
-
Traversées de la Manche: sur la plage, la foule des élus et des déçus
-
Après des années d'expérimentations, Meta introduit la publicité sur WhatsApp
-
Nouveau cas autochtone de chikungunya en métropole, le deuxième en 2025
-
Face aux frappes israéliennes, le guide suprême iranien joue sa survie et celle de son régime
-
Faute de fonds, l'ONU doit fortement réduire son aide humanitaire
-
Attaque israélienne en Iran: quel impact sur le programme nucléaire de Téhéran?
-
Top 14: Farrell et le Racing 92, c'est déjà fini
-
Technique, vérité, John Rawls au menu du bac philo: "Je pense que ça va aller"
-
"J'ai eu très peur": en Israël, la ville de Petah Tikva sonnée par une frappe iranienne
-
Cancers de la peau: une campagne de prévention appelle à ne pas griller comme "des saucisses"
-
Crash du vol 171 d'Air India: suite de l'identification des victimes et de leurs funérailles
-
Norvège: accusé de violences sur son fils, le père de l'athlète Jakob Ingebrigtsen relaxé
-
Le salon du Bourget rattrapé par les tensions géopolitiques
-
Tourisme : un été sous le signe du soleil et de la gestion du budget
-
Turquie: le maire d'Istanbul devant la justice pour des critiques contre un procureur
-
La possible arrivée de Luca de Meo chez Kering ravit les investisseurs
-
Un médecin syrien condamné à perpétuité en Allemagne pour crimes contre l'humanité sous Assad
-
"Pour moi, il fait mieux qu'un psy": ChatGPT, le nouveau confident?
-
Piratage massif chez Adecco et cyberfraudes en série: un procès hors norme débute à Lyon
-
A Strasbourg, une salle de shoot en sursis
-
La Bourse de Paris en hausse mais attentive au conflit Iran-Israël
-
Iran/Israël : le président de la Bundesbank alerte sur les risques d'un choc pétrolier
-
Technique, vérité, Rawls...: les lycéens de terminale planchent sur le bac philo
-
Les dirigeants du G7 au défi d'une position commune sur le conflit Iran-Israël
-
Transition énergétique: refaire l'isolation ou acheter une pompe à chaleur ?
-
Les Bourses européennes ouvrent prudemment
-
Catastrophe d'Air India: le lent travail d'identification des victimes se poursuit
-
L'ONU revoit en forte baisse son plan d'aide humanitaire mondial faute de fonds
-
Mondial des clubs: le PSG poursuit sur sa lancée de champion d'Europe
-
Golf: l'Américain J.J. Spaun remporte un premier Majeur dantesque
-
L'homme accusé du meurtre d'une élue américaine capturé dans le Minnesota
-
Israël visé par des missiles iraniens après une quatrième nuit de frappes sur l'Iran
-
Trump ordonne de nouvelles opérations antimigrants à Los Angeles, Chicago et New York
-
A l'Assemblée, bataille en vue autour de la relance du nucléaire
-
L'UE appelle à éviter le protectionnisme au G7 qui démarre en plein conflit entre l'Iran et Israël
-
L'heure du verdict en Allemagne pour un médecin syrien accusé de tortures sous Assad
-
Athlétisme/violences: le père de Jakob Ingebrigtsen fixé sur son sort lundi
-
Le salon du Bourget décolle dans l'ombre du drame d'Air India
-
Quatrième nuit de frappes israéliennes sur l'Iran
-
Mondial des clubs: le PSG garde l'élan de la C1 et écrase l'Atlético Madrid (4-0)
-
Les dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada en plein conflit entre Iran et Israël
-
Orages: la vigilance orange levée dimanche soir
-
F1: George Russell (Mercedes) remporte le GP du Canada, accrochage entre les McLaren
-
Le directeur général de Renault, Luca de Meo, va quitter l'entreprise (groupe)
-
Natation: Kirpichnikova assure sur 1500 m nage libre aux championnats de France
-
Mondial des clubs: le Bayern ne fait qu'une bouchée des kiwis d'Auckland
-
Hand: Magdebourg champion d'Europe, et d'Allemagne
-
Basket: Paris prend brillamment les devants en finale de l'Elite
-
Judo: le Français Joan-Benjamin Gaba sacré champion du monde en -73 kg
-
Les dirigeants du G7, dont Trump, se réunissent au Canada sur fond de tensions au Moyen-Orient

Arrêt du chantier ou pas: décision-clé jeudi sur le sort de l'A69
Le bitume n'a pas encore été coulé, mais le tracé est en partie réalisé. La justice administrative doit annoncer jeudi si elle met à l'arrêt le colossal chantier de l'A69 qui déjà s'étend sur des dizaines de kilomètres entre Toulouse et Castres, retoquant alors la première infrastructure routière de cette envergure en France.
Sur le terrain, les récurrentes actions et manifestations d'opposition se sont taries dans l'attente de la décision du tribunal administratif de Toulouse. Si deux "écureuils" occupent encore un arbre marqué pour être abattu, les militants contre l'A69 patientent sereinement et se disent "très confiants".
Il faut dire que par deux fois, la rapporteure publique, dont les avis sont régulièrement suivis, a demandé au tribunal administratif de Toulouse "l'annulation totale" de l'arrêté préfectoral qui a permis d'entamer le chantier en 2023.
À l'audience du 18 février, cette magistrate, Mona Rousseau, a réaffirmé que les gains espérés de la future autoroute n'étaient pas suffisants pour établir une "raison impérative d'intérêt public majeur" (RIIPM) justifiant les atteintes à l'environnement commises par le projet.
Pour ses promoteurs, cet axe de 53 km vise avant tout à désenclaver "le bassin de vie" du sud du Tarn, qui "a besoin de se connecter aux équipements de la capitale régionale" Toulouse, comme l'aéroport ou les hôpitaux, a souligné Yasser Abdoulhoussen, directeur de projet, chargé du pilotage de l'A69 à la préfecture du Tarn.
Aussi, à moins que le tribunal ne décide de reporter sa décision, de ne se prononcer que partiellement ou de s'en remettre au Conseil d’État, deux possibilités s'offrent à lui: annuler ou non l'arrêté préfectoral, ce qui engendrerait soit l'arrêt immédiat du chantier, soit, à l'inverse, la poursuite normale des travaux de l'autoroute dont l'ouverture était initialement prévue fin 2025.
Quelle que soit la décision, il y aura un appel puis sans doute un recours devant le Conseil d’État. "Donc on va en parler encore pendant des années", explique à l'AFP Julien Bétaille, maître de conférences en droit de l'environnement à l'université Toulouse Capitole.
- "Sursaut prometteur" -
Si les anti-A69 obtiennent gain de cause, ce sera un "message fort pour la justice environnementale", estime l'une de leurs avocates, Alice Terrasse, qui espère "un sursaut prometteur" du tribunal.
"Juridiquement, ce ne serait pas une surprise", commente M. Bétaille, qui juge que cette décision serait "logique" au regard de "l'évolution de la jurisprudence" et du "contexte de changement climatique, d'érosion de la biodiversité".
Mais "statistiquement", ce serait une "anomalie", reprend-il, car "dans tout l'historique de la jurisprudence sur les autoroutes en France, aucun projet autoroutier n'a été annulé pour des raisons environnementales".
Pour l'expert, cela signifierait qu'"un verrou a sauté dans la mentalité du juge administratif", qui accepterait ainsi "de s'attaquer aux autoroutes".
De fait, ce serait la première fois en France qu'une infrastructure routière d'une telle importance est interrompue par un jugement, et non par une décision politique, comme l'abandon du projet d'A45 Lyon/Saint-Étienne en 2018.
Le cas du contournement du village touristique de Beynac, en Dordogne, retoqué par la justice administrative, concerne un ouvrage de moindre envergure, avec un budget initial plus de dix fois inférieur aux 450 millions d'euros que doit coûter l'A69.
- "Plusieurs millions d'euros" -
Plaidant pour la poursuite du chantier, Atosca, constructeur et futur concessionnaire de l'autoroute, affirme avoir "désormais concrétisé plus de 300 millions d'euros, soit 65% du budget total du chantier".
En outre, l'arrêt du chantier serait coûteux, font valoir l’État et Atosca. Il faudrait stabiliser des ouvrages en cours de réalisation, protéger ceux déjà édifiés, surveiller des matériels entreposés ou encore installer des clôtures autour des bassins et fossés ouverts.
Cette sécurisation du chantier, ajoutée à l'application des clauses de suspension du contrat, coûterait plusieurs millions d'euros, ajoutent-ils.
Dans l'hypothèse d'une décision favorable à l’État et Atosca, le chantier de l'A69 se poursuivrait au moins jusqu'à une décision en appel, qui prendrait plusieurs mois.
Dans ce cas-là, "on prendra acte que la justice n'applique pas le droit et qu'il va falloir se débrouiller autrement", a déclaré Geoffrey Tarroux, du collectif La Voie est libre. "Mais la lutte continuera."
H.Nasr--SF-PST