-
Les tarifs des mutuelles en hausse de 4,3 et 4,7% en 2026
-
Pérou: des policiers condamnés à 17 ans de prison pour la torture et le viol d'une femme transgenre
-
En Grèce, les dysfonctionnements du Parlement sous surveillance
-
"J'ai perdu New York": au Canada, la guerre commerciale de Trump asphyxie certaines petites entreprises
-
"Des cancers plein le village": la face sombre du recyclage au Vietnam
-
Attentat à Sydney: l'enquête avance, le gouvernement évoque "l'idéologie de l'Etat islamique"
-
Ski: à Courchevel, Shiffrin veut rester invaincue en slalom
-
Finale de Coupe NBA: le puzzle Spurs prend forme autour de Wembanyama
-
NBA: Jokic prend le dessus sur Sengun et Denver bat Houston
-
Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre
-
Automobile: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035
-
Ultime vote sur le budget de la Sécu à l'Assemblée, tractations sous tension sur celui de l'Etat
-
L'Europe s'attaque à la crise du logement
-
L'accusation requiert au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Entre Mbappé et le PSG, les prud'hommes tranchent un litige à plusieurs centaines de millions d'euros
-
Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC dans une plainte pour diffamation
-
Coupe de NBA: la finale, une étape sur la voie des play-offs, selon Wembanyama
-
Ford ralentit sur le tout-électrique, la facture atteint 19,5 milliards
-
La "belle émotion" de Charlie Dalin, marin de l'année
-
Wall Street dans le rouge avant les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis
-
Pétrolier saisi : Caracas accuse Trinité-et-Tobago
-
Ford réduit la voilure sur le tout-électrique, impact de 19,5 milliards de dollars
-
Explosion d'un immeuble dans l'Ain: deux jeunes enfants décédés
-
EDF envisage "d'éventuelles cessions", évoque Edison et les renouvelables
-
Pétrole: le WTI américain au plus bas depuis près de cinq ans
-
Intermarché ne commercialisera pas son "loup" en peluche ce Noël mais en 2026
-
Les propos de Trump sur le cinéaste Rob Reiner indignent jusque dans son camp
-
Caracas accuse Trinité-et-Tobago d'avoir participé au "vol" du pétrolier saisi par les Etats-Unis et critique l'UE
-
Blocage d'un train de blé: prison avec sursis requise contre 12 militants écologistes
-
Explosion dans l'Ain: au moins six victimes, dont deux enfants décédés
-
Chili: le nouveau président élu d'extrême droite promet un gouvernement "d'union nationale"
-
Crimes en RDC: condamnation "historique" à 30 ans de réclusion de l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
Parade de Liverpool: les victimes de l'automobiliste ayant foncé dans la foule témoignent de leurs traumatismes
-
Le fils de Rob Reiner arrêté pour les meurtres du réalisateur et de son épouse
-
La prix Nobel de la paix Narges Mohammadi "souffrante" après son arrestation en Iran, selon ses soutiens
-
Les exécutions en nette hausse aux Etats-Unis, mais le soutien à la peine de mort s'érode
-
Des milliers de glaciers menacés de disparition chaque année à cause du réchauffement, selon une étude
-
Un tribunal suédois bloque l'abattage de loups prévu pour 2026
-
Le fils de Rob Reiner arrêté après la mort du réalisateur et de son épouse
-
Le bruit perturbe le sommeil de milliers de Franciliens, confirme une étude
-
Crue d'une rivière en Bolivie : nouveau bilan d'au moins 20 morts
-
Le budget adopté au Sénat, place aux tractations lors d'une semaine décisive
-
Trente-cinq pays participeront à la prochaine édition de l'Eurovision
-
Wall Street attend avec prudence des données économiques américaines
-
Espagne: Sánchez maintient le cap face aux scandales
-
Wall Street attend avec optimisme des données économiques américaines
-
Réouverture progressive du site d'Orange dans un quartier sensible de Marseille
-
L'automobiliste qui avait foncé dans la foule en mai à Liverpool bientôt fixé sur sa peine
-
En Iran, les motardes à l'assaut du bitume malgré les restrictions
-
Brandt: après le "traumatisme", élus et salariés évoquent l'avenir
Maria Grazia Chiuri, femmes puissantes en légèreté
Jupes vaporeuses, cariatides élancées et message féministe: la styliste italienne Maria Grazia Chiuri a imposé en neuf ans comme directrice artistique sa vision de la femme Dior, qui a annoncé jeudi son départ.
"We should all be feminists": fraîchement débarquée de chez Valentino et pour son premier défilé Dior en octobre 2016, Maria Grazia Chiuri, première femme à occuper le poste de directrice artistique dans la maison parisienne, joyau du groupe LVMH, avait annoncé la couleur sur des T-shirts à 750 euros.
Neuf ans et plus de 40 collections plus tard, la créatrice n'a pas renoncé à ce message, même si certaines ont pu l'accuser de faire du féminisme un argument marketing.
Uniformes de travail, militaire, tartan punk qui côtoient des silhouettes antiques et de pâles robes froufroutantes de tulles et de fleurs, talons ou sandales plates, cabas personnalisable... Si certains lui reprochent un manque de créativité, la styliste de 61 ans ne s'est laissée enfermer dans aucun code figé de la féminité et a défendu un style plus "portable" et "confortable".
"Une forme de féminité du quotidien" sans être "banale", un "style qui n'est pas dans l'extravagance ou dans l'esbroufe", résume Serge Carreira, professeur affilié à Sciences Po Paris, spécialiste de l'industrie du luxe.
- "Intuitive" -
Née en février 1964 à Rome, Maria Grazia Chiuri est tombée dans la mode toute petite, puisque sa mère était couturière. Elle a étudié à l'Instituto Europeo di Design, à Rome, comme Pierpaolo Piccioli.
Les deux Italiens forment pendant près de deux décennies un duo créatif emblématique, d'abord chez Fendi dans les années 1990, où ils imposent les sacs, notamment le fameux "baguette", comme des pièces incontournables, puis chez Valentino qu'ils intègrent en 1999.
Nommés en 2008 à la tête codirecteurs artistiques de la griffe, ils contribuent pendant huit ans au renouveau de la maison italienne.
La créatrice est décrite comme "intuitive" par Pierpaolo Piccioli, futur directeur artistique de Balenciaga, qui lui voit comme seul défaut d'avoir "parfois tendance à s'imposer".
Ses choix à la tête des collections Femme de Dior ont rapidement fait jaser et la succession a été difficile, après les années fantasques de John Galliano et l'acclamé mais éphémère Raf Simons.
À son arrivée dans la maison de "Monsieur Dior", le PDG de LVMH de l'époque, Sidney Toledano, avait loué auprès de l'AFP "sa vision de la femme, à la fois sensuelle et poétique". "Elle observe les jeunes, elle a cette modernité, elle sent l'air du temps".
Dont acte: juste avant les Jeux olympiques de Paris, dans une ligne très athlétique, elle avait mêlé sportswear et tombés asymétriques, clin d’œil aux années 2000 dont raffolent les moins de 25 ans.
Pendant l'événement, Dior avait par ailleurs habillé les trois grandes stars de la cérémonie d'ouverture: Céline Dion et ses milliers de perles, le justaucorps noir bustier ambiance cabaret de Lady Gaga et Aya Nakamura et ses plumes dorées, sans oublier la robe péplum tricolore de huit mètres de long portée par la mezzo-soprano Axelle Saint-Cirel interprétant "La Marseillaise" sur le toit du Grand Palais.
- Discrète -
À la tête de l'une des plus grandes maisons de couture du monde, Maria Grazia Chiuri est toutefois l'incarnation de la discrétion. Préférant rester dans l'ombre, elle fréquente peu les soirées people et reste fidèle à un style vestimentaire sobre.
"On est loin du créateur superstar ou de la personnalité flamboyante qui se met en avant", explique Serge Carreira.
La styliste préfère insister sur le travail de ces ateliers parisiens et l'artisanat dans des partenariats qu'elle noue dans des ateliers du monde entier.
Très férue de broderie, qu'elle met au centre de ses créations, elle a travaillé avec l'Ecole Chanakya à Bombay qui forme des brodeuses, un métier plutôt réservé aux hommes en Inde.
Adepte des défilés aux scénographies travaillées, elle collabore avec des artistes féminines, comme la peintre afro-américaine Mickalene Thomas, la sculptrice française Eva Jospin ou plus récemment l'Indienne Rithika Merchant.
Mère de deux enfants, Maria Grazia Chiuri collabore avec sa fille Rachele Regini, conseillère culturelle chez Dior.
E.Aziz--SF-PST