
-
Léa Salamé quitte la matinale de France Inter pour devenir le visage du 20H de France 2
-
Les Balkans encore hantés par leur passé ? Une exposition pour sortir du "labyrinthe"
-
La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%
-
Nouvelle "drogue du pauvre", l'anti-épileptique prégabaline sous surveillance
-
Trafic d'espèces protégées d'oiseaux, le procès renvoyé au 15 janvier
-
Un hôpital israélien touché après des tirs iraniens, Israël menace Khamenei
-
Expulsés du Pakistan, des Afghans reviennent coûte que coûte
-
Léa Salamé annonce son départ de la matinale de France Inter
-
La protéa, fleur nationale de l'Afrique du Sud, menacée par le changement climatique
-
Vendanges en Champagne: le procès pour traite d'êtres humains s'est ouvert à Châlons-en-Champagne
-
Basket féminin: la Chine a sa nouvelle "Grande muraille", une ado de 2,26 m
-
L'UE capable de se défendre "à terme" sans les Etats-Unis, assure le commissaire à la Défense
-
La banque centrale suisse ramène son taux directeur à 0%, sans franchir le pas du taux négatif
-
Au Cadre Noir de Saumur, 200 ans d'équitation à la française
-
Finlande: feu vert au renforcement des droits des Sami
-
Concurrence: vers une confirmation de l'amende de 4,1 milliards d'euros contre Google
-
Un hôpital israélien touché par des tirs iraniens, Israël menace Khamenei
-
De retour d'Iran, des Pakistanais racontent leurs "nuits d'horreur" sous les tirs israéliens
-
Effondrement d'une discothèque en République dominicaine: les propriétaires comparaîtront libres
-
La Bourse de Paris en repli face à la guerre Israël-Iran
-
Un hôpital touché en Israël et 47 blessés par des tirs iraniens, Netanyahu menace Khamenei
-
Mexique: l'ouragan Erick "extrêmement dangereux" se renforce en catégorie 4
-
Mondial des clubs: John Textor, l'apôtre de la multipropriété aux plusieurs facettes
-
Explosion d'une mégafusée Starship de SpaceX lors d'un test au Texas, pas de blessés, selon les autorités locales
-
Thaïlande: sur un siège éjectable, la Première ministre présente ses excuses
-
Thaïlande: Paetongtarn, Première ministre héritière du clan Shinawatra
-
Palais de la Découverte: Baptiste "favorable" au maintien dans le Grand Palais
-
Explosion d'une mégafusée Starship de SpaceX lors d'un test au Texas, pas de blessés (autorités locales)
-
Changement climatique: une dizaine d'indicateurs dans le rouge, alertent des scientifiques de référence
-
Changement climatique: un dizaine d'indicateurs dans le rouge, alertent des scientifiques de référence
-
L'économie du sport, un "potentiel énorme" qui reste encore à structurer
-
La Fed maintient ses taux, Trump dénigre son président Jerome Powell
-
Mondial des clubs: le PSG veut enchaîner contre le Botafogo de John Textor
-
Les lieux rafraîchis, premiers et derniers refuges face aux canicules extrêmes
-
NBA: les Lakers vont être vendus pour un montant record de 10 milliards de dollars (ESPN)
-
Septième nuit de frappes entre Israël et l'Iran, Trump n'exclut pas une intervention américaine
-
Birmanie: Aung San Suu Kyi fête ses 80 ans coupée du monde
-
Les eurodéputés se penchent sur le bien-être des chats et des chiens
-
Septième nuit de frappes sur l'Iran, Trump n'exclut pas une intervention américaine
-
Nippon Steel finalise son rachat de US Steel, sous étroit contrôle du gouvernement américain
-
Un trafic d'espèces protégées d'oiseaux au cœur d'un procès inédit
-
Vendanges en Champagne: un procès pour traite d'êtres humains s'ouvre à Châlons-en-Champagne
-
Poutine affirme que le réarmement de l'Otan n'est pas une "menace" pour la Russie
-
Le non-consentement bientôt intégré à la définition pénale du viol
-
Mondial des clubs: piètre entame pour le Real Madrid, tenu en échec par Al Hilal
-
Les Etats-Unis approuvent un traitement préventif très prometteur contre le VIH
-
Wall Street sans impulsion après la Fed
-
"Nous reviendrons" promet Cristina Kirchner assignée à résidence, à ses soutiens mobilisés en masse à Buenos Aires
-
Natation: troisième titre pour Grousset aux Championnats de France
-
Salon du Bourget: l'aviation de demain cherche toujours à s'alléger

Hôpital: les urgences sur le fil après un été au bord du gouffre
Pas de syncope mais encore des sueurs froides: si le gouvernement se félicite d'avoir évité "la catastrophe annoncée" aux urgences, sur le terrain, des soignants "essorés" redoutent déjà un automne "très compliqué".
Le pire n'est jamais sûr, mais au CHU de Rennes l'été s'est avéré "pire que les précédents, comme on l'avait anticipé". Chef des urgences du principal hôpital d'Ille-et-Vilaine, le Pr Louis Soulat sait qu'il s'en est fallu de peu, avec quatre services du même département "fermés simultanément pendant la nuit", un bond de 30% des appels au Samu en juillet-août et "deux fois plus" de lits fermés pendant les grandes vacances du personnel.
Tant bien que mal, avec le renfort d'étudiants et un effort des cliniques privées, "les urgences ont tenu le coup", dit-il.
Mais "on ne peut pas dire non plus que ça s'est bien passé", ajoute son confrère Vincent Bounes, patron du Samu de Haute-Garonne, où "c'était la première fois qu'on avait affaire à des fermetures de services sur de nombreux établissements, parfois sur une semaine entière".
Même le CHU de Toulouse a dû se résoudre à n'accepter que les "urgences vitales" certains soirs, en raison d'une grève des soignants réclamant plus d'effectifs. Heureusement, le flux de patients s'est tari à la mi-juillet, en partie grâce à une septième vague de Covid montée moins haut que les précédentes, constate-t-il.
Un peu de chance et beaucoup d'huile de coude, donc. Le ministre de la Santé, François Braun, retient surtout que "la catastrophe annoncée ne s'est pas produite" et veut y voir l'effet de sa "mission flash" rondement menée juste avant son entrée au gouvernement tout début juillet.
Ainsi, l'augmentation des appels au Samu "de l'ordre de 20%" au niveau national montre selon lui que la consigne officielle "d'appeler le 15 avant de se déplacer" a porté ses fruits et que "ce message est passé".
- "Mise en danger" -
"Il y a un changement de perception chez une partie des patients", davantage conscients de "la nécessité d'une régulation médicale", confirme le Pr Karim Tazarourte, chef du Samu de Lyon, convaincu qu'il faut insister sur ce point et "marteler qu'on ne doit pas se priver de demander un avis avant de venir aux urgences".
Mais à l'autre bout du fil, "la pénibilité du travail a augmenté" pour les soignants et les temps de "décroché" sont "beaucoup plus longs", ce qui met "en danger les gens qui appellent pour des urgences", dénonce Gilbert Mouden, infirmier anesthésiste et élu Sud-Santé au CHU de Bordeaux, qui fait état d'un pic à 35 appels en attente simultanément.
"Il y a un fossé entre la communication du ministre et la réalité", affirme la CGT-Santé, qui observe que "les centres 15 sont débordés, les personnels sont épuisés" et "les services d'urgence ferment de manière impromptue (...) y compris dans les grandes villes".
Les syndicats en arrivent à saisir la justice: comme à Laval mi-août, un signalement a été adressé la semaine dernière au parquet de Bayonne, pour "mise en danger" des personnels et des patients. "Si l'un d'entre nous est un jour mis en cause, la justice aura été alertée de ce qui se passe", explique Patrick Cazalis, délégué Unsa de l'hôpital basque.
"Des drames, il y en a eu, comme tout le temps", avance Marie-Pierre Martin, présidente du Collectif Inter-Urgences, qui voit "toujours des malades rester 24, 48 heures ou plus, soignés en mode dégradé juste parce qu'il n'y a pas de places ailleurs".
La situation reste précaire. "Les équipes sont essorées" et "très fragiles", souligne le Dr Marc Noizet, chef des urgences de Mulhouse et successeur de M. Braun à la tête de l'association Samu-Urgence de France. Prédisant déjà "un automne très compliqué", il espère "des signaux forts dès cette rentrée", pour empêcher "que certains services se retrouvent encore en plus grandes difficultés"
A.Suleiman--SF-PST