
-
Panama: le gouvernement décrète l'état d'urgence dans une province
-
Wall Street termine la semaine en retrait
-
Mondial des clubs: Flamengo terrasse les Blues
-
L'Iran écarte des discussions avec Washington avant l'arrêt de l'"agression" d'Israël
-
Foot: Liverpool recrute Florian Wirtz à prix d'or
-
Queen's: fin de parcours pour Rinderknech, Alcaraz en demies
-
WTA 500 de Berlin: Sabalenka rejoint Vondrousova en demies
-
Front commun d'Air France-KLM et du gestionnaire pour renforcer Paris-Charles-de-Gaulle
-
Israël dit s'attendre à une guerre "prolongée" contre l'Iran
-
ATP 500 de Halle: Zverev domine Cobolli et retrouvera Medvedev en demies
-
Rencontre à Genève entre l'Iran et les Européens
-
Les Etats-Unis se préparent pour leur première vague de chaleur
-
Mondiaux de judo: un an après le triomphe olympique, les Bleus loin du compte par équipes
-
Renflouage en Italie du super voilier Bayesian
-
Début de la rencontre entre l'Iran et les Européens, tirs de missiles iraniens
-
La France au-delà de 35°C pour la première vague de chaleur de l'été
-
Airbags Takata: des juges saisis pour mise en danger de la vie d'autrui
-
Airbags Takata: information judiciaire pour mise en danger de la vie d'autrui
-
Partir pour ses enfants, le choix douloureux de familles dans l'est de l'Ukraine
-
La Russie et l'Ukraine procèdent à un nouvel échange de prisonniers
-
Espace: Macron appelle l'Europe à mener une "reconquête à marche forcée"
-
Médicaments anti-obésité: la prescription élargie à tous les médecins en France
-
Chikungunya: le virus circule toujours activement à Mayotte
-
Le chanteur Chris Brown plaide non coupable à Londres dans une affaire d'agression
-
Vérification de l'âge: les géants du X à nouveau accessibles en France après un revers gouvernemental
-
Attentat de Magnanville: perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamine Aberouz
-
En Thaïlande, des proies lâchées dans la jungle pour sauver les tigres
-
De Pékin à Rihanna, les poupées Labubu mascottes du soft power chinois
-
Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors
-
Royaume-Uni: début de l'examen au Parlement de la loi sur l'aide à mourir avant un vote crucial
-
En Asie centrale, l'espoir d'une paix durable dans les zones frontalières troublées
-
Sri Lanka: des bols à aumônes bon marché bouleversent la vie des moines et des artisans
-
Sept assiettes et plats uniques et inédits de Picasso vendus pour près de 290.000 euros à Genève
-
Guerre Iran-Israël: réunion diplomatique en Suisse, Trump temporise
-
Le "saumon turc", nouvel or rose de la mer Noire
-
Les véhicules en transit bannis du centre de Lyon à partir de samedi
-
Streaming: Deezer, première plateforme à épingler les titres 100% générés par IA
-
La Bourse de Paris dans le vert, soulagée par le délai américain sur l'Iran
-
Vérification de l'âge: Youporn et Pornhub réactivés en France par leur propriétaire
-
France Music Week: des dirigeants internationaux réunis en sommet à l'opéra Garnier
-
Tous dans la Seine en été ? Après les JO, le pari d'une propreté durable
-
Au Tchad, les premiers pas de la filière d'un prétendu "charbon écologique"
-
Un an après le désastre de la Bérarde, une vallée dans l'expectative
-
Japon: doublement des prix du riz sur un an, l'inflation accélère plus qu'attendu
-
MotoGP: à Mugello, Marquez veut poursuivre la belle série de Ducati
-
Mondial des clubs: le Bayern à l'épreuve de Boca et de l'ambiance Bombonera
-
NBA: Indiana écrase Oklahoma City, la finale se jouera au match 7
-
Gaza, RDC, Haïti... Des violences contre les enfants "sans précédent" en 2024, dénonce l'ONU
-
Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe
-
Mexique: au moins deux morts au passage de l'ouragan Erick, qui s'affaiblit

Inquiétude mondiale grandissante face à la vague de Covid en Chine
Les Etats-Unis ont rejoint mercredi un nombre croissant de pays ayant décidé d'imposer des restrictions aux voyageurs venant de Chine après que Pékin a annoncé la levée de restrictions sur les voyages à l'étranger malgré une flambée de cas de Covid sur son territoire.
Les hôpitaux chinois sont submergés par une explosion de cas depuis que Pékin a mis fin à sa politique stricte de "zéro Covid" qui avait globalement permis de contenir l'épidémie mais aussi fait plonger son économie et provoqué des manifestations habituellement peu communes à travers le pays.
La Chine a annoncé cette semaine mettre fin le 8 janvier aux quarantaines obligatoires à l'arrivée, ce qui a incité de nombreux Chinois à prévoir de voyager à l'étranger.
En réaction, les Etats-Unis et d'autres pays ont déclaré qu'ils exigeraient des tests Covid négatifs pour les visiteurs venus de Chine continentale.
"La récente augmentation rapide de la transmission du Covid-19 en Chine accroît le risque d'émergence de nouveaux variants", a soutenu un responsable des autorités sanitaires américaines lors d'un point presse.
La décision américaine est intervenue alors que l'Italie, le Japon, l'Inde et la Malaisie ont annoncé la prise de mesures pour empêcher l'importation depuis la Chine de nouveaux variants.
Pékin s'est indigné face à "l'hypocrisie, la diffamation et la manipulation politique" des médias occidentaux quant à sa politique sanitaire.
"Actuellement, la situation épidémique en Chine est totalement prévisible et sous contrôle", a déclaré mercredi Wang Wenbin, porte-parole de la diplomatie chinoise.
La Chine n'admet toujours pas les visiteurs étrangers, la délivrance de visas étant suspendue pour les touristes et les étudiants internationaux.
Les voyageurs doivent fournir un test PCR négatif de moins de 48 heures avant d'entrer en Chine.
La disparition de la quarantaine obligatoire a suscité en Chine un regain d'intérêt pour les voyages à l'étranger, la population étant en grande partie restée dans le pays depuis mars 2020.
Mercredi, l'Italie a annoncé rendre obligatoire le dépistage du Covid pour les visiteurs venant de Chine.
Emmanuel Macron a "demandé des mesures adaptées de protection" des Français au gouvernement d'Elisabeth Borne, assurant "suivre très attentivement l'évolution de la situation en Chine".
La Commission européenne doit se réunir jeudi pour discuter "de possibles mesures pour une approche coordonnée" des Etats de l'Union européenne.
- "Discriminatoire" -
A l'aéroport international de Pékin, la plupart des Chinois interrogés jeudi par l'AFP, essentiellement en déplacement à l'intérieur du pays, se montraient compréhensifs face aux mesures prises à l'égard de la Chine.
"C'est bien de voir nos frontières s'ouvrir", s'est réjoui un passager à destination de Budapest (Hongrie).
"Chaque pays a ses propres politiques. Nous nous contentons de les suivre et d'aller quand même là où nous devons aller."
"Chaque nation a ses propres inquiétudes quant à sa manière de se protéger", a estimé pour l'AFP Huang Hongxu, 21 ans, ajoutant que la propagation possible de variants était une source de préoccupation.
Un homme du nom de Hu, 22 ans, a cependant qualifié ces mesures d'"inutiles" auprès de l'AFP.
"C'est un peu discriminatoire (...) Notre politique Covid pour les arrivées internationales est appliquée (de la même façon pour tous)."
"Pourquoi les autres pays doivent-ils accorder un traitement spécial aux arrivées de Chine?"
- Hôpitaux submergés -
Sur le front de la vague épidémique en Chine, les hôpitaux luttent contre la recrudescence des cas qui a touché le plus durement les personnes âgées et vulnérables.
A Tianjin, à quelque 140 km au sud-est de Pékin, l'AFP s'est rendue dans deux hôpitaux submergés de patients atteints du Covid.
Les médecins sont invités à travailler même s'ils sont infectés, selon l'un d'eux.
L'AFP a vu plus d'une vingtaine de patients essentiellement âgés allongés sur des brancards aux urgences, et au moins une personne morte transportée hors d'un service.
"Il y a quatre heures d'attente pour voir un médecin", a affirmé un membre du personnel à un homme âgé se disant malade du Covid. "Il y a 300 personnes avant vous."
La Commission nationale chinoise de la Santé a annoncé la semaine dernière qu'elle ne publierait plus les chiffres quotidiens des cas et décès du Covid.
Un organisme national continue de fournir un bilan, et a enregistré jeudi seulement 5.000 nouveaux cas et un décès.
Mais ces chiffres ne semblent plus refléter la réalité, du fait de la fin du dépistage de masse et la décision de Pékin de ne plus publier de bilan quotidien - ce qui, selon les experts, va minimiser considérablement le nombre de décès.
I.Yassin--SF-PST