-
Le typhon Kalmaegi se dirige vers le Vietnam après avoir fait 140 morts aux Philippines
-
Parfum de crise gouvernementale en Belgique autour du budget
-
Louvre: la Cour des comptes présente jeudi un rapport très attendu
-
Argentine: nouveau procès de corruption pour une Cristina Kirchner crépusculaire
-
Transat Café L'Or: Tom Laperche et Franck Cammas, paire gagnante à Fort-de-France
-
Première COP en Amazonie, les dirigeants à Belem pour sauver la lutte climatique
-
À l'Assemblée, les socialistes obtiennent une victoire sur la CSG sur le capital
-
Ligue des champions: Manchester City et Foden déroulent contre Dortmund
-
Ligue des champions - Marseille s'enfonce, l'Inter tient le rythme des leaders
-
Ligue des champions: L'OM, affaibli et malheureux, tombe encore face à l'Atalanta
-
Wall Street profite de données économiques meilleures qu'attendu
-
Trump brandit la menace du "communisme" après de cuisants revers électoraux
-
La Cour suprême se montre sceptique face aux droits de douane de Trump
-
Masters WTA: Rybakina et Anisimova en demies, Swiatek à terre
-
Trump paye les promesses non tenues sur le coût de la vie
-
La Bourse de Paris finit à l'équilibre sur fond d'attentisme
-
Enfants: l'exposition à certains polluants de l'air, potentiel facteur de risque de leucémies aiguës
-
Le Mexique intensifie sa lutte contre les cartels après le meurtre d'un maire antinarcos
-
Vifs débats autour des droits de douane de Trump à la Cour suprême
-
Harcelée sexuellement, la présidente du Mexique riposte
-
Vingt-neuf minutes sous l'eau, l'exploit à couper le souffle d'un apnéiste croate
-
XV de France: "Peu importe le résultat" face aux Springboks, assure Ntamack
-
Île d'Oléron: un conducteur, inconnu des services de renseignement, blesse volontairement cinq personnes
-
Au Pakistan, des Sikhs indiens "accueillis chaleureusement" malgré les tensions
-
Guillaume Meurice contre Radio France: audience aux prud'hommes le 10 décembre
-
La Cour suprême se penche sur les droits de douane massifs imposés par Trump
-
Foot: Mbappé et le PSG ont rendez-vous aux prud'hommes le 17 novembre
-
Bruxelles voudrait parachever le réseau à grande vitesse européen d'ici 2040
-
La discrétion, gage de survie des postes de commandement dans la guerre de haute intensité
-
L'humour, les pubs, le courage: le prince Harry rend hommage à l'identité britannique
-
XV de France: quels Bleus pour retrouver les Springboks deux ans après ?
-
Au Soudan, des images satellite pour témoigner des massacres d'El-Facher
-
Thomas Pesquet et Étienne Klein défendent "un optimisme raisonné" dans un livre
-
Bouygues s'associe au projet de centrale Sizewell C au Royaume-Uni
-
Île d'Oléron: un conducteur blesse 10 personnes, enquête pour tentatives d'assassinats
-
La Bourse de Paris sans direction claire dans un environnement d'aversion pour le risque
-
La Chine prolonge la suspension de droits sur les produits américains, dans un nouvel acte de détente
-
Foot: le PSG sur un fil face à la perpétuelle menace des blessures
-
Un homme "meurtri" qui reconnaît des "erreurs" : l'ex-roi d'Espagne Juan Carlos publie ses mémoires
-
Soudan: 40 morts au Kordofan, les combats s'intensifient dans la région
-
Enhanced Games: "je ne fais de mal à personne", se défend Mouhamadou Fall (à l'AFP)
-
Premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France à Téhéran
-
Recrutés par les réseaux, ces mercenaires irakiens morts pour la Russie
-
"Personne ne pouvait les arrêter": les paramilitaires accusés de viols systématiques au Soudan
-
Sous haute tension, Shein ouvre à Paris son premier magasin pérenne au monde
-
Survols de drones: la Belgique s'inquiète de la multiplication des incidents
-
En Iran, premières heures de semi-liberté pour Kohler et Paris à l'ambassade de France
-
Covid: une étude appuie l'intérêt de la vaccination des enfants et adolescents
-
C1: contre l'Atalanta, des blessés, un piège et un tatouage pour l'OM
-
Les rappeurs d'extrême droite gagnent des fans sur la scène germanophone
Mondial-2023: la blessure, un passage obligé dans le rugby
Le nombre de blessés dans les rangs du XV de France avant le Mondial-2023 (8 septembre - 28 octobre) peut être considéré comme de la malchance, mais se blesser pour un joueur de rugby est un passage obligé plus qu'une fatalité, selon un médecin du sport.
Anthony Jelonch en février (rupture du ligament croisé du genou), Romain Ntamack (rupture du ligament croisé du genou) et Cyril Baille (lésion au mollet) tous deux mi-août, Jonathan Danty (ischio-jambiers) mercredi et depuis vendredi, Paul Willemse (cuisse)... L'infirmerie n'a cessé de se remplir du côté des Bleus, hôtes de la Coupe du monde.
A qui la faute ? Aux cadences infernales qui touchent les internationaux, entre championnat, tournées, Coupes d'Europe et Tournoi des six nations ? A la préparation, longue et intense ? Aux quatre test-matches en août ?
"Ce débat, on l'entend mais le rugby est un sport de combat et on sait qu'on peut se blesser à l'entraînement, comme à l'échauffement ou en match", avait balayé le 24 août le sélectionneur Fabien Galthié, avant la dernière rencontre des Bleus contre l'Australie.
- Collision -
Pour la médecine, le problème est tout simplement inhérent à la discipline.
"Déjà, il faut savoir que le rugby, auparavant classé dans les sports de contact, est désormais considéré comme un sport de collision depuis +l'athlétisation+ des joueurs, car leurs poids et leur vitesse ont augmenté", explique à l'AFP le docteur Jean-Christophe Miniot, médecin du sport à la clinique Drouot à Paris.
Et "on voit bien qu'au niveau des plaquages et des regroupements, pendant les rucks, les impacts sont assez importants", ajoute-t-il. C'est d'ailleurs dans ces secteurs que la majorité des blessures est à déplorer.
Au vu des statistiques, les écarts de risque de blessure sont très importants entre rugby professionnel et amateur: "un gamin en école de rugby a ainsi 40 fois moins de risque de se blesser qu'un joueur pro", détaille Jean-Christophe Miniot, ex-médecin du Racing Métro (aujourd'hui Racing 92).
Pour le dire simplement "et regarder les choses en face", souligne-t-il, "le problème au rugby, ce n'est pas de savoir si on va se blesser, mais quand et quelle sera la gravité de la blessure".
"On se blesse de toutes les façons, quoi qu'il arrive, quand le niveau est élevé", souligne le médecin. Les blessures représentent de surcroît un coût financier pour les clubs, compte tenu de la durée de certains arrêts de travail.
- "Meute" -
Les blessures touchent à 42% la tête et le cou, à 18% les membres supérieurs (dont les deux tiers environ concernent l'épaule, entorse acromio-claviculaire et luxation majoritairement), à 7% le thorax et à 33% les membres inférieurs (dont un tiers de lésions musculaires et un autre tiers touchant le genou).
Si le rugby occasionne désormais moins de morts sur les terrains, ou de joueurs devenus tétraplégiques, notamment en raison d'un changement des règles, le fait est que "plus vous accumulez les heures de jeu, plus vous risquez de vous blesser", souligne Jean-Christophe Miniot.
Paradoxalement, être en indisponibilité peut s'avérer bénéfique pour les joueurs, surtout internationaux, qui peuvent alors en profiter enfin pour se reposer, voire pour prendre soin de leur santé mentale.
Le syndicat des joueurs Provale a mis en place une cellule psychologique mais du travail reste à faire au niveau des clubs.
"Le premier qui en a parlé (de santé mentale), c'est Christophe Dominici dans les années 2000, qui avait fait une vraie dépression dont il ne s'est jamais vraiment remis", rappelle Jean-Christophe Miniot.
En fait, conclut-il, "un club de rugby, c'est une meute". Or, exprimer son mal-être, c'est montrer ses faiblesses et prendre le risque de ne plus faire partie des "dominants" dans un vestiaire.
E.Aziz--SF-PST