
-
Wall Street en hausse malgré la poursuite du conflit armé Israël-Iran
-
ATP 500 du Queen's : Gaël Monfils prend la porte dès le premier tour
-
Le meurtrier présumé d'une députée du Minnesota s'est rendu chez quatre élus la nuit du crime
-
Natation: la locomotive Grousset double la mise aux Championnats de France
-
Le meurtrier présumé d'une députée du Minnesota s'est rendu chez quatre élus au total
-
Au G7, Trump maintient la pression sur l'Iran
-
Piratage massif chez Adecco et cyberfraudes en série: un procès hors norme à Lyon
-
Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée
-
Au Mali, la mine d'or du géant canadien Barrick placée sous administration provisoire
-
Le G7 veut une "désescalade" entre Iran et Israël
-
Prison à vie en Allemagne pour un médecin syrien tortionnaire sous Assad
-
En visite en Autriche, Zelensky évoque l'achat d'armes américaines
-
Wall Street avance malgré l'escalade Israël-Iran
-
Mondiaux de judo: journée sans réussite pour les Bleus
-
Anne-Sophie Lapix quitte France Télé et rejoint RTL et M6 à la rentrée
-
Traversées de la Manche: sur la plage, la foule des élus et des déçus
-
Après des années d'expérimentations, Meta introduit la publicité sur WhatsApp
-
Nouveau cas autochtone de chikungunya en métropole, le deuxième en 2025
-
Face aux frappes israéliennes, le guide suprême iranien joue sa survie et celle de son régime
-
Faute de fonds, l'ONU doit fortement réduire son aide humanitaire
-
Attaque israélienne en Iran: quel impact sur le programme nucléaire de Téhéran?
-
Top 14: Farrell et le Racing 92, c'est déjà fini
-
Technique, vérité, John Rawls au menu du bac philo: "Je pense que ça va aller"
-
"J'ai eu très peur": en Israël, la ville de Petah Tikva sonnée par une frappe iranienne
-
Cancers de la peau: une campagne de prévention appelle à ne pas griller comme "des saucisses"
-
Crash du vol 171 d'Air India: suite de l'identification des victimes et de leurs funérailles
-
Norvège: accusé de violences sur son fils, le père de l'athlète Jakob Ingebrigtsen relaxé
-
Le salon du Bourget rattrapé par les tensions géopolitiques
-
Tourisme : un été sous le signe du soleil et de la gestion du budget
-
Turquie: le maire d'Istanbul devant la justice pour des critiques contre un procureur
-
La possible arrivée de Luca de Meo chez Kering ravit les investisseurs
-
Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad
-
"Pour moi, il fait mieux qu'un psy": ChatGPT, le nouveau confident?
-
Piratage massif chez Adecco et cyberfraudes en série: un procès hors norme débute à Lyon
-
A Strasbourg, une salle de shoot en sursis
-
La Bourse de Paris en hausse mais attentive au conflit Iran-Israël
-
Iran/Israël : le président de la Bundesbank alerte sur les risques d'un choc pétrolier
-
Technique, vérité, Rawls...: les lycéens de terminale planchent sur le bac philo
-
Les dirigeants du G7 au défi d'une position commune sur le conflit Iran-Israël
-
Transition énergétique: refaire l'isolation ou acheter une pompe à chaleur ?
-
Les Bourses européennes ouvrent prudemment
-
Catastrophe d'Air India: le lent travail d'identification des victimes se poursuit
-
L'ONU revoit en forte baisse son plan d'aide humanitaire mondial faute de fonds
-
Mondial des clubs: le PSG poursuit sur sa lancée de champion d'Europe
-
Golf: l'Américain J.J. Spaun remporte un premier Majeur dantesque
-
L'homme accusé du meurtre d'une élue américaine capturé dans le Minnesota
-
Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l'Iran
-
Trump ordonne de nouvelles opérations antimigrants à Los Angeles, Chicago et New York
-
A l'Assemblée, bataille en vue autour de la relance du nucléaire
-
L'UE appelle à éviter le protectionnisme au G7 qui démarre en plein conflit entre l'Iran et Israël

Venezuela: le président Maduro investi pour un 3ème mandat, "un coup d'Etat" selon l'opposition
"Je le jure": le président vénézuélien sortant Nicolas Maduro, fort du soutien de l'armée et d'une administration aux ordres, a prêté serment vendredi pour un troisième mandat de six ans lors d'une cérémonie qualifiée de "coup d'Etat" par l'opposition, qui revendique la victoire à la présidentielle de juillet.
"Je jure que ce nouveau mandat présidentiel sera celui de la paix, de la prospérité, de l'égalité et de la nouvelle démocratie. Je le jure par l'histoire, je le jure sur ma vie. Je tiendrai parole!", a-t-il lancé devant le président de l'Assemblée Jorge Rodriguez qui a ensuite déclaré: "Vous êtes investi comme président constitutionnel".
M. Maduro est arrivé au Palais de l'Assemblée nationale vers 10h30 locales (14H30 GMT), passant entre une haie de soldats en tenue de gala avant d'entrer dans le bâtiment où il a longuement serré les deux mains du président cubain Miguel Diaz-Canel, l'un des rares chefs d'Etat présents, signe de son isolement international.
La plupart des personnalités du pouvoir, dont le ministre de l'Intérieur Diosdado Cabello ou le ministre de la Défense Vladimir Padrino Lopez, personnages-clefs dans la répression des troubles post-électoraux, étaient aussi là.
"Un coup d'État a été accompli", a aussitôt réagi la principale coalition d'opposition, Plataforma Unitaria, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
La coalition évoque "l'usurpation du pouvoir par Nicolas Maduro (...), soutenu par la force brute et ignorant la souveraineté populaire exprimée avec force le 28 juillet".
"C'est Edmundo Gonzalez Urrutia", le candidat de l'opposition lors du scrutin présidentiel, "qui doit être investi aujourd'hui ou demain (...) La volonté du peuple se fera respecter", conclut le texte.
La zone de l'Assemblée dans le centre de Caracas était quadrillée par les forces de l'ordre alors que la télévision publique diffusait des images de centaines de partisans de M. Maduro défilant dans les rues pour célébrer son investiture.
Le pouvoir a fait fermer vendredi à l'aube la frontière avec la Colombie, invoquant un "complot international visant à troubler la paix des Vénézuéliens".
La cérémonie d'investiture intervient au lendemain de manifestations de l'opposition qui conteste la victoire du chef de l’État socialiste de 62 ans à l'élection du 28 juillet, dont la proclamation a été suivie de troubles meurtriers et de milliers d'arrestations.
Le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia assure avoir remporté ce scrutin et a répété jeudi, en République dominicaine, à une heure d'avion de Caracas, qu'il était le "président élu". Sans faire plier celui qui a succédé en 2013 à Hugo Chavez et dirige depuis le Venezuela d'une main de fer.
"El 10, juro con Maduro por el futuro !" (le 10, je prête serment avec Maduro pour l'avenir) : le slogan avait été placardé sur de nombreux murs pendant des semaines. Jeudi, le pouvoir a enfoncé le clou, avec une marche de soutien au président sortant qui a traversé une partie de la capitale.
- "Enlèvement" ? -
La manifestation de l'opposition jeudi a réuni des milliers de personnes qui criaient "nous n'avons pas peur !" ou tenaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "la liberté ne se mendie pas, elle se conquiert".
Elle a donné lieu à une certaine confusion en fin de journée quand l'opposition a annoncé la "violente" arrestation de sa cheffe Maria Corina Machado, puis sa libération.
Le pouvoir a démenti cette version des faits, le procureur général Tarek William Saab dénonçant "une opération psychologique en vue de déclencher la violence au Venezuela".
La cheffe de l'opposition vivait dans la clandestinité depuis la présidentielle à laquelle elle n'avait pas pu se présenter parce que déclarée inéligible. Elle a soutenu la candidature de M. Gonzalez Urrutia, qui s'est quant à lui exilé en septembre.
Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé M. Maduro vainqueur avec 52% des voix mais sans publier les procès-verbaux, se disant victime d'un piratage informatique, une hypothèse jugée peu crédible par de nombreux observateurs.
L'annonce du CNE avait provoqué dans tout le Venezuela des manifestations, durement réprimées. Bilan des troubles post-électoraux : 28 morts, plus de 200 blessés et 2.400 personnes arrêtées pour "terrorisme".
Une vague d'arrestations a également eu lieu dans les jours qui ont précédé l'investiture du chef de l'Etat.
- L'armée, pilier du pouvoir -
Comme pendant les manifestations de 2014, 2017 et 2019, qui ont fait plus de 200 morts, M. Maduro a pu compter sur le soutien de l'armée, un pilier de son pouvoir, ainsi que sur une justice aux ordres.
"Le secteur militaire est encore plus crucial qu'il ne l'était avant l'élection (...). Sans le contrôle des institutions militaires, le gouvernement se retrouverait avec un pouvoir extrêmement précaire", explique Mariano de Alba, un analyste spécialiste des relations internationales travaillant à Londres.
Le président socialiste, qui a promis au cours de sa campagne électorale une amélioration de la situation économique, devra trouver des solutions pour renouer avec la croissance, le Venezuela ayant enregistré une contraction de son PIB de 80% entre 2013 et 2023.
Isolé sur le plan international, il lui sera difficile de faire lever les sanctions qu'il devra donc tenter de contourner afin que son pays puisse exploiter ses immenses réserves pétrolières sans avoir à les brader en raison de l'embargo.
H.Nasr--SF-PST