
-
La Bourse de Paris en nette baisse, entre résultats et surtaxes américaines
-
Prisons: 84.951 détenus au 1er juillet, nouveau record
-
Sécheresse: en Charente, des pêcheurs sauvent des poissons d'un "désert"
-
L'Ademe, dernier recours pour contenir les risques environnementaux sur les "sites pollués orphelins"
-
Montréal/Toronto: Gauff et Zverev peinent mais passent en 8es
-
Biodiversité: une scientifique au chevet des prairies des Hautes-Alpes
-
Les fermiers sud-africains si chers à Trump, premières victimes de ses taxes douanières
-
L'aéroport londonien de Heathrow chiffre son plan d'agrandissement à 49 milliards de livres
-
Mondiaux de natation: Yu Zidi, 12 ans, "très émue" après une médaille historique
-
Le sud du Pérou enseveli sous une tempête de sable et de poussière
-
Nayib Bukele, le "dictateur cool" autoproclamé
-
Trump met à jour ses surtaxes, le Canada et la Suisse durement touchés
-
Le Salvador permet au président Bukele de se représenter indéfiniment
-
Le Salvador prépare une réforme pour permettre la réélection indéfinie de Bukele
-
Trump impose de nouveaux droits de douane à des dizaines de pays
-
Le créateur de "Peaky Blinders" écrira le scénario du prochain James Bond
-
F1: Max Verstappen restera chez Red Bull en 2026
-
Wall Street termine en baisse malgré de bons résultats d'entreprises
-
Justin Timberlake annonce souffrir de la maladie de Lyme
-
Dernières heures de négociations avant l'entrée en vigueur des droits de douane de Trump
-
Pollution aux PFAS: le gouvernement met en ligne des résultats d'analyses de l'eau
-
"Mécontentement" de Trump face aux projets de reconnaissance d'un Etat palestinien
-
Jeux vidéo: Battlefield sort l'artillerie lourde en octobre pour contrer Call of Duty
-
Nicaragua : un sandiniste historique incarcéré pour corruption
-
Accord EU-USA: Bayrou juge que la France a été "un peu seule"
-
Renault compte accélérer au deuxième semestre avec son nouveau patron François Provost
-
Le Liban déterminé à retirer ses armes au Hezbollah, assure son président
-
La junte birmane annonce la levée de l'état d'urgence, avant les élections
-
L'émissaire de Trump se rend vendredi à Gaza ravagée par la guerre
-
Maltraitance animale: plainte de L214 contre l'abattoir de Porto-Vecchio
-
Une étude révèle que la pomme de terre descend de la tomate
-
Inquiets pour leur avenir, les Français se ruent sur l'assurance vie
-
LGV Sud-Ouest: des collectivités poussent pour le maintien du financement du projet
-
"107 jours": Kamala Harris va raconter dans un livre sa campagne express de 2024
-
Plus d'un Français sur cinq jette des déchets sur l'autoroute, selon une étude
-
Safran choisit la France pour une nouvelle usine de freins carbone
-
Malformation de leur enfant: une famille perd son procès contre Bayer
-
Moins d'eau et moins de "clim": comment l'hôtellerie teste la sobriété
-
L'envoyé de Trump rencontre Netanyahu, Israël face à des critiques accrues
-
Le taux du Livret A baisse à 1,7% le 1er août
-
Les léopards de mer "chantent" des comptines
-
La Bourse de Paris termine dans le rouge, minée par les résultats d'entreprises
-
Grand test pour Trump à quelques heures de l'entrée en vigueur des droits de douane
-
Tour de France femmes: Maeva Squiban remporte la 6e étape, Le Court reste en jaune
-
Trop tôt ? Les performances de Yu Zidi, 12 ans, divisent aux Mondiaux de natation
-
Corse: un accident de petit train touristique fait 18 blessés dont 4 graves
-
Les 35e nuits des étoiles à la découverte des océans du ciel
-
Trump et ses taxes douanières, cailloux dans les santiags en autruche "made in USA"
-
Tour de France: alerte sur la maigreur des coureuses et leur santé
-
Feux de forêts: des rejets dans l'atmosphère particulièrement élevés depuis le début de l'été

Branches mortes, moquette recyclée: "Art Paris" rejoint la vague verte
Matériaux recyclables, consommation énergétique réduite, écorces, poussière et peaux mortes: la foire d'art contemporain "Art Paris" démarre jeudi avec l'écologie comme boussole et la nature au cœur du processus artistique.
L'objectif est clair: "Réduire de 20% notre impact environnemental par rapport à l'année dernière", dit à l’AFP le commissaire général de la foire, Guillaume Piens.
L'événement se tient jusqu'à dimanche au Grand Palais éphémère, structure provisoire installée près de la Tour Eiffel en attendant la fin des travaux de restauration du Grand Palais, qui doit rouvrir en 2024.
"Nous avons numérisé des documents pour limiter l'usage de papier, refait la +homepage+ du site qui consommait beaucoup d'énergie. Pour les VIP, il y aura cette année une flotte de véhicules électriques", mais aussi un "restaurant sans viande" ou encore du champagne servi "dans des coupes en amidon de maïs", détaille-t-il.
Le passage à un éclairage plus économe devrait aussi permettre de réduire la facture d'électricité de "62,5%". Les trois tonnes de coton gratté qui recouvre les murs, ainsi que les trois tonnes de moquettes, habituellement brûlées après utilisation, seront recyclées pour l'usage du BTP, assure le directeur d'"Art Paris".
L'édition 2022 veut prendre ce virage écologique afin de réduire sa production de déchets, qui était de 16 tonnes l'année dernière, avec l'accueil de plus de 70.000 visiteurs.
L'organisation a donc misé sur "l'éco-conception": les postes polluants ont tous été identifiés et des alternatives trouvées.
Concernant l'acheminement des œuvres d'art, si son empreinte carbone globale n'a pas été précisément déterminée, les galeries ont joué le jeu du transport collectif pour diminuer le nombre de camions nécessaires et opté pour un emballage plus écologique.
- "Effet générationnel" -
Côté artistique, plusieurs exposants ont rejoint "spontanément" le mouvement en misant sur des créations consacrant la nature, remarque Alfred Pacquement, commissaire indépendant.
Des précurseurs du genre, en avance sur les préoccupations de leur époque, reviennent ainsi sur le devant de la scène. La jeune garde, plus politisée et en accord avec son temps, est propulsée sous les projecteurs avec des lithographies montrant la fonte des glaces, des structures en relief issues du recyclage, ou des paysages exposés au changement climatique.
"Le thème aurait pu paraître ringard il y a dix ou quinze ans. Aujourd'hui, les artistes sont moins timides par rapport à ce sujet", souligne M. Pacquement, parlant d'un "effet générationnel" lié à l'actualité.
"Quand on est artiste", s'intéresser aux "enjeux de son époque est inévitable", confirme Alice Audouin, commissaire associée, qui parle d'une "génération (d'artistes) née avec la crise écologique".
Les "poissons tranchés" d'Elsa Guillaume, qui évoquent de la nourriture reconstituée, renvoient à "l'industrialisation et à la pêche intensive". La pyramide de jerricanes de Romuald Hazoumé fait quant à elle référence à l'exploitation massive du pétrole en Afrique, détaille Mme Audouin.
D'autres utilisent des matières naturelles comme la poussière, la rouille ou "de la peau morte récupérée chez des podologues", pour traduire leur engagement.
"Je récolte mes matériaux et mes idées dans la forêt", raconte Vincent Laval, autre artiste se disant "éco-responsable" et "militant". "Écorces d'arbres abattus", "vraie fourmi sur une calebasse" et même un gong en branches mortes tressées: autant d'objets "oubliés" auxquels il veut donner une seconde vie.
Nombre d'artistes contribuent en outre financièrement à des actions en faveur de la préservation de l'environnement, en reversant une partie du fruit de leurs ventes.
Les futurs acquéreurs d'une pièce de la série "Amazonia" de Lucy et Jorge Orta deviendront ainsi "propriétaires moraux" et "protecteurs symboliques" d'un mètre carré de forêt amazonienne, sur un hectare acquis par le couple, explique sa galeriste Marguerite Milin.
C.AbuSway--SF-PST