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Une extraordinaire collection consacrée à la musique latino au coeur des montagnes près de Madrid
Nichée dans les massifs proches de Madrid, une jolie maison de pierre abrite un trésor pour les aficionados de musique latino-américaine, la collection Gladys Palmera: des dizaines de milliers de disques, de photos, d'affiches... et mêmes des boîtes d'allumettes de clubs mythiques.
Gladys Palmera est en réalité Alejandra Fierro Eleta, 65 ans, une philanthrope madrilène, fille d'un père espagnol et d'une mère panaméenne, et nièce d'un compositeur d'un boléro, Carlos Eleta, un genre qui la passionne et qui l'a éveillée à la musique.
Celle qui rechigne à donner des interviews a pris ce pseudonyme, raconte son proche collaborateur José Arteaga, quand son père lui a demandé de ne pas utiliser son nom de famille pour ses affaires liées à sa passion, qu'il jugeait peu sérieuse.
En 1998, elle crée à Barcelone la première station radio consacrée à la musique latine en Espagne, à partir de laquelle elle commence à rassembler son trésor discographique, riche aujourd'hui de quelque 65.000 vinyles et 30.000 CD.
Après plus de dix ans à Barcelone, elle revient à Madrid et "attrape le virus de la collectionneuse", poursuit José Arteaga, un Colombien de 61 ans, en charge de la radio Gladys Palmera, aujourd'hui uniquement disponible en ligne, et éditeur de ses pages internet.
Commencent alors ses voyages à travers le monde et sa quête de disques et d'objets de collection, de San Francisco à Paris, en passant par Los Angeles, Miami, New York, Porto Rico, Panama, Mexico ou Bogota.
La collection est aujourd'hui rassemblée près du monastère de L'Escurial, à une cinquantaine de kilomètres de Madrid, où reposent de nombreux monarques espagnols.
- "De Rosalía à Rosalía" -
Fermée au public, elle se dévoile toutefois en partie à Madrid à la Casa de América jusqu'à début juillet, dans l'exposition "Latina", une rétrospective consacrée aux grandes divas du monde hispanophone qui ont précédé Shakira et Rosalía, comme Celia Cruz, Chavela Vargas ou Carmen Miranda.
"On a pensé à sous-titrer l'exposition +De Rosalía à Rosalía+", en référence à Rosalía Díaz, alias Chalía Herrera, une chanteuse lyrique cubaine, "la première femme latinoaméricaine à avoir enregistré dans les années 1880", et à la star espagnole contemporaine Rosalía, explique Tommy Meini, le conservateur de la collection Gladys Palmera et de cette exposition.
La collection Gladys Palmera est aussi exposée ponctuellement dans des festivals, comme Tempo Latino, qui se tient dans le sud-ouest de la France en juillet.
Tous les genres et tous les rythmes y sont représentés, énumère Arteaga: la rumba, le boléro, le mambo, le chachacha, le tango, la salsa, mais aussi la guajira, le guaguanco ou la bachata...
Le disque le plus ancien date de 1899: une interprétation de la chanson "Cuba Libre" par un groupe de militaires mexicains. Parmi d'autres pépites insolites, un enregistrement de Fidel Castro lisant une lettre de Che Guevara.
La collection a vocation à embrasser tout le phénomène de la musique latine et vient d'acquérir le fonds du designer graphique Izzy Sanabria, auteur de pochettes de disques historiques dans l'histoire de la salsa.
Que vont devenir ces archives à l'avenir? Il y a débat, explique Arteaga.
L'Amérique latine voudrait "un retour aux origines", mais cela coûterait cher, tandis qu'en Espagne, où la population latinoaméricaine ne cesse d'augmenter ces dernières décennies, "on voudrait que la collection reste ici", mais il y aurait beaucoup de formalités à faire.
Les Etats-Unis seraient une autre option mais le climat politique actuel ne s'y prête guère.
"Finalement, il reste la France, qui en a bien le souhait, et ce serait un scénario merveilleux et parfait pour l'accueillir, mais c'est surtout une collection en espagnol...", conclut-il.
X.AbuJaber--SF-PST