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En Ukraine, se préparer à la "prochaine" guerre contre la Russie
La guerre contre la Russie est loin d'être terminée, mais Vladyslav Tchoumatchenko, un soignant sur le front, se prépare déjà à la suivante.
Si des négociations de paix, pour l'heure hypothétiques, mettent fin à la guerre, il est "évident" que les conditions seront inacceptables, juge ce barbu de 39 ans. Surtout si l'Ukraine doit céder une partie de son territoire à la Russie, compte-tenu de l'adoption par le président américain Donald Trump d'une rhétorique favorable au Kremlin.
Sa femme Anastassia, avec qui il dirige l'organisation de soignants militaires "Tactical Medicine North", est convaincue que Moscou "attaquera de nouveau", dès que l'occasion se présentera et que ses forces, diminuées par trois ans d'invasion, auront été reconstruites.
"On doit être préparés", dit-elle à l'AFP.
Fataliste ou flegmatique, Vladyslav Tchoumatchenko sait qu'il n'a "pas d'influence sur la prochaine idée folle d'un idiot, qu'il s'appelle Trump ou Poutine", s'exprimant depuis un local de la région de Donetsk où il soigne des soldats blessés.
Il peut, en revanche, préparer l'avenir. Voyant le sujet des négociations prendre de l'ampleur avec le revirement américain, Vladyslav et Anastassia ont demandé à leurs volontaires de rester mobilisés même en cas d'accord.
Deux d'entre eux ont décidé d'arrêter, épuisés. Mais les autres veulent préparer "la prochaine étape du conflit", assure Vladyslav Tchoumatchenko.
Ces soignants sont chargés d'évacuer les militaires, ce qui les conduit au plus près du front. En témoigne l'un de leurs véhicule, endommagé par un tir de char russe.
- "Aucune pause éternelle" -
Autre tâche essentielle, ils forment les soldats aux premiers secours, une mission qui doit continuer même en cas de cessation des hostilités, car "l'Histoire montre qu'aucune pause n'est éternelle dans cette partie du monde", juge Vladyslav Tchoumatchenko.
S'il admet que certains militaires, à bout de force, voudront tourner la page, de nombreux autres ne voudront pas "laisser tomber leur fusil et dire allez, salut, je dois aller ramasser les patates".
Le couple Tchoumatchenko a pourtant toutes les raisons de vouloir se mettre au vert.
Avant l'invasion, ils géraient un centre d'escalade en élevant leur fille, bientôt âgée de 10 ans.
Ils ne la voient désormais que quelques jours par mois, lors de pauses loin du front. Le reste du temps, sa grand-mère s'en occupe.
Anastassia Tchoumatchenko, bonnet kaki sur la tête, juge important "qu'elle reste en Ukraine" et comprenne ce qu'est la guerre, car il lui faudra être prête, explique la maman.
La vie d'avant "ne reviendra jamais", assène-t-elle.
- Echaudés -
Oleksandre, commandant d'une unité d'assaut dans la 93ème brigade, affirme être de ceux qui garderont l'uniforme quoiqu'il arrive.
Rencontré par l'AFP dans une pièce surchauffée et éclairée de néons roses, il soulève des haltères avec ses hommes, sa "famille".
Au front, "je suis dans mon élément", assure ce brun trapu, recouvert de tatouages. En cas d'arrêt des hostilités, il compte donc rester dans l'armée pour être "prêt" en cas de nouvelle attaque.
"On a déjà été échaudés, on ne laissera pas ça se reproduire", prévient l'homme de 39 ans, faisant référence au prélude de l'invasion, le conflit lancé en 2014 par les séparatistes dans l'Est du pays pilotés par Moscou dans la foulée de l'annexion de la Crimée.
Certains militaires affirment que l'Ukraine tout entière auraient dû comprendre que la Russie irait plus loin, et dès lors, ils ne pourront se permettre de déposer les armes, alors même que Moscou réclame la "démilitarisation" du pays pour mettre fin aux combats.
Le soldat Oleksandre pense en outre que si l'Ukraine devait accepter de céder des territoires, "ce sera le chaos", alors que la Russie veut garder le contrôle des cinq régions ukrainiennes, dont la Crimée, qu'elle occupe partiellement ou totalement.
"Les gars qui se battent maintenant pour notre terre (...) n'écouteront pas Zelensky (s'il accepte de telles concessions, ndlr) , et nous continuerons à pousser", prévient-il.
Beaucoup d'hommes ont déjà perdu "leur maison, leurs familles, leurs enfants" et n'ont "plus rien à perdre", juge le militaire. "Peut-être que je serai moi-même dans leurs rangs. Qui sait."
N.Shalabi--SF-PST