
-
Macron nomme son fidèle Sébastien Lecornu à Matignon, chargé de négocier avec les partis
-
L'Allemagne presse l'UE d'assouplir l'interdiction de vente des voitures thermiques en 2035
-
Brésil: les juges de Bolsonaro commencent à voter pour le verdict
-
Vuelta: la 16e étape écourtée à cause de nouvelles manifestations propalestiniennes, Bernal s'impose
-
La Bourse de Paris ignore la situation politique
-
Dans l'Arctique suédois, des terres rares chères aux Samis attisent les convoitises
-
Dette: la France emprunte désormais au même taux que l'Italie
-
Espagne: les affaires font leur rentrée et rattrapent Pedro Sánchez
-
Israël mène au Qatar des raids visant des responsables du Hamas
-
Tour d'Espagne: la 16e étape écourtée à cause de nouvelles manifestations propalestiennes, Bernal s'impose
-
En Norvège, la jeunesse succombe à la tentation populiste 2.0
-
10 septembre: trafic perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France
-
Ukraine : 24 personnes rassemblées pour toucher leur retraite tuées dans une frappe russe
-
Luca de Meo, nouveau directeur général de Kering, compte agir "sans délai" pour remonter le groupe
-
Ukraine: 24 morts lors d'une frappe russe sur une distribution d'allocations de retraite
-
Israël mène des frappes contre des responsables du Hamas à Doha
-
Wall Street ouvre en petite hausse, prudente avant de nouveaux indicateurs économiques
-
La FFT débloque 85 millions d'euros pour développer le padel
-
L'atrocité des crimes reprochés à Joseph Kony exposée devant la CPI
-
Bayrou a remis sa démission, Macron veut nommer très vite son successseur
-
L'Ethiopie, après 14 ans de travaux, inaugure le plus grand barrage d'Afrique
-
La flottille pour Gaza déterminée à partir malgré une "attaque de drone" au large de Tunis
-
"Le monde nous regarde nous faire massacrer": les Palestiniens fuient l'assaut israélien sur Gaza-ville
-
Immigration: la baisse des arrivées ne fait pas retomber la pression sur l'Europe
-
L'enseignement supérieur à un niveau sans précédent dans l'OCDE
-
Népal: le Premier ministre démissionne face à la colère de la rue, le parlement en feu
-
L'armée israélienne dit qu'elle va frapper durement la ville de Gaza
-
Les Ougandais toujours meurtris par les crimes de Kony, selon le procureur de la CPI
-
La flottille pour Gaza dit avoir été visée par une "attaque de drone" au large de Tunis
-
Grèce: Sur l'île d'Egine, la culture de la pistache à l'agonie
-
L'Ethiopie inaugure le plus grand barrage d'Afrique
-
Népal: le Premier ministre démissionne face à la colère de la rue
-
Bayrou démissionne à la mi-journée, Macron veut nommer très vite un Premier ministre
-
A Toronto, le monde du cinéma s'écharpe autour d'un documentaire sur le 7-Octobre
-
Hong Kong: la mort du magnat des médias Jimmy Lai renforcerait la démocratie, selon son fils
-
L'armée israélienne dit qu'elle va agir avec une "puissance accrue" dans la ville de Gaza
-
Alzheimer: la France dit "non", pour le moment, au traitement Leqembi
-
Népal: retour des réseaux sociaux mais la colère gronde encore après des manifestations meurtrières
-
Sur le marché de la dette, la France emprunte désormais aussi cher que l'Italie à 10 ans
-
Après une nouvelle levée de fonds, Mistral conforte sa place de champion européen de l'IA
-
CPI: ouverture de l'audience visant le chef de guerre ougandais Joseph Kony
-
Ligue des champions de hand: PSG, un Final Four à retrouver
-
Mondial-2026/Qualifications: Une nouvelle chance pour Thuram avec la France
-
Les bourses européennes ouvrent sans grand changement
-
France: la production industrielle se replie de 1,1% en juillet, selon l'Insee
-
Thaïlande: l'ex-Premier ministre Thaksin arrivé dans une prison de Bangkok
-
Thaïlande: la Cour suprême ordonne l'emprisonnement de l'ex-Premier ministre Thaksin
-
"Super Mario Bros.", jeu culte de fans devenus parents, fête ses 40 ans
-
Népal: réseaux sociaux rouverts et enquête après des manifestations meurtrières
-
Les iPhone et l'IA, probables vedettes des nouveautés d'Apple

Mondiaux de ski: en Autriche, le sport national face au défi climatique
L'image est "triste". Côté face: une superbe piste de ski recouverte de neige artificielle sur laquelle déboulent des athlètes acclamés par un public surexcité. Côté pile: un flanc de montagne, certes exposé plein sud, complètement vert en plein hiver.
A Saalbach, en Autriche, théâtre des Championnats du monde de ski alpin, la réalité du changement climatique est visible. Dans la petite station juchée à 1.000 m d'altitude, les températures sont douces et les chutes de neige ont été rarissimes ces dernières semaines.
Même si l'enneigement fluctue naturellement selon les années, "c'est certain, il y a beaucoup moins de neige qu'il y a 20 ans", constate auprès de l'AFP Moritz Nachtschatt, de l'association Protect Our Winters (POW). Et les données de l'Institut météorologique autrichien le confirment: quasiment pas un flocon n'est tombé dans le pays en février, et janvier a été en moyenne deux degrés plus chaud que sur la période 1991-2020, rendant d'autant plus rare l'or blanc en basse et moyenne montagne, comme Saalbach.
Face à la crise climatique, POW avait rédigé il y a deux ans une lettre signée par 142 skieurs, dont des stars comme Mikaela Shiffrin, demandant à la Fédération internationale de ski (FIS) d'intensifier ses efforts pour tenir compte de cette réalité, estimant leur sport "en danger".
"Une ville comme Saalbach aura du mal" à accueillir une Coupe du monde à l'avenir, estime M. Nachtschatt.
"Il y aura moins de stations, c'est une réalité (...) il faudra travailler avec des stations situées plus haut", admet Susanna Sieff, responsable "durabilité" au sein de la FIS, poste créé il y a moins de deux ans.
- "Plus haut" -
"On est les premières victimes du réchauffement climatique donc on doit limiter notre impact", poursuit Mme Sieff, précisant que, pour "survivre", la FIS ambitionne de réduire de moitié ses émissions de CO2 d'ici 2030.
La responsable italienne reste toutefois vague sur les façons d'y parvenir, évoquant des bonnes pratiques à généraliser concernant la consommation d'énergie, la gestion des déchets ou la pédagogie auprès du public.
Les Mondiaux de ski à Saalbach en sont une bonne illustration, avec une organisation qui a axé une partie de ses efforts -et de sa communication- sur la durabilité de la compétition labellisée "évènement vert".
"Tout à lieu sur un même flanc de montagne, les infrastructures vont être réutilisées, ils font des efforts sur les déchets et les transports", apprécie M. Nachtschatt.
Enfoncée dans une vallée, Saalbach n'est pas reliée par le train. Aussi, des navettes ont été mises en place pour transporter les spectateurs qui arrivent en voiture ou de la gare, située 15 km plus bas. Le ticket pour la course permet aussi d'utiliser le réseau de transport régional.
"C'est bien qu'ils aient mis la question de la durabilité au centre", souligne Ursula Bittner, de Greenpeace Autriche, qui demande toutefois plus de "transparence" aux organisateurs concernant ce "label vert".
- Enjeu d'image -
Au pays du ski roi, "il ne faut pas sous-estimer l'importance de moments comme ça où les gens célèbrent ensemble", reconnaît la militante. "Mais il y a beaucoup de marge pour faire mieux sur toutes les compétitions."
Selon elle, le calendrier des courses est un enjeu majeur alors que la FIS organise chaque année quelque 330 Coupes du monde (alpin, freestyle, nordique, snowboard), qui font voyager les athlètes d'Autriche en Norvège en passant par les Etats-Unis, parfois plusieurs fois dans l'hiver.
"On doit penser aux communautés locales quand on construit un calendrier, on est une fédération internationale", justifie Susanna Sieff.
La question du calendrier se pose aussi en raison d'une météo déjà affectée par le changement climatique, entraînant plus régulièrement des annulations de courses.
"La saison est de moins en moins stable, surtout en début d'hiver", note Robert Steiger, professeur à l'université d'Innsbruck spécialisé dans l'adaptation au changement climatique.
Pour lui, les compétitions ne sont toutefois pas en danger à moyen terme car la neige artificelle, sur laquelle skient les athlètes, permettra de produire des courses "qu'il y ait de la neige naturelle ou non sur place".
Alors que les glaciers autrichiens reculent à toute vitesse et que de plus en plus de gens s'en émeuvent, l'enjeu se situe surtout en termes d'image pour le scientifique.
"Pour les gens, notamment en dehors du monde du ski, c'est absurde d'avoir une compétition de ski dans un paysage tout vert", pointe-t-il. "Ca peut devenir un problème pour le sport."
D.Khalil--SF-PST