
-
Venezuela: l'armée dans les rues pour initier les civils, menaces de Trump
-
Valeurs traditionnelles et hautes technologies: la Russie a relancé l'Intervision, sa version de l'Eurovision
-
Espagne: le Real Madrid reçu cinq sur cinq, Mbappé inarrêtable
-
Foot: Manchester United bat Chelsea (2-1) dans un match riche en péripéties
-
L1: Lens fait tomber la foudre sur Lille et redevient maître du Nord
-
Bernard Arnault sonne la charge contre la taxe Zucman
-
Top 14: Lyon enchaîne, Toulouse craque, centenaire heureux à Clermont
-
Top 14: Lyon enchaîne, centenaire heureux à Clermont, festival d'essais à Chaban
-
Angleterre: le derby pour Liverpool, le soulagement pour Manchester et Amorim
-
Rugby: encore raté pour les Bleues, qui tombent avec honneur en demi-finale du Mondial
-
Mondiaux de cyclisme: Paul Seixas, la découverte en accéléré
-
L'influenceur Jeremstar en garde à vue après une action anticorrida dans les arènes de Nîmes
-
Rugby: encore raté pour les Bleues, qui tombent avec honneur en demi-finales du Mondial
-
Les "yeux de l'Otan" scrutent le ciel pour prévenir toute menace russe
-
F1-Azerbaïdjan: Verstappen brille dans le chaos, McLaren à la peine
-
Allemagne: Kane voit triple pour le quatre à la suite du Bayern
-
Matignon propose à l'intersyndicale une rencontre avec Lecornu mercredi
-
Des Américains domineront le conseil d'administration de TikTok aux Etats-Unis, affirme la Maison Blanche
-
L'Inde s'inquiète des frais astronomiques de visas pour la tech imposés par Trump
-
Mondiaux d'athlétisme: avec Chebet, Kipyegon et Wanyonyi, la soirée en or du demi-fond kényan
-
Bure: une manifestation antinucléaire rassemble des centaines de personnes
-
Athlétisme: Emmanuel Wanyonyi, le berger kényan devenu roi du 800 m
-
Sous les bombardements israéliens à Gaza-ville, la mort ou le difficile exode
-
Afghanistan: le couple de Britanniques âgés libéré par les talibans arrivé à Londres
-
Angleterre: Liverpool vainqueur du derby et de ses cinq premiers matches
-
Plusieurs grands aéroports européens perturbés par une cyberattaque
-
Ligue 1: Geronimo Rulli, le mur marseillais
-
"Un gros challenge": David Guetta s'offre son premier Stade de France en 2026
-
Les Mondiaux de cyclisme au Rwanda, une grande première en Afrique
-
Ligue 1: Lucas Chevalier, déjà classique au PSG
-
Matignon propose à l'intersyndicale une rencontre avec Lecornu mercredi, selon des sources syndicales à l'AFP
-
Italie: le mousseux d'Asti réduit sa production face aux tempêtes des marchés
-
La menace plane à nouveau sur les calèches de Central Park
-
Mondial-2026: en Chine, les droits de douane de Trump plombent les commandes
-
Mondial de rugby: les Bleues pour faire tomber les invincibles et leur plafond de verre
-
Athlétisme : Keely Hodgkinson, "badass" sur la piste sans se prendre au sérieux
-
Afghanistan: un couple de Britanniques âgés libéré par les talibans attendu à Londres
-
Le parquet vénézuélien réclame une enquête de l'ONU sur les bateaux détruits par les Etats-Unis
-
Trump évoque des progrès sur TikTok et annonce qu'il ira en Chine
-
Trump impose des frais de 100.000 dollars par an pour un visa emblématique de la tech
-
Des experts nommés sous Trump sèment les doutes sur les vaccins contre le Covid-19
-
Ligue 1: Tessmann soulage Lyon
-
Argentine: Milei sur la défensive dénonce une "panique politique" visant ses réformes et le peso
-
Wall Street termine la semaine en hausse
-
Inquiétude et tensions parmi les éleveurs bovins face à un nouveau foyer de dermatose nodulaire
-
Le procès de militants du suicide assisté, tribune pour l'aide à mourir
-
Vidéo d'une femme violentée par la police à Marseille: le parquet ouvre une enquête
-
Affaire Kimmel : des humoristes américains dénoncent la "censure"
-
La Bourse de Paris termine la semaine stable
-
Les avions de l'Otan interceptent trois MIG-31 russes dans le ciel estonien

Air pur et surplus d'énergie: l'Irak veut traiter le gaz issu du torchage
Dans le sud de l'Irak, les flammes s'échappant des cheminées des champs pétrolifères font partie du paysage depuis des décennies. Mais si les autorités veulent désormais en finir avec le torchage du gaz, la route est encore longue.
Aussi vieille que l'industrie pétrolière, cette pratique extrêmement polluante consiste à brûler le gaz s'échappant lors de l'extraction de brut et reste moins coûteuse que de traiter le gaz associé pour le commercialiser.
Possédant d'immenses réserves d'hydrocarbures, l'Irak est selon la Banque mondiale le deuxième pays du monde à recourir autant à ce procédé, juste derrière la Russie.
"Capturé et traité, le gaz torché pourrait fournir de l'électricité à trois millions de foyers", assure Yesar Al-Maleki, analyste au Middle East Economic Survey (MEES), déplorant des "milliards de dollars de pertes" pour un pays confronté à une crise énergétique.
L'Irak traite chaque jour seulement la moitié de la quantité totale de gaz s'échappant de ses infrastructures pétrolières, soit 1,5 milliard de pieds cubes de gaz.
- "Argent brûlé dans les airs" -
En décembre, le ministre du Pétrole Ihsan Ismail a promis de réduire de 90% le torchage du gaz d'ici 2024.
Malgré des contrats avec plusieurs entreprises étrangères, dont le géant français Total, ces ambitions pourraient se heurter à la bureaucratie freinant généralement toute réforme, dans un pays tirant 90% de ses recettes de l'or noir.
De fait, ces deux dernières années, les autorités ont seulement réduit de 5% la quantité de gaz brûlé.
Le torchage, "c'est de l'argent brûlé dans les airs et encore plus de pertes financières avec les importations de gaz des pays voisins", regrette M. Maleki.
Le paradoxe est d'autant plus frappant que l'Irak importe 750 millions de pieds cubes de gaz par jour de l'Iran voisin pour alimenter ses centrales électriques, Téhéran fournissant à Bagdad un tiers de ses besoins.
Cette dépendance se ressent au quotidien: l'Iran coupe ou réduit parfois son approvisionnement et l'Irak peine à répondre à la demande électrique. Dans les foyers, les délestages électriques sont courants.
Bassora abrite les cinq plus grands champs pétroliers d'Irak, selon la Banque mondiale. La Basra gas company récupère un milliard de pieds cubes du gaz émis, soit les deux tiers du gaz traité quotidiennement.
Le consortium veut "accroître la capacité de traitement à 1,4 milliard de pieds cubes", indique à l'AFP Malcolm Mayes le directeur général du groupe (détenu à 51% par la South Gas Company (SCG) du ministère irakien du Pétrole, 44% Shell et 5% Mitsubishi).
Pour cela, deux nouvelles stations de traitement entreront en service, "en 2023, la première en mai et la deuxième en novembre", ajoute-t-il.
- "Électricité plus propre" -
L'Irak a aussi signé un méga-contrat avec TotalEnergies, prévoyant notamment la construction d'une "unité de traitement du gaz issu du torchage sur trois champs pétroliers", indique le groupe français à l'AFP.
"Le lancement de l'usine est prévu en 2026", a précisé le groupe.
Outre une "réduction des émissions de CO2", le gaz collecté alimentera les centrales de la région pour "une électricité plus propre", selon TotalEnergies.
Selon Bagdad, 300 millions de pieds cubes seront d'abord collectés par jour, puis le double dans un deuxième temps.
Les équipes de Total sont déjà sur le terrain pour des études préliminaires.
Evoquant ce contrat, les autorités irakiennes assuraient mi-février que certaines clauses "nécessitaient du temps et ne pouvaient être exécutées ou réglées dans des délais courts", notamment la répartition des investissements - 40% pour l'Irak et 60% pour Total.
Pour un employé du secteur, la coopération avec des entreprises étrangères "permet de développer nos compétences, essoufflées par des années de guerre, de négligence et l'émigration des spécialistes irakiens".
Parmi les initiatives similaires, un projet confié à des entreprises chinoises pour 300 millions de pieds cubes est à moitié achevé dans la province de Missane (sud-est).
En attendant, les habitants doivent vivre avec les conséquences environnementales du torchage, source de pollution et d'émissions de gaz à effet de serre.
"Tout est pollué à cause de ces feux, l'eau, les animaux, tout meurt", confie Salem, berger de 18 ans, dans son village de Nahr Ben Omar, au pied d'un champ pétrolier de Bassora, d'où s'échappent une épaisse fumée noire.
A.Suleiman--SF-PST