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Les Ougandais toujours meurtris par les crimes de Kony, selon le procureur de la CPI
Les conséquences des crimes dont est accusé Joseph Kony, chef de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), se font encore ressentir en Ouganda aujourd'hui, a déclaré mardi un procureur devant la Cour pénale internationale.
Joseph Kony est visé par 39 chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, dont meurtre, viol, torture, réduction en esclavage et esclavage sexuel, qui auraient été commis entre juillet 2002 et décembre 2005 dans le nord de l'Ouganda.
Lors de l'ouverture de l'audience, la première de la sorte à être tenue en l'absence de l'accusé, le procureur Mame Mandiaye Niang a déclaré que le temps n'avait pas atténué l'impact de cette violence en Ouganda.
"Les répercussions de ces violences inouïes continuent à se faire sentir aujourd'hui encore. Marquées dans leur chair et leur esprit, les survivants peinent encore à se remettre des dures épreuves qu'ils ont traversées", a-t-il déclaré devant les juges.
"Le tissu social et culturel du nord de l'Ouganda a été déchiré et le pays peine encore à se reconstruire", a-t-il ajouté.
Traqué sans succès depuis des décennies, Kony est le premier criminel de guerre présumé à avoir été inculpé par la CPI, en 2005.
L'audience le visant ne tient pas lieu de procès. Lors de cette audience dite de "confirmation des charges" qui devrait durer trois jours, l'accusation expose les qualifications retenues contre Joseph Kony, né en septembre 1961.
Les juges décideront ensuite, dans un délai de deux mois, si les accusations sont suffisamment étayées pour ouvrir un procès.
Or le règlement de la cour interdit tout procès par contumace. Un procès ne pourra donc avoir lieu que si Joseph Kony est retrouvé et transféré à La Haye.
Les avocats de Kony ont qualifié la procédure de "dépense énorme en temps, en argent et en efforts, sans aucun bénéfice".
Mais les procureurs estiment que la tenue de cette audience accélérera tout procès potentiel en cas d'arrestation de Kony.
- "Tout ce sang"-
L'ancien enfant de chœur catholique était à la tête de la redoutable Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui a terrorisé pendant 30 ans de larges zones d'Afrique centrale.
Guérilla mystique et enracinée dans le nord-ougandais, la LRA est un mouvement millénariste qui a mué au fil des années en un groupe armé régional incontrôlable, se singularisant par son extrême violence contre les civils, y compris les Acholis, ethnie du nord de l'Ouganda qu'elle prétendait défendre.
En Ouganda, mais aussi en RDC, en Centrafrique et au Soudan du Sud, la LRA est accusée d'être responsable de la mort de plus de 100.000 personnes et de l'enlèvement de quelque 60.000 enfants, convertis en soldats ou esclaves sexuels, selon les Nations unies.
Ceux qui ont pu s'échapper ont raconté avoir été forcés de mordre d'autres personnes à mort, à boire du sang et au cannibalisme.
Everlyn Ayo avait cinq ou six ans lorsque la LRA a attaqué son école. Aujourd'hui âgée de 39 ans, elle comptait suivre l'audience à la radio, à des milliers de kilomètres de La Haye.
Ils ont "tué et cuit nos enseignants dans de grands bidons et nous ont forcé à manger leurs restes", a-t-elle raconté à l'AFP.
Pour échapper à cet horrible sort, de nombreux jeunes comme elle sont alors devenus malgré eux des "voyageurs de la nuit", rejoignant des villes ou des abris la nuit pour échapper à la LRA.
Chaque matin, les jeunes Ougandais retournaient dans leurs villages. "Très souvent, nous trouvions des cadavres imbibés de sang", se souvient Mme Ayo.
"Voir tout ce sang en tant qu'enfant a traumatisé mes yeux", soupire-t-elle. "Depuis de nombreuses années maintenant, (...) tout ce que je vois, c'est du sang".
Chassé en 2006 du nord de l'Ouganda avec la LRA, Kony avait établi des bases notamment au Soudan, pays qu'il a dû quitter en raison de la guerre civile qui y sévissait. Il s'est ensuite installé dans une région reculée de la République centrafricaine, a établi un groupe d'experts de l'ONU en juin 2024.
Sa dernière apparition connue remonte à 2006, lorsqu'il a déclaré à un journaliste occidental qu'il n'était "pas un terroriste" et que les témoignages relatant les horreurs de la LRA relevaient de la "propagande".
On ignore s'il est encore en vie.
burs-cvo/hba
T.Ibrahim--SF-PST