est achevée la semaine dernière en révélant l'ampleur des violations aux règles anti-Covid à Downing Street, contrastant avec les sacrifices des Britanniques pendant une pandémie qui a fait près de 180.000 morts au Royaume-Uni. Au total, 126 amendes adressées pour huit événements, dont une à Boris Johnson lui-même pour un pot d'anniversaire surprise en juin 2020.
Ce bilan a malgré tout été considéré comme relativement clément pour le Premier ministre, qui avait participé à des rassemblements en apparence plus graves et qui semblait alors en position de surmonter ce scandale, comme bien d'autres auparavant.
- Bouteilles -
Mais ces derniers jours, des photos et témoignages accablants publiés dans les médias ont relancé le "partygate", montrant notamment Boris Johnson verre à la main devant une table couverte de bouteilles pour le pot de départ de son chef de la communication en novembre 2020.
Le rapport de Sue Gray, qui selon le Times se compose de 40 pages et couvre plus d'une douzaine d'événements, risque de fournir de nouveaux détails préjudiciables ainsi que les noms de personnes impliquées dans ces fêtes.
Un rapport préalable, considérablement expurgé pour ne pas interférer avec les investigations des forces de l'ordre, avait donné un avant-goût cinglant, en dénonçant entre autres des "erreurs de leadership et de jugement".
Boris Johnson s'est excusé lorsqu'il a reçu l'amende mais refusé de démissionner. Mais si les nouveaux éléments publiés convainquent plus d'une cinquantaine de députés de la majorité de le lâcher, il risque de se retrouver visé par une motion de défiance, près de trois ans après son arrivée triomphante à Downing Street en plein psychodrame du Brexit.
Le rapport pourrait aussi alimenter les accusations de mensonges qui seront examinées par une autre enquête prévue, celle-ci parlementaire.
Si cette dernière conclut qu'il a menti sciemment à la tribune de la Chambre des Communes en affirmant ne pas avoir enfreint les règles, il est censé démissionner.
Les critiques de l'opposition, qui appelaient avec force à sa démission, ont cependant perdu en intensité depuis que la police a ouvert une enquête visant le chef des travaillistes Keir Starmer.
Ce dernier est accusé d'avoir violer les règles anti-Covid lors d'un déplacement de campagne en 2021. Les rassemblements à l'intérieur étaient interdits mais Keir Starmer a expliqué avoir commandé currys et bières pour l'équipe réunie ce soir-là dans des locaux du parti, seule alternative selon lui aux restaurants fermés.
Le chef du Labour et sa numéro deux ont promis de démissionner en cas d'amende.
T.Samara--SF-PST