
-
Mondiaux d'athlétisme: Lyles et Jefferson-Wooden règnent sur le 200 m
-
Wall Street poursuit sa course aux records
-
Le superviseur présumé de l'attentat antisémite de la rue des Rosiers arrêté en Cisjordanie par les Palestiniens
-
Retour dans les tours de Notre-Dame
-
Athlétisme: Noah Lyles, plus rapide que tous ses maux
-
L'Ukraine à la recherche de fonds étrangers pour sa "Silicon Valley" militaire
-
L'intersyndicale donne jusqu'à mercredi à Lecornu pour répondre "à leurs revendications"
-
Norvège: la princesse Mette-Marit en arrêt maladie
-
Mondial de volley: fin de cycle et nouvelle génération chez les Bleus
-
Dans l'est de l'Ukraine, une guerre de clocher à la portée politique
-
Les stars Tim Burton et Monica Bellucci annoncent leur séparation à l'AFP
-
Aide à la conduite: le chinois Xiaomi va corriger un défaut logiciel sur 110.000 véhicules
-
La coopération météo internationale, elle aussi chamboulée par Trump
-
Grâce à la science participative, un astéroïde suivi à la trace jusqu'à son impact
-
Recherche sur Alzheimer: quelques avancées et beaucoup de débats
-
Top 14: Tom Staniforth, le soldat "affamé" de Castres qui revient de loin
-
Cancers colorectaux chez les jeunes: le microbiote intestinal scruté à l'Institut Pasteur
-
La Bourse de Paris en hausse avant un entretien entre les présidents américain et chinois
-
Athlétisme: jusqu'où peut aller Sydney McLaughlin-Levrone sur 400 m ?
-
USA: à peine 20 ans, et déjà en procès contre la politique environnementale de Trump
-
Taïwan: le chef de l'agence spatiale appelle à accélérer le programme satellitaire
-
Aux Philippines, la corruption autour des digues "fantômes" fait des vagues
-
Latinos, ex-militaires, retraités... la police de l'immigration américaine recrute large
-
L'Europe confrontée au trafic d'armes à blanc converties pour être létales
-
Retrouver l'origine des adultes nés de PMA: un travail de limier
-
Le marché du crédit immobilier sous la menace de l'incertitude économique
-
Au Tchad, sur les traces du "Sahara vert" de l'Ennedi
-
Pic de chaleur sur la France, de plus en plus fréquent en septembre
-
Nucléaire iranien: le retour des sanctions de l'ONU entre les mains du Conseil de sécurité
-
Trump espère sceller vendredi le sort de TikTok avec Xi
-
Canada et Mexique veulent un accord commercial avec les Etats-Unis "plus équitable et plus efficace"
-
Les géants des médias cèdent aux pressions de Trump par calcul économique
-
De premières recommandations vaccinales pour les enfants chamboulées sous Trump
-
C1: Manchester City domine Naples (2-0), Haaland cinquantième rugissant
-
C1: Rashford et le Barça domptent la furia de Newcastle
-
Ligue des champions: City et le Barça assurent, Monaco coule à Bruges
-
Wall Street atteint de nouveaux records, poussée par la Fed
-
Le cycle de l'eau "de plus en plus perturbé et extrême", alerte l'ONU
-
Gaza: nouveau véto américain au Conseil de sécurité de l'ONU
-
Après une mobilisation "réussie", Lecornu va de nouveau recevoir les syndicats
-
En Albanie, une ministre virtuelle générée par l'IA devant le Parlement
-
Ligue des champions: Monaco se noie dans la Venise du Nord
-
Attroupements, accident de voiture: la marche agitée de deux streameurs à travers la France
-
Deux soldats israéliens tués à un poste-frontière entre la Jordanie et la Cisjordanie
-
Audiovisuel public et médias Bolloré sortent le lance-flammes
-
Pornographie en ligne: un député signale Free à l'Arcom
-
Conflit en Colombie: après les guérilleros, premières condamnations d'ex-militaires
-
Après une mobilisation "réussie", l'intersyndicale met en garde Lecornu sur les suites
-
Trump se dit déçu par Poutine, à la fin de sa visite d'Etat au Royaume-Uni
-
Gaza: l'armée israélienne bombarde le nord, quatre soldats tués dans le sud

L'Ukraine à la recherche de fonds étrangers pour sa "Silicon Valley" militaire
Robots futuristes, petits drones... A Lviv, dans l'ouest de l'Ukraine, des responsables politiques et du secteur de l'armement ont arpenté le plus grand salon dédié aux technologies militaires du pays, présenté comme une vitrine du "savoir-faire" ukrainien.
Cet événement, qui s'est tenu pendant deux jours cette semaine, visait à montrer que l'Ukraine est l'un des États à la pointe de l'innovation en matière de défense depuis l'invasion russe lancée en février 2022, et à attirer des investisseurs étrangers.
"Il faut oublier la Silicon Valley (aux États-Unis), c'est le passé. L'Ukraine est le futur", a affirmé le commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, présent au salon.
L'idée que l'Ukraine puisse transmettre une expérience précieuse à ses alliés européens a gagné encore plus de force depuis l'intrusion en Pologne, dans la nuit du 9 au 10 septembre, d'une vingtaine de drones russes.
Moscou a démenti avoir visé ce pays membre de l'Otan, tandis que Varsovie a dénoncé une "provocation" russe. L'incident a, pour certains experts, mis à jour des faiblesses de l'Alliance atlantique.
Selon des observateurs ukrainiens, l'envoi d'avions de chasse et le tir de missiles pour abattre des drones ont constitué une réponse surannée et bien trop onéreuse.
Andrius Kubilius, le commissaire européen, le reconnaît: "Nous n'avons pas les capacités de l'Ukraine pour combattre une invasion de drones".
- Outils peu coûteux -
Depuis des mois, l'Ukraine est attaquée quasiment chaque nuit par des centaines de drones russes. Pour les repousser, Kiev a développé des outils peu coûteux, comme des brouilleurs électroniques et des drones d'interception.
Selon une analyse de l'AFP à partir des données de l'armée de l'air ukrainienne, plus de 80% des drones russes sont abattus. Alors que l'Otan, la semaine dernière, en a neutralisé moins de cinq sur la vingtaine ayant pénétré dans l'espace aérien polonais.
Pour produire beaucoup et à moindre frais, l'approche de l'industrie ukrainienne a été notamment de reconvertir des technologies pacifiques à des fins militaires, comme l'usage de petits drones civils pour lâcher des explosifs sur les soldats russes.
Ces drones, au bourdonnement caractéristique, étaient bien présents au salon de l'armement de Lviv.
Des robots futuristes, ressemblant à des voitures contrôlées à distance et prévus pour ravitailler ou évacuer les soldats sur le front, étaient également exposés, avec, à leurs côtés, de jeunes ingénieurs montrant sur leurs écrans la façon de relier ces engins à l'intelligence artificielle (IA).
"C'est une vitrine pour insister sur le fait que l'Ukraine est technologique, l'Ukraine se développe. Si vous faites dans la tech-défense, si vous n'êtes pas en Ukraine, vous n'êtes pas dans la tech-défense", tranche Thomas Moreau, représentant en Ukraine du GICAT, un groupement d'entreprises françaises de défense.
- Investissements "dérisoires" -
Au-delà des démonstrations spectaculaires, il reste encore beaucoup à faire.
Les investissements étrangers dans les technologies militaires ukrainiennes restent "dérisoires", souligne Iaroslav Ajniouk, PDG de The Fourth Law, qui fabrique des systèmes d'IA pour drones d'attaque.
Selon lui, la seule façon de vaincre la Russie est de remporter la course aux armements et l'Occident n'a pas compris l'urgence d'investir.
"C'est comme regarder la suite de +Don't Look Up+", dit-il, en référence à cette comédie dramatique américaine dans laquelle des scientifiques tentent d'alerter des responsables inconscients d'une catastrophe imminente.
Certains semblent néanmoins réagir.
Lors du salon de Lviv, son organisateur, Brave1, une plateforme gouvernementale, a affirmé que des entreprises étrangères avaient l'intention d'investir plus de 100 millions de dollars (plus de 85 millions d'euros) dans les technologies de défense ukrainiennes.
Swarmer, une société développant des drones pilotés par l'IA, a conclu le plus important investissement public en obtenant 15 millions de dollars (12,8 millions d'euros) auprès d'investisseurs américains.
À titre de comparaison, un député ukrainien a récemment déclaré que l'Ukraine dépensait environ 170 millions de dollars (environ 145 millions d'euros) par jour pour mener la guerre.
Des participants au salon expliquent que les investissements se heurtent aussi à des obstacles bureaucratiques, notamment une réglementation stricte qui interdit de facto les exportations en raison de pénuries.
Oleksandr Iarmak, commandant de l'unité militaire Nemesis, souligne que les soldats ukrainiens, malgré leur souhait de partager leur expérience avec leurs alliés, ont "peu de temps" pour le faire "du fait des combats quotidiens".
L'Ukraine propose d'autres solutions, comme des investissements conjoints à l'étranger. Elle a récemment annoncé un premier accord de coproduction au Danemark et affirmé que plus de 25 entreprises étrangères transféraient une partie de leur production dans le pays.
"Nous sommes en phase d'apprentissage", analyse Artem Moroz, responsable de Brave1 pour les relations avec les investisseurs. "Au fil du temps, les levées de fonds prennent de l'ampleur".
S.AbuJamous--SF-PST