
-
Vérification de l'âge: les géants du X à nouveau accessibles en France après un revers gouvernemental
-
Attentat de Magnanville: perpétuité requise en appel contre Mohamed Lamine Aberouz
-
En Thaïlande, des proies lâchées dans la jungle pour sauver les tigres
-
De Pékin à Rihanna, les poupées Labubu mascottes du soft power chinois
-
Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors
-
Royaume-Uni: début de l'examen au Parlement de la loi sur l'aide à mourir avant un vote crucial
-
En Asie centrale, l'espoir d'une paix durable dans les zones frontalières troublées
-
Sri Lanka: des bols à aumônes bon marché bouleversent la vie des moines et des artisans
-
Sept assiettes et plats uniques et inédits de Picasso vendus pour près de 290.000 euros à Genève
-
Guerre Iran-Israël: réunion diplomatique en Suisse, Trump temporise
-
Le "saumon turc", nouvel or rose de la mer Noire
-
Les véhicules en transit bannis du centre de Lyon à partir de samedi
-
Streaming: Deezer, première plateforme à épingler les titres 100% générés par IA
-
La Bourse de Paris dans le vert, soulagée par le délai américain sur l'Iran
-
Vérification de l'âge: Youporn et Pornhub réactivés en France par leur propriétaire
-
France Music Week: des dirigeants internationaux réunis en sommet à l'opéra Garnier
-
Tous dans la Seine en été ? Après les JO, le pari d'une propreté durable
-
Au Tchad, les premiers pas de la filière d'un prétendu "charbon écologique"
-
Un an après le désastre de la Bérarde, une vallée dans l'expectative
-
Japon: doublement des prix du riz sur un an, l'inflation accélère plus qu'attendu
-
MotoGP: à Mugello, Marquez veut poursuivre la belle série de Ducati
-
Mondial des clubs: le Bayern à l'épreuve de Boca et de l'ambiance Bombonera
-
NBA: Indiana écrase Oklahoma City, la finale se jouera au match 7
-
Gaza, RDC, Haïti... Des violences contre les enfants "sans précédent" en 2024, dénonce l'ONU
-
Mondial des clubs: battu par Botafogo, le PSG redescend de son olympe
-
Mexique: au moins deux morts au passage de l'ouragan Erick, qui s'affaiblit
-
Thaïlande: la Première ministre en opération rabibochage avec l'armée
-
Soutenue par l'UE, Meloni investit en Afrique pour limiter l'émigration
-
Royaume-Uni: nouveau vote crucial au Parlement sur l'aide à mourir
-
Iran-Israël: Trump temporise avant une réunion diplomatique en Suisse
-
Première vague de chaleur de 2025, l'ouest de la France en alerte orange
-
Programmation énergétique: un moratoire sur l'éolien et le solaire fait dérailler l'examen à l'Assemblée
-
Nouveau revers pour SpaceX avec l'explosion d'une mégafusée Starship au Texas
-
Mexique : l'ouragan Erick redevient une tempête tropicale, pas de victime pour l'instant
-
Mondial des clubs: Messi rapproche l'Inter Miami de la qualification
-
Prison ferme requise à un procès pour traite d'êtres humains lors de vendanges en Champagne
-
Euro de basket: les Bleues voient déjà les quarts
-
Tennis: le N.1 mondial Jannik Sinner éliminé dès le 2e tour de l'ATP 500 de Halle
-
Euro: les Bleues voient déjà les quarts
-
Fraude à l'impôt sur les dividendes: un sénateur enjoint à Bercy de rétablir une lutte efficace
-
Mondiaux de judo: pour Romane Dicko, du bronze et des pistes de travail
-
ATP 500 du Queen's: Moutet éliminé, Alcaraz souffre mais passe en quarts
-
A l'Assemblée, un moratoire sur les éoliennes et panneaux solaires sème la zizanie
-
Mexique : l'ouragan Erick s'affaiblit en s'enfonçant dans les terres
-
Tony Parker a-t-il été évincé d'un marché public dans les Alpes? Réponse au tribunal
-
ATP 500 de Halle: Zverev sue contre Sonego mais passe en quarts
-
Championnats de France: Grousset termine en beauté avec un nouveau record de France
-
René-Marc Chikli, défenseur du tourisme, de l'avènement du net à la crise du Covid
-
Prothèses PIP: le certificateur allemand TÜV à nouveau condamné
-
Dans l'hôpital israélien touché par un missile, patients et soignants sous le choc

La lignée humaine a-t-elle failli disparaître ? Sérieux doutes sur une étude
Une étude récente affirmant que la lignée humaine a échappé de peu à l'extinction il y a environ 900.000 ans, grâce à seulement 1.280 individus, est sérieusement remise en cause par de nombreux scientifiques.
L'étude, parue fin août dans la revue Science et signée par une équipe chinoise, s'est fondée sur un modèle d'analyse génétique pour déterminer que l'existence des ancêtres de l'homme moderne a été menacée pendant au moins 120.000 ans.
Mais de nombreuses critiques ont accueilli avec scepticisme cette publication, à l'instar d'Aylwyn Scally, chercheur en génétique de l'évolution humaine à l'université de Cambridge. "Il y a eu une réponse quasi unanime dans la communauté des généticiens, disant que cette étude n'est pas convaincante", a-t-il dit à l'AFP.
Aucun ne doute de la possibilité d'un goulot d'étranglement dans l'évolution de la population en question, c'est-à-dire un phénomène de réduction sévère du nombre d'humains.
Mais ils mettent en cause la précision supposée du modèle utilisé, compte tenu de l'échelle de temps considérée et de méthodes similaires ayant abouti auparavant à des résultats différents.
Comme il est très difficile d'extraire de l'ADN des rares fossiles de la lignée humaine vieux de quelques centaines de milliers d'années, les scientifiques utilisent les mutations observées dans le génome des humains modernes pour en déduire, à l'aide de modèles informatiques, les changements survenus dans le passé.
- Refroidissement climatique -
L'équipe chinoise a utilisé le génome de 3.150 humains modernes. Pour en conclure qu'"environ 98,7% des ancêtres de l'Homme ont disparu" au début du goulot d'étranglement (il y a 930.000 ans), selon Haipeng Li, co-auteur de l'étude, de l'Institut de nutrition et de santé de Shanghaï.
Durant 120.000 ans, la population s'est effondrée, atteignant à peine 1.300 individus, selon l'étude. "Nos ancêtres ont frôlé l'extinction et ont dû coopérer pour survivre", a-t-il dit à l'AFP.
Cet épisode aurait été causé par un refroidissement climatique, et aurait duré jusqu'à il y a 813.000 ans, avant un rebond de la population coïncidant avec une remontée des températures et, peut-être, la "maîtrise du feu", ajoute le chercheur.
Le goulot d'étranglement aurait entrainé une forte consanguinité, se traduisant par une plus faible diversité génétique dans l'espèce humaine que chez d'autres espèces proches, comme le chimpanzé.
Le goulot aurait même contribué à l'évolution parallèle des espèces humaines de Néandertal, Denisova et des humains modernes, dont on pense qu'elles se sont potentiellement séparées d'un ancêtre commun à peu près à la même époque, selon l'étude.
Cela expliquerait enfin pourquoi on trouve aussi peu de fossiles de la lignée humaine à cette époque. Un argument cependant réfuté par des paléontologues qui font état de découvertes au Kenya, en Ethiopie, en Europe et en Chine: "l'hypothèse d'un effondrement global (de population) ne colle pas avec les découvertes archéologiques et de fossiles humains" relève ainsi un responsable du British Museum, Nicholas Ashton, interrogé par la revue Science.
Pour M. Li au contraire, les hominidés vivant alors en Eurasie et Asie de l'Est ne sont pas forcément les ancêtres de l'humanité contemporaine. "L'ancienne petite population (qui a frôlé l'extinction) est l'ancêtre de tous les humains modernes, sinon nous n'en porterions pas la trace dans notre ADN", affirme-t-il.
- "Extrême scepticisme" -
De son côté, Stephan Schiffels, spécialiste de la génétique des populations à l'Institut allemand d'anthropologie évolutionnaire Max Planck, a fait part de son "extrême scepticisme" sur le fait que les chercheurs aient tenu compte des incertitudes statistiques en la matière.
Il ne sera "jamais possible" selon lui d'utiliser l'analyse génomique des humains modernes pour arriver à un chiffre aussi précis que 1.280 individus ayant vécu il y a si longtemps.
M. Schiffels a ajouté que les données utilisées étaient connues depuis des années, et que des méthodes d'estimation de populations passées n'ont jamais conclu à une quasi-extinction.
Dans ces conditions "il est difficile d'accepter leur conclusion", commente Pontus Skoglund, de l'Institut britannique Francis Crick.
E.Aziz--SF-PST