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Climat: l'UE propose des flexibilités autour de son objectif 2040
Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne a proposé mercredi de maintenir son objectif de réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040, mais elle introduit des "flexibilités" face aux réticences de certains pays.
Au moment où l'Europe étouffe sous des températures extrêmes, Bruxelles a réaffirmé ses ambitions en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Il a fallu toutefois faire preuve de "pragmatisme" tant la discussion est politiquement "sensible" au sein des 27, a reconnu Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat, devant la presse à Bruxelles.
Comme elle le recommandait il y a plus d'un an, la Commission vise toujours une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.
Mais au grand dam des organisations environnementales, l'exécutif introduit de la souplesse dans le calcul, dans le but de rallier les États les plus sceptiques.
A partir de 2036, la Commission est prête à prendre en compte l'acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l'Europe.
Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l'appui, elles remettent en cause l'impact "réel" de tels crédits sur les réductions d'émissions de CO2.
"3%, ce n'est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l'étranger au lieu de financer la transition" en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.
"Mais il y a un compromis politique à trouver", concède ce spécialiste du climat. "L'enjeu, ce sera que l'Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce".
2040 est une étape cruciale pour l'Europe qui ambitionne d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
Avec à la clé des transformations majeures pour l'industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments...
- Calendrier serré -
Le plus dur commence pour la Commission qui devra convaincre les ministres de l'Environnement lors d'une discussion informelle mi-juillet avant un possible vote le 18 septembre.
Le texte sera ensuite transmis au Parlement européen où tout dépendra de l'attitude de la droite, premier groupe dans l'hémicycle.
Pour arracher un vote favorable, la Commission propose aussi deux autres souplesses: mieux récompenser les entreprises qui captent et stockent le CO2 et permettre aux Etats de compenser les secteurs où ils sont plus polluants par une meilleure prise en compte de ceux où ils sont très performants.
Bruxelles espère encore que cet objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l'ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.
Mais le calendrier paraît extrêmement serré et les négociations s'annoncent délicates tant les 27 sont divisés, dans une Europe de plus en plus à droite.
Certains États critiquent ouvertement les ambitions climatiques de l'Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.
L'Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s'en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.
D'autres soutiennent la Commission, comme l'Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l'UE pour six mois.
Les "flexibilités" de 3% envisagées par l'UE correspondent également aux exigences de l'Allemagne, dans l'accord de coalition du nouveau gouvernement.
La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s'oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.
Emmanuel Macron réclame des garanties sur la décarbonation de l'industrie et un soutien à l'énergie nucléaire, l'une des clés de cette négociation.
Mercredi, Wopke Hoekstra a brièvement évoqué la "neutralité technologique", un concept cher aux autorités françaises qui voudraient que les renouvelables et l'énergie nucléaire soient sur un pied d'égalité dans l'UE.
Du point de vue des obligations internationales, Emmanuel Macron souligne aussi que l'UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.
"Ne nous surcontraignons pas", "si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le", a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.
B.Mahmoud--SF-PST