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Seconde vie à Marseille pour le tapis rouge du festival de Cannes
Foulé pendant quinze jours par les stars du cinéma mondial, le mythique tapis rouge du festival de Cannes va désormais trouver une seconde vie, à Marseille, entre les mains de stylistes, de troupes de théâtre ou pour des défilés de mode.
"On la vend comme une +moquette feutrée simple fine rouge+, et non pas comme +le tapis de Cannes+", a expliqué à l'AFP mercredi Jeanne Ré, coordinatrice de la Réserve des arts, association "opératrice de gestion de déchets du monde créatif" que le festival paye pour "revaloriser" ses tapis.
"On ne vend pas ce tissu en jouant sur le côté marketing, puisque quoi qu'il en soit, il sera vendu au même prix. L'objectif, c'est qu'il soit accessible à un maximum d'adhérents", poursuit-elle: "Ce sont des éléments qui n'étaient pas destinés à être réutilisés. En les reconditionnant, on participe à faire baisser l'impact environnemental de l'événement, dont le festival est bien conscient".
La moquette rouge cannoise sera ainsi revendue un euro le kilogramme, "soit 33 centimes le mètre carré, c'est imbattable !", affirme-t-elle.
Dans l'entrepôt de 300 mètres carrés, dans les quartiers populaires du nord de Marseille, l'association remet en état tout type de produits récupérés auprès de théâtres, d'agences de production, mais aussi de mises en scène de défilés de mode, avant de les revendre "à des prix trois fois inférieurs à ceux du marché", précise Bonnie Guespin, la responsable des ventes.
"Avec ce tapis cannois, on fait des sacs à main classiques mais aussi des sacs pour bouteilles de vins, des bobs, des étuis à lunettes, des pièces assez uniques", explique Elsa Ramouni-Yordikian, cliente de la Réserve des arts et secrétaire de l'association Les Nippones, qui exploite des mètres de la célèbre moquette depuis plus de quatre ans.
- "Comme une star de cinéma" -
Dans une exposition intitulée "S'habiller comme une star de cinéma", l'artiste vient d'ailleurs d'exposer à Marseille ses créations faites avec le tapis 2024.
"Le fait que ça vienne d'un fameux festival et que ce soit recyclé dans la région, pour nous, ça a du sens", explique-t-elle, "ce n'est pas forcément une qualité incroyable ce tapis, mais c'est justement pour ça qu'on l'utilise". Selon la trentenaire, la production de "ce genre de matières synthétiques" ne "s'arrêtera jamais, il y en aura toujours, tout autant que de festivals, de salons, il faut donc trouver des moyens de les revaloriser".
Du dernier festival de Cannes, du 13 au 24 mai, ont ainsi été récupérés 1,5 tonne de ces tapis remplacés quotidiennement, mais aussi plusieurs mètres de tasseaux de bois, des affiches, des bâches plastiques.
Dans un coin du dépôt, plusieurs palettes du tapis rouge attendent leur sort, emballées dans des sacs poubelles noirs. Troué, marqué par les marches ou les traces de chaussures, agrafé, scotché, avec parfois une odeur d'humidité, il a déjà beaucoup subi. Mais l'antenne de Marseille de la Réserve des arts s'emploie, avec cinq salariés, à lui "donner une seconde vie", explique la coordinatrice, qui s'affaire d'abord à le nettoyer.
"En travaillant avec nous, Cannes accepte que son budget soit un petit peu revu à la hausse, parce que nous, notre action et notre savoir-faire vaut plus cher que des machines de recyclage", plaide la coordinatrice de la Réserve des arts: "Si nous n'étions pas là, elles auraient juste décomposé et déchiqueté la moquette pour en refaire des matières plastiques derrière".
W.Mansour--SF-PST