-
Brandt: liquidation judiciaire prononcée, quelque 700 emplois supprimés
-
Nobel: depuis Oslo, Machado assure qu'elle ira au bout de sa lutte au Venezuela
-
A69: Début d'une audience décisive devant la cour administrative d'appel de Toulouse
-
Les inondations meurtrières en Asie favorisées par le dérèglement climatique, indique une étude
-
Comment arrêter un antidépresseur ? Une question toujours dure à trancher
-
Une course effrénée vers les grands requins blancs d'Australie
-
Le Portugal en grève contre une réforme du code du travail
-
Chez France Travail, des psychologues face à la tâche immense de panser les blessures de travail
-
États-Unis et Japon mènent des exercices aériens conjoints après des patrouilles Chine-Russie
-
À Rungis, sangliers et chevreuils s'imposent timidement au menu des fêtes
-
Coupe NBA: les Spurs dominent les Lakers, iront à Las Vegas "pour faire du bruit"
-
Trump veut que CNN change de mains avec la vente de Warner Bros Discovery
-
Coupe NBA: Wembanyama devrait revenir pour la demi-finale à Las Vegas
-
Le trafic d'animaux vivants a atteint de nouveaux records, selon Interpol
-
Champions Cup: le Rochelais Leyds, "un des rares" à se "réjouir d'aller en Afrique du Sud"
-
Le Mexique criminalise la vente de cigarettes électroniques
-
Ski alpin: aux JO, Sofia Goggia est "en mission" médaille, pas là "pour discuter"
-
Ski alpin: au JO, Sofia Goggia est "en mission" médaille, pas là "pour discuter"
-
Shell poursuivi au Royaume-Uni par des survivants d'un typhon aux Philippines
-
Biathlon: Dorothea Wierer, les JO-2026 et surtout l'après dans le viseur
-
Amnesty accuse le Hamas d'avoir commis des crimes contre l'humanité le 7-Octobre et par la suite
-
Coupe NBA: les Spurs dominent les Lakers pour voir Las Vegas
-
Birmanie: une frappe aérienne de la junte sur un hôpital fait 31 morts
-
L'opposante vénézuélienne Machado réapparaît à Oslo après presque un an de clandestinité
-
L'interdiction du voile à l'école pour les fillettes au menu des députés autrichiens
-
Thaïlande-Cambodge: pas de signe d'apaisement avant l'appel de Trump
-
L'Eurogroupe élit son nouveau chef, en plein débat sur les avoirs russes
-
Grève générale au Portugal contre une réforme du code du travail
-
Le jeu français "Clair Obscur: Expedition 33" grand favori des Game Awards à Los Angeles
-
L'heure des réquisitions a sonné pour l'anesthésiste de Besançon
-
L'A69 devant la cour d'appel, audience cruciale pour l'avenir du chantier
-
Reprise en coopérative ou liquidation: Brandt va être fixé sur son sort
-
L'opposante vénézuélienne Machado réapparaît à Oslo au lendemain de son Nobel de la paix
-
Taux d'intérêt américains: la Fed lâche du lest contre l'avis de plusieurs responsables
-
Bolivie: l'ex-président Luis Arce arrêté dans une affaire de corruption présumée
-
Trump annonce que les Etats-Unis ont saisi un pétrolier au large du Venezuela
-
Ligue des champions féminine: Lyon vainqueur de Manchester United, proche de la qualification
-
Ligue des champions: Le Paris SG tenu en échec, le Real en crise
-
Ligue des champions: Manchester City renverse le Real Madrid, Xabi Alonso en grand danger
-
Ligue des champions: la Juve se sort difficilement du piège Pafos (2-0)
-
Ligue des champions: Arsenal poursuit son sans-faute à Bruges
-
Ligue des champions: le PSG accroché à Bilbao mais tout près de la qualification
-
Mondial de hand: les Bleues prennent une revanche étincelante pour aller en demies
-
Wall Street termine en hausse, satisfaite par la Fed
-
RDC: la ville stratégique d'Uvira largement contrôlée par le M23, une "gifle" infligée à Washington
-
Le Premier ministre espagnol appelle à "élever la voix" pour ne pas "oublier" les Palestiniens
-
Google promet une recherche avec IA plus profitable pour les médias
-
Machado attendue à Oslo jeudi, au lendemain de la remise de son Nobel de la paix
-
Dermatose: les syndicats proposent un protocole expérimental, nouveau cas dans les Hautes-Pyrénées
-
Ligue 1: Nantes a fini par perdre patience et limoge Castro
Kenya: un "marais artificiel" purifie les eaux usées fétides d'une prison
Quelque part sur la route qui longe la côte kényane au nord de Mombasa, où s'égrènent villages, plages et complexes hôteliers, les usagers de la route étaient jusqu'à récemment submergés par une odeur pestilentielle. Chacun connaissait alors sa localisationexacte.
"Vous saviez toujours que vous étiez proche de la prison Shimo la Tewa", confirme Stephen Mwangi, un scientifique travaillant pour le gouvernement, qui vit depuis des décennies dans cette partie de la côte au bord de l'océan Indien.
L'odeur ne venait pas directement de cet établissement pénitentiaire de haute sécurité qui héberge des milliers de détenus mais de son système d'eaux usées, qui, saturé, était bouché et fuyait.
Chaque jour, des dizaines de milliers de litres d'eaux usées se frayaient un chemin jusqu'à la crique toute proche de Mtwapa, qui se jette dans l'océan.
La pollution menaçait les réserves de poissons, les hôtels du bord de mer, de même que, plus au large, les récifs coralliens du parc marin de Mombasa, un haut lieutouristique local.
Les habitants se pinçaient le nez lorsqu'ils atteignaient le pont traversant la crique mais dans l'enceinte de la prison, la puanteur était insoutenable.
Les logements administratifs utilisés par les gardiens et les infirmiers avaient été déclaré inhabitables et abandonnés en raison de la menace sur la santé de ces occupants.
"Ceux qui vivaient (dedans) étaient vraiment affectés par l'odeur", affirme Erick Ochieng, le responsable adjoint de la prison de Shimo la Tewa. "Ce n'était pas bon".
- Utiliser la nature -
Pour résoudre de manière durable ce problème, une approche éco-responsable et bon marché est actuellement mise en place pour traiter ces eaux usées : un marais artificiel.
Un grand bassinest ainsi en train d'être creusé dans le sol, dans l'enceinte de la prison. Le système, simple et efficace, permettra de reproduirela façon dont la nature nettoie les eaux polluées grâce à l'action de la végétation aquatique, du sol et des microbes.
Une fois le système entièrement opérationnel - d'ici fin avril -, les eaux usées passeront d'abord par une fosse septique améliorée, où liquides et solides seront séparés.
De là, les liquides s'infiltreront dans des lits souterrains faits de sable et de gravier, filtrant les pathogènes et autres impuretés.
Le produit final devrait non seulement être sainpour les eaux de la crique, mais permettre aussi d'irriguer des fermes et des bassins à poissons aux alentours de la prison, note Stephen Mwangi, qui travaille pour l'Institut kényan de recherche sur la mer et la pêche, impliqué dans le projet.
Des roseaux plantés à la surface aideront également à la filtration et absorberont par ailleurs les nutriments du sous-sol. Leur développement doit attirer les oiseaux et autres animaux, tout en embellissant la zone.
"Il n'y aura pas d'odeur. Nous aurons au contraire un très bon environnement", ajoute M. Mwangi.
- Respectueux du climat -
Le programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP), qui soutient le projet, estime que les marais artificiels offrent une solution abordable et modulablepour l'assainissement, tout en stockant du carbone et en aidant à rafraîchir la planète.
GreenWater, l'entreprise kényane qui construitle projet de Shimo la Tewa, a ainsi conçudes marais éco-responsables pour des écoles, des maisons, des entreprises et des fermes. Et l'idée pourrait essaimerailleurs sur la côte.
Les régions côtières abritent 40% de la population mondiale et font partie de zones les plus densément peuplées de la planète, selon l'UNEP.
Les criques et les anses qui parsèment la côte kényane sont théoriquement nettoyées en permanence par les marées, pointe l'écologiste David Obura.
"Le problème c'est que maintenant avec tellement de monde, et tellement de pression (...) cela ne marche plus", poursuit le directeur de CORDIO Afrique de l'Est, un institut de recherche sur les océans basé au Kenya.
Les eaux usées qui se déversent dans les criques autour de Mombasa - plus vieille ville kényane et deuxième en taille - sont emportées vers le nord par les vents et les courants, souillant les plages et abîmant les coraux.
Pour M. Obura, il n'est pas trop tard pour repenser les systèmes d'eaux usées des grandes villes comme Mombasa, et les marais artificiels représentent un "outil clé" pour les décideurs qui veulent combattre la pollution.
"Il nous faut des solutions locales utilisant des systèmes naturels, et ensuite je pense que nous pourrons vraiment résoudre certains de ces défis".
N.Shalabi--SF-PST