
-
La Cour suprême américaine ouvre la voie aux licenciements massifs de fonctionnaires voulus par Trump
-
Inondations au Texas: une centaine de morts, 161 personnes manquent à l'appel
-
Faste royal et "entente amicale" au premier jour de la visite d'Etat de Macron au Royaume-Uni
-
Mondial des clubs: Chelsea et Joao Pedro brisent le rêve de Fluminense
-
Energie: le Sénat approuve à nouveau sa loi de programmation, malgré la discorde gouvernementale
-
Wall Street termine sans grand entrain face aux menaces commerciales de Trump
-
Inondations au Texas: près de 110 morts, les sauveteurs éprouvés
-
Le comédien André Dussollier rejoint RTL à la rentrée
-
Trump menace d'une nouvelle volée de droits de douane, cuivre en tête
-
Mondial des clubs: pour Kylian Mbappé, des retrouvailles douces-amères avec le PSG
-
Des incendies font rage dans le sud, les flammes atteignent Marseille
-
Trump annonce une nouvelle rencontre avec Netanyahu pour mettre fin à la "tragédie" de Gaza
-
Trump menace d'une nouvelle volée de droits de douane
-
Wimbledon: première frayeur pour Sabalenka, Alcaraz coule le dernier espoir britannique
-
Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb et la réintroduction sous conditions d'un pesticide
-
Euro-2025: la jeunesse au pouvoir dans la défense des Bleues
-
Le journaliste Julien Arnaud rejoint BFMTV, où Marc Fauvelle remplacera Benjamin Duhamel
-
Tour de France: Kévin Vauquelin, à l'aise dans la cour des grands
-
Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb-Menonville et la réintroduction sous conditions d'un pesticide
-
Incendie dans l'Hérault: l'autoroute A9 fermée dans les deux sens entre Sète et Agde
-
Tour de France: à Rouen, Pogacar atteint le mur du cent
-
La Bourse de Paris termine en hausse après les dernières annonces de Trump
-
Chanel: un hiver confortable et glamour avant l'arrivée de Matthieu Blazy
-
Wimbledon: Sabalenka échappe de peu à une élimination choc
-
Tour de France: Tadej Pogacar remporte la 4e étape à Rouen, la 100e victoire de sa carrière
-
Hausse de la pauvreté : l'exécutif répond soutien à l'emploi et aux entreprises
-
Incendie au nord de Marseille: le feu a gagné la ville
-
A Windsor, accueil chaleureux du roi Charles pour la visite d'Etat de Macron
-
La Bulgarie, 21e pays à adopter l'euro
-
Foot: Lyon, dos au mur, plaide en appel devant la DNCG
-
Agriculture: la loi Duplomb-Menonville entrevoit le bout du tunnel parlementaire, sans éteindre la controverse
-
Tour de France: le carton jaune de la discorde
-
Wall Street dans l'attente de nouvelles annonces douanières
-
Pratiques commerciales trompeuses: un an de prison avec sursis pour l'influenceuse Rym Renom
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé
-
Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné: le procès d'anciens dirigeants s'est ouvert
-
Euro-2025: dans la défense des Bleues, place à la jeunesse
-
Trente ans après, des milliers de personnes marchent vers Srebrenica
-
Tour de France: Evenepoel à la recherche du temps perdu
-
Stockage des déchets radioactifs: le projet Cigéo franchit une nouvelle étape
-
Gaza: les pourparlers en vue d'un cessez-le-feu vont "prendre du temps", dit le Qatar
-
Tapis rouge et tour en calèche : Macron en visite d'Etat au Royaume-Uni
-
Rentrée de France Télévisions: bouger pour ne pas décliner
-
Les médecins hospitaliers réclament la revalorisation promise des astreintes
-
Vendée Globe: Jean Le Cam dit stop après six participations
-
Encéphalite à tiques: les cas risquent d'augmenter en France
-
Feux de forêts: la Syrie appelle l'UE à l'aide
-
Macron accueilli en grande pompe au Royaume-Uni pour une visite d'Etat
-
Saison record 2024-2025 pour Radio France, avec Inter en tête
-
Clijsters, Court, Goolagong: avant Bencic, ces mères qui ont brillé en Grand Chelem

Agriculture: le Parlement adopte la loi Duplomb et la réintroduction sous conditions d'un pesticide
Le Parlement a définitivement adopté mardi la loi agricole Duplomb-Menonville, qui a fracturé l'Assemblée nationale, notamment sur sa mesure de réintroduction dérogatoire d'un pesticide de type néonicotinoïde.
Initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), la proposition de loi, adoptée par 316 voix contre 223 lors d'une dernière séance tendue à l'Assemblée, est présentée comme l'une des réponses à la colère des agriculteurs de l'hiver 2024.
Réclamée par la FNSEA, syndicat agricole leader, et ses alliés des Jeunes agriculteurs qui ont salué tous deux après le vote "un premier pas pour relancer notre appareil de production agricole", la loi est critiquée par la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole français.
Ce texte "entérine qu'une majorité d'élus continue à promouvoir un modèle agro-industriel qui ne répond en rien aux attentes du monde paysan. Toute la colère qui nous a fait descendre dans la rue l'an dernier, c'était pour demander un revenu digne", a réagi Fanny Métrat, porte-parole de la Confédération paysanne.
La mesure la plus clivante prévoit la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes.
- Les filières fixées à l'automne ? -
L'acétamipride est interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu'en 2033. Ses effets sur l'humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d'études d'ampleur.
Le produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre "un tueur d'abeilles".
Le texte prévoit une réintroduction sans délai, avec toutefois une clause de réexamen par un conseil de surveillance, trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d'autorisation sont toujours remplis.
La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard (LR), a salué sur X "un grand pas pour la reconquête de notre souveraineté alimentaire".
Le rapporteur LR Julien Dive a lui souligné dans l'hémicycle les garde-fous du texte et estimé que les terres concernées par la mesure sur l'acétamipride atteindraient au maximum 500.000 hectares, soit "1,7% des surfaces agricoles".
L'ONG Greenpeace a dénoncé dans un communiqué "un jour noir pour la santé publique et l'environnement". L'association Agir pour l'Environnement estime elle "qu'en renonçant à écouter les alertes de la communauté scientifique, une majorité parlementaire de circonstance verse dans un +trumpisme en marche+"
- "Bataille de l'opinion" -
La gauche et les écologistes se sont frontalement opposés au texte. C'est un "recul majeur", a jugé la députée socialiste Mélanie Thomin.
Il "légalise des pesticides mortifères, organise la privatisation des ressources en eau, exonère de toutes les garanties écologiques ordinaires", a tancé Aurélie Trouvé, présidente LFI de la commission des Affaires économiques. La députée a critiqué "un traité de soumission à l'agrochimie".
"Le gouvernement a perdu la bataille de l'opinion. Vous avez perdu les scientifiques, les malades des pesticides, les apiculteurs", a lancé la députée écologiste et ancienne ministre Delphine Batho.
A l'inverse, la grande majorité de la coalition gouvernementale et l'alliance RN-UDR (extrême droite) ont voté pour. Le groupe macroniste Ensemble pour la République a voté aux deux tiers pour (14 contre, 10 abstentions). Neuf députés MoDem et trois Horizons ont voté contre.
"Ce texte est certes une victoire, mais une victoire partielle", a estimé Hervé de Lépinau (RN), renvoyant à "2027" une revue en profondeur des conditions d'exercice des agriculteurs.
La loi "n'est au final ni une caricature qu'on voudrait en faire d'un côté, ni une réponse miracle", a estimé Eric Martineau (MoDem).
"À l'heure de l'effondrement de la biodiversité, réautoriser des néonicotinoïdes et fragiliser nos ressources en eau est une faute politique et sociétale grave", a jugé au contraire Sandrine Le Feur, présidente macroniste de la commission du Développement durable.
Le texte prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l'eau pour l'irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique.
Mais la gauche critique une "maladaptation". Tout comme elle proteste contre les mesures prévoyant de faciliter l'agrandissement ou la création de bâtiments d'élevage intensif.
Les parlementaires insoumis, écologistes et socialistes ont annoncé qu'ils déposeraient des recours au Conseil constitutionnel, estimant pour certains que la loi contrevient aux principes de précaution et de non-régression environnementale.
L.Hussein--SF-PST