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Maria Grazia Chiuri, femmes puissantes en légèreté
Jupes vaporeuses, cariatides élancées et message féministe: la styliste italienne Maria Grazia Chiuri a imposé en neuf ans comme directrice artistique sa vision de la femme Dior, qui a annoncé jeudi son départ.
"We should all be feminists": fraîchement débarquée de chez Valentino et pour son premier défilé Dior en octobre 2016, Maria Grazia Chiuri, première femme à occuper le poste de directrice artistique dans la maison parisienne, joyau du groupe LVMH, avait annoncé la couleur sur des T-shirts à 750 euros.
Neuf ans et plus de 40 collections plus tard, la créatrice n'a pas renoncé à ce message, même si certaines ont pu l'accuser de faire du féminisme un argument marketing.
Uniformes de travail, militaire, tartan punk qui côtoient des silhouettes antiques et de pâles robes froufroutantes de tulles et de fleurs, talons ou sandales plates, cabas personnalisable... Si certains lui reprochent un manque de créativité, la styliste de 61 ans ne s'est laissée enfermer dans aucun code figé de la féminité et a défendu un style plus "portable" et "confortable".
"Une forme de féminité du quotidien" sans être "banale", un "style qui n'est pas dans l'extravagance ou dans l'esbroufe", résume Serge Carreira, professeur affilié à Sciences Po Paris, spécialiste de l'industrie du luxe.
- "Intuitive" -
Née en février 1964 à Rome, Maria Grazia Chiuri est tombée dans la mode toute petite, puisque sa mère était couturière. Elle a étudié à l'Instituto Europeo di Design, à Rome, comme Pierpaolo Piccioli.
Les deux Italiens forment pendant près de deux décennies un duo créatif emblématique, d'abord chez Fendi dans les années 1990, où ils imposent les sacs, notamment le fameux "baguette", comme des pièces incontournables, puis chez Valentino qu'ils intègrent en 1999.
Nommés en 2008 à la tête codirecteurs artistiques de la griffe, ils contribuent pendant huit ans au renouveau de la maison italienne.
La créatrice est décrite comme "intuitive" par Pierpaolo Piccioli, futur directeur artistique de Balenciaga, qui lui voit comme seul défaut d'avoir "parfois tendance à s'imposer".
Ses choix à la tête des collections Femme de Dior ont rapidement fait jaser et la succession a été difficile, après les années fantasques de John Galliano et l'acclamé mais éphémère Raf Simons.
À son arrivée dans la maison de "Monsieur Dior", le PDG de LVMH de l'époque, Sidney Toledano, avait loué auprès de l'AFP "sa vision de la femme, à la fois sensuelle et poétique". "Elle observe les jeunes, elle a cette modernité, elle sent l'air du temps".
Dont acte: juste avant les Jeux olympiques de Paris, dans une ligne très athlétique, elle avait mêlé sportswear et tombés asymétriques, clin d’œil aux années 2000 dont raffolent les moins de 25 ans.
Pendant l'événement, Dior avait par ailleurs habillé les trois grandes stars de la cérémonie d'ouverture: Céline Dion et ses milliers de perles, le justaucorps noir bustier ambiance cabaret de Lady Gaga et Aya Nakamura et ses plumes dorées, sans oublier la robe péplum tricolore de huit mètres de long portée par la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel interprétant "La Marseillaise" sur le toit du Grand Palais.
- Discrète -
À la tête de l'une des plus grandes maisons de couture du monde, Maria Grazia Chiuri est toutefois l'incarnation de la discrétion. Préférant rester dans l'ombre, elle fréquente peu les soirées people et reste fidèle à un style vestimentaire sobre.
"On est loin du créateur superstar ou de la personnalité flamboyante qui se met en avant", explique Serge Carreira.
La styliste préfère insister sur le travail de ces ateliers parisiens et l'artisanat dans des partenariats qu'elle noue dans des ateliers du monde entier.
Très férue de broderie, qu'elle met au centre de ses créations, elle a travaillé avec l'Ecole Chanakya à Bombay qui forme des brodeuses, un métier plutôt réservé aux hommes en Inde.
Adepte des défilés aux scénographies travaillées, elle collabore avec des artistes féminines, comme la peintre afro-américaine Mickalene Thomas, la sculptrice française Eva Jospin ou plus récemment l'Indienne Rithika Merchant.
Mère de deux enfants, Maria Grazia Chiuri collabore avec sa fille Rachele Regini, conseillère culturelle chez Dior.
E.Aziz--SF-PST