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Oscars: duel serré entre "Anora" et "Conclave", deux statuettes pour "Emilia Pérez"
Les Oscars ont débuté dimanche à Hollywood avec un montage vidéo en hommage à Los Angeles, touché par des incendies meurtriers en janvier, pour une 97e cérémonie où la tragicomédie "Anora" et le thriller papal "Conclave" sont favoris.
Le maître de cérémonie, Conan O'Brien, est d'emblée revenu avec humour sur l'effondrement d'"Emilia Pérez" de Jacques Audiard, à cause des tweets racistes de son actrice principale Karla Sofía Gascón, qui a laissé le champ libre aux autres films.
"Anora utilise le mot en F ("fuck", ndlr) 479 fois. C'est trois fois de plus que le record établi par l'agent de Karla Sofía Gascón", a-t-il lancé devant une salle hilare.
"Anora" suit les mésaventures d'une strip-teaseuse new-yorkaise qui se marie avec le fils d'un oligarque russe, avant de déchanter cruellement face au mépris de classe de sa belle-famille.
Palme d'or à Cannes, ce conte de Cendrillon moderne a remporté les Oscars du meilleur scénario original et du meilleur montage.
"C'est de la folie", a remercié son réalisateur Sean Baker, en dédiant son succès à "la communauté des travailleuses du sexe", qui occupe une large place dans sa filmographie.
"Conclave", thriller qui propose une plongée dans les arcanes mouvementées de l'élection d'un nouveau pape au Vatican, a lui remporté le prix du meilleur scénario adapté - l'intrigue est basée sur un roman de Robert Harris.
Ralph Fiennes y est impeccable, en cardinal qui perd la foi face aux luttes intestines de l'Eglise. Sa prestation résonne d'une manière nouvelle avec les problèmes de santé actuels du pape François.
- "Wicked" assure le show -
Les stars de "Wicked" Ariana Grande et Cynthia Erivo ont enflammé la scène dès le début de soirée, avec une interprétation d'"Over the Rainbow", la chanson mythique du Magicien d'Oz, puis de "Defying Gravity", la chanson de la sorcière de ce pays imaginaire.
Les premiers prix ont honoré "Flow", film d'animation letton sur un chat confronté à l'engloutissement de sa planète par la montée des eaux, et Kieran Culkin, élu meilleur second rôle masculin, pour son personnage de trentenaire juif à fleur de peau dans "A Real Pain".
L'acteur en a profité pour saluer Jeremy Strong, "l'acteur le plus sérieux sur Terre", avec qui il a tourné la série "Succession" et qui était nominé pour son rôle de mentor brutal de Donald Trump dans "The Apprentice".
Dans la catégorie meilleur acteur, Adrien Brody part favori avec "The Brutalist", où il incarne un architecte survivant de l'Holocauste qui émigre aux Etats-Unis. Il a déjà remporté cette statuette en 2003 pour "Le Pianiste", où il jouait déjà un artiste confronté à la Shoah.
Mais Timothée Chalamet pourrait l'empêcher de rejoindre Marlon Brando et Jack Nicholson parmi le club prestigieux des doubles vainqueurs. Car le jeune acteur incarne Bob Dylan avec brio dans "Un parfait inconnu".
A 29 ans à peine, il pourrait devenir le plus jeune comédien à remporter cet Oscar, en battant de quelques mois le record détenu par Brody lui-même.
Côté actrices, un autre duel oppose Mikey Madison, l'actrice d'"Anora", à la superstar Demi Moore, qui a fait sensation dans "The Substance" de la Française Coralie Fargeat. Une fable gore où elle incarne une ancienne gloire d'Hollywood accro à un sérum de jouvence.
Sa transformation en monstre informe et suintant a valu l'Oscar des meilleurs maquillages au film.
Coralie Fargeat est la seule femme nominée chez les réalisateurs, mais cette catégorie semble promise à Sean Baker ("Anora") ou Brady Corbet ("The Brutalist").
- Deux Oscars pour "Emilia Pérez" -
Egalement nominé pour "Emilia Pérez", Jacques Audiard pâtit des anciens tweets racistes et islamophobes de Karla Sofía Gascón.
Leur émergence a plombé les chances de son odyssée musicale sur la transition de genre d'un narcotrafiquant mexicain, malgré 13 nominations - un record pour une production non anglophone.
Comme prévu, le film a remporté l'Oscar de la meilleure chanson et celui du meilleur second rôle féminin pour Zoe Saldaña.
"Je suis une fière enfant de parents immigrés. Avec des rêves, de la dignité et des mains qui travaillent dur", a remercié l'actrice, qui incarne une avocate désabusée dans ce long-métrage majoritairement tourné en espagnol.
La comédienne a rendu hommage à la vision d'Audiard et dédié sa victoire à toute l'équipe du film. "Je partage ce prix avec vous", a-t-elle lancé.
Pour le reste, la moisson d'"Emilia Pérez" semble très incertaine, y compris dans la catégorie du meilleur film international, où le film brésilien "Je suis toujours là" lui dispute la vedette, grâce à une Fernanda Torres qui pourrait créer la surprise dans la catégorie meilleure actrice.
Une victoire de ce long-métrage sur la résistance d'une mère courage contre l'ex-dictature brésilienne serait très symbolique, quelques semaines après le retour au pouvoir de Donald Trump à la Maison Blanche.
"On est dans un moment de fragilisation de la démocratie, ou du moins on a conscience que la démocratie est beaucoup plus fragile qu'on l'imaginait il y a deux ou trois ans", a expliqué à l'AFP son réalisateur, Walter Salles, sur le tapis rouge. "Et du coup, le film rejoint le +zeitgeist+ (l'air du temps, ndlr)."
S.Barghouti--SF-PST