-
Parfum de crise gouvernementale en Belgique autour du budget
-
Louvre: la Cour des comptes présente jeudi un rapport très attendu
-
Argentine: nouveau procès de corruption pour une Cristina Kirchner crépusculaire
-
Transat Café L'Or: Tom Laperche et Franck Cammas, paire gagnante à Fort-de-France
-
Première COP en Amazonie, les dirigeants à Belem pour sauver la lutte climatique
-
À l'Assemblée, les socialistes obtiennent une victoire sur la CSG sur le capital
-
Ligue des champions: Manchester City et Foden déroulent contre Dortmund
-
Ligue des champions - Marseille s'enfonce, l'Inter tient le rythme des leaders
-
Ligue des champions: L'OM, affaibli et malheureux, tombe encore face à l'Atalanta
-
Wall Street profite de données économiques meilleures qu'attendu
-
Trump brandit la menace du "communisme" après de cuisants revers électoraux
-
La Cour suprême se montre sceptique face aux droits de douane de Trump
-
Masters WTA: Rybakina et Anisimova en demies, Swiatek à terre
-
Trump paye les promesses non tenues sur le coût de la vie
-
La Bourse de Paris finit à l'équilibre sur fond d'attentisme
-
Enfants: l'exposition à certains polluants de l'air, potentiel facteur de risque de leucémies aiguës
-
Le Mexique intensifie sa lutte contre les cartels après le meurtre d'un maire antinarcos
-
Vifs débats autour des droits de douane de Trump à la Cour suprême
-
Harcelée sexuellement, la présidente du Mexique riposte
-
Vingt-neuf minutes sous l'eau, l'exploit à couper le souffle d'un apnéiste croate
-
XV de France: "Peu importe le résultat" face aux Springboks, assure Ntamack
-
Île d'Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes
-
Au Pakistan, des Sikhs indiens "accueillis chaleureusement" malgré les tensions
-
Guillaume Meurice contre Radio France: audience aux prud'hommes le 10 décembre
-
La Cour suprême se penche sur les droits de douane massifs imposés par Trump
-
Foot: Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud'hommes le 17 novembre
-
Bruxelles voudrait parachever le réseau à grande vitesse européen d'ici 2040
-
La discrétion, gage de survie des postes de commandement dans la guerre de haute intensité
-
L'humour, les pubs, le courage: le prince Harry rend hommage à l'identité britannique
-
XV de France: quels Bleus pour retrouver les Springboks deux ans après ?
-
Au Soudan, des images satellite pour témoigner des massacres d'El-Facher
-
Thomas Pesquet et Étienne Klein défendent "un optimisme raisonné" dans un livre
-
Bouygues s'associe au projet de centrale Sizewell C au Royaume-Uni
-
Île d'Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d'assassinats
-
La Bourse de Paris sans direction claire dans un environnement d'aversion pour le risque
-
La Chine prolonge la suspension de droits sur les produits américains, dans un nouvel acte de détente
-
Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures
-
Un homme "meurtri" qui reconnaît des "erreurs" : l'ex-roi d'Espagne Juan Carlos publie ses mémoires
-
Soudan: 40 morts au Kordofan, les combats s'intensifient dans la région
-
Enhanced Games: "je ne fais de mal à personne", se défend Mouhamadou Fall (à l'AFP)
-
Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France à Téhéran
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts pour la Russie
-
"Personne ne pouvait les arrêter": les paramilitaires accusés de viols systématiques au Soudan
-
Sous haute tension, Shein ouvre à Paris son premier magasin pérenne au monde
-
Survols de drones: la Belgique s'inquiète de la multiplication des incidents
-
En Iran, premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France
-
Covid: une étude appuie l'intérêt de la vaccination des enfants et adolescents
-
C1: contre l'Atalanta, des blessés, un piège et un tatouage pour l'OM
-
Les rappeurs d'extrême droite gagnent des fans sur la scène germanophone
-
Spotify accusé dans une plainte de fraude aux écoutes
Sur une île sud-coréenne, la crainte de la guerre
Jung Chang-kuan a cru que la guerre avait éclaté sur son île sud-coréenne de Yeongpeong, dont les eaux ont été ciblées vendredi par des tirs d'obus d'artillerie venus de Corée du Nord, lui rappelant le traumatisme de la destruction de sa maison en 2010.
A l'époque, les tirs nord-coréens avaient touché l'île, proche des côtes nord-coréennes. L'attaque, qui avait tué quatre personnes, constituait le premier incident de ce type depuis la guerre de Corée de 1950-1953.
Vendredi, les souvenirs de 2010 hantaient Jung Chang-kuan, 70 ans, tandis qu'il courrait en direction d'un abri avec sa famille.
A l'intérieur du refuge, cependant, "on n'avait pas peur, affirme-t-il. Au contraire, tous les habitants étaient là et ont discuté ensemble car ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps".
Par contraste, l'attaque de 2010 avait détruit tous les biens de sa famille. "Les obus pleuvaient, la fumée s'échappait, et tout était en flammes", raconte-t-il
Vendredi, les plus de 200 obus tirés près de deux îles sud-coréennes n'ont fait ni victime ni dégâts, selon Séoul.
Samedi, la Corée du Nord a tiré 60 autres obus près de Yeongpeong, a indiqué l'armée sud-coréenne qui a appelé Pyongyang à cesser immédiatement "les actions qui accroissent les tensions" le long de la frontière maritime.
- Abris toujours ouverts -
Yeonpyeong, qui compte environ 2.000 habitants, se trouve à moins de douze kilomètres des côtes nord-coréennes et à seulement 42 km environ de la ville nord-coréenne de Haeju.
Par temps clair en automne, la gare de Haeju, ainsi que les panaches de fumée s'élevant des usines de la ville, peuvent être aperçus depuis le sommet d'une colline de Yeonpyeong.
L'île dispose d'une dizaine d'abris.
"Les portes des abris sont toujours ouvertes pour que les gens puissent y trouver refuge dès que c'est nécessaire", déclare à l'AFP un responsable de Yeonpyeong, réfugié vendredi dans l'un d'entre eux avec 200 autres personnes.
Les rues de Yeonpyeong étaient calmes tôt samedi, retrouvant leurs passants et cyclistes tandis qu'on pouvait apercevoir des soldats dans les salons de coiffure.
"J'ai toujours à l'esprit que l'île de Yeonpyeong est un endroit tendu en mer de l'Ouest", confie un coiffeur, qui a requis l'anonymat.
"Si on nous demande de rejoindre un refuge, nous suivons les instructions. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter outre mesure. Demain c'est demain, et aujourd'hui c'est aujourd'hui", ajoute-t-il, philosophe.
Kim Na-yeon, une habitante de 69 ans, se montre moins impavide. Selon elle, de nombreuses femmes de son âge sont restées traumatisées par les bombardements de 2010 et ont eu, comme elle, très peur vendredi.
"J'étais anxieuse et je ne savais pas si je devais aller dormir ou non", dit-elle à l'AFP.
En raison de sa situation géographique, environ 30% des habitants de l'île sont des réfugiés venus de la province de Hwanghae en Corée du Nord.
"J'ai hâte de fouler les terres de ma ville natale, où repose ma mère", peut-on lire sur une sculpture de l'île, en souvenir des familles séparées par la guerre de Corée.
Pour cette raison, et malgré la destruction de sa maison en 2010, Jung Chang-kuan affirme n'avoir aucune rancune envers les Nord-Coréens. "Encore aujourd'hui, je ressens de la compassion envers le peuple nord-coréen", assure-t-il. "Et j'ai la volonté de les aider."
Q.Najjar--SF-PST