
-
Cinquième jour d'escalade militaire entre Israël et l'Iran
-
La consommation mondiale de pétrole devrait légèrement baisser en 2030, une première depuis le Covid
-
La Bourse de Paris en recul face au conflit Iran-Israël
-
Ukraine: 14 morts à Kiev, Zelensky dénonce "l'une des pires attaques" russes
-
Déchets toxiques: la justice autorise le confinement définitif à Stocamine
-
Meta: davantage de contenus nocifs aux Etats-Unis depuis l'arrêt du fact-checking, selon une enquête
-
Les Bourses européennes ouvrent en recul
-
G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient
-
La bataille judiciaire autour du déploiement par Trump de la Garde nationale en Californie se poursuit
-
Cinquième nuit d'escalade entre Israël et l'Iran, Trump conseille d'évacuer Téhéran "immédiatement"
-
Ukraine: des frappes russes intenses sur Kiev font au moins 14 morts
-
En Sierra Leone, un sanctuaire pour les chimpanzés menacé par l'alarmante déforestation
-
Les députés britanniques votent pour dépénaliser l'IVG hors délai
-
Les psychiatres sont les plus grands adeptes de la téléconsultation, selon une étude Doctolib
-
Ukraine: au moins 14 morts à Kiev dans des frappes russes
-
Finale NBA: le Thunder évite un nouveau retour des Pacers et mène 3-2, à un succès du titre
-
Le G7 appelle à une désescalade au Moyen-Orient
-
La Chine veut affirmer son emprise sur l'Asie centrale à l'occasion d'un sommet régional
-
Zones à faibles émissions : l'adoption de la loi "simplification" menacée à l'Assemblée
-
Penelopegate: François Fillon fixé sur sa peine
-
La Poste fixée sur son sort en appel sur le respect du "devoir de vigilance"
-
Déchets toxiques: la justice se prononce sur le confinement à Stocamine
-
"Conclave" sur les retraites: fumée blanche ou pas ?
-
Cinquième nuit d'escalade entre Israël et l'Iran, Trump appelle à évacuer Téhéran "immédiatement"
-
Mondial des clubs: des buts, des rouges et du bruit, chaud match nul (2-2) entre Boca et Benfica
-
ChatGPT, le journal de demain?
-
Trump quitte prématurément le sommet du G7 à cause du conflit Israël-Iran
-
Cinquième nuit d'escalade entre Israël et l'Iran
-
Au G7, Trump fait monter la pression sur l'Iran
-
Togo: les médias français RFI et France 24 suspendus pour trois mois
-
Au G7, Trump assure qu'un "accord" est proche sur l'Iran
-
Wall Street en hausse malgré la poursuite du conflit armé Israël-Iran
-
ATP 500 du Queen's : Gaël Monfils prend la porte dès le premier tour
-
Le meurtrier présumé d'une députée du Minnesota s'est rendu chez quatre élus la nuit du crime
-
Natation: la locomotive Grousset double la mise aux Championnats de France
-
Le meurtrier présumé d'une députée du Minnesota s'est rendu chez quatre élus au total
-
Au G7, Trump maintient la pression sur l'Iran
-
Piratage massif chez Adecco et cyberfraudes en série: un procès hors norme à Lyon
-
Programmation de l'énergie: l'Assemblée n'entend pas être court-circuitée
-
Au Mali, la mine d'or du géant canadien Barrick placée sous administration provisoire
-
Le G7 veut une "désescalade" entre Iran et Israël
-
Prison à vie en Allemagne pour un médecin syrien tortionnaire sous Assad
-
En visite en Autriche, Zelensky évoque l'achat d'armes américaines
-
Wall Street avance malgré l'escalade Israël-Iran
-
Mondiaux de judo: journée sans réussite pour les Bleus
-
Anne-Sophie Lapix quitte France Télé et rejoint RTL et M6 à la rentrée
-
Traversées de la Manche: sur la plage, la foule des élus et des déçus
-
Après des années d'expérimentations, Meta introduit la publicité sur WhatsApp
-
Nouveau cas autochtone de chikungunya en métropole, le deuxième en 2025
-
Face aux frappes israéliennes, le guide suprême iranien joue sa survie et celle de son régime

En Autriche, l'extrême-droite tisse sa toile médiatique
Quand le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a annoncé plus tôt en février son échec à former un gouvernement, le site internet AUF1 y a vu un complot de "l'élite mondialiste" pour l'empêcher de devenir chancelier.
Pas un mot sur son intransigeance, son refus du compromis qui ont fait tourner court les négociations avec les conservateurs, selon le récit livré par les journaux, radios et télévisions.
Une version différente de l'histoire, quitte à s'arranger avec les faits: c'est justement ce qui plaît aux destinataires de ces médias dits "alternatifs", de plus en plus populaires dans le pays alpin et au-delà dans les démocraties libérales.
"Partout ailleurs, on nous ment depuis des années": cet avis, confié au quotidien Der Standard par des sympathisants du parti nationaliste FPÖ lors d'une manifestation cet hiver, se répand comme une traînée de poudre dans la société et a favorisé une victoire historique de l'extrême droite aux législatives fin septembre.
Le Parti autrichien de la liberté (FPÖ) a fini premier avec près de 29% des voix et a été chargé pour la première fois de mener les pourparlers en vue de bâtir une coalition. S'ils n'ont pas abouti, c'est un plafond de verre que cette formation fondée par d'anciens nazis a brisé.
- "Maison des médias FPÖ" -
Son succès, M. Kickl le doit en partie au réseau médiatique qu'il a renforcé depuis la prise en main en 2021 d'un mouvement enrichi par l'argent public récolté au gré de ses victoires électorales.
Il y a d'abord les organes de presse directement contrôlés par le FPÖ: une chaîne sur YouTube, revendiquant quelque 230.000 abonnés et plus de 80 millions de vues sur les trois dernières années, un journal, des comptes Facebook, Instagram et TikTok.
"Nous sommes vraiment présents sur tous les canaux afin d'informer la population sans filtre et en toute véracité", déclarait mi-janvier le secrétaire général du parti, Christian Hafenecker, en se réjouissant de "l'énorme portée" de ce projet intitulé "la maison des médias FPÖ".
Cet écosystème s'est considérablement étendu avec l'émergence de chaînes régionales pas officiellement rattachées au parti, qui prospèrent depuis la pandémie de Covid-19.
"Nous avons été poussés vers l'extrême droite au fur et à mesure de notre couverture des manifestations" contre les strictes mesures du gouvernement contre le virus, explique à l'AFP le directeur général de RTV, Christian Schott.
"Qu'il s'agisse du Covid ou du changement climatique, nous menons nos propres recherches, loin de la pensée dominante", argue-t-il.
Une ligne éditoriale qui lui a permis de décrocher la première interview d'Herbert Kickl après les législatives, aux côtés de la plateforme AUF1.
- Le "modèle" hongrois -
Rétif à la contradiction, le chef du FPÖ affectionne aussi ce média, né dans la même région de Haute-Autriche et devenue "un média phare dans la sphère complotiste germanophone", selon un récent rapport du Centre de documentation et d'archives sur la résistance (DÖW) publié par le gouvernement.
Son fondateur Stefan Magnet est très proche du FPÖ et était même présent lors de la signature en 2016 d'un accord avec la formation Russie unie de Vladimir Poutine. Mais il nie tout financement par le parti de Kickl ou par Moscou, invoquant des dons privés.
Si AUF1 n'a pas répondu aux sollicitations, un autre média, Info-Direkt, a accepté de détailler ses méthodes, tout en ciblant l'AFP publiquement en diffusant ses questions sur son site.
Thèmes "patriotiques", lutte contre les "échanges de population, la confusion sexuelle de nos enfants et l'hystérie climatique", "fin du bellicisme" en Ukraine: Info-Direkt dit vouloir décliner l'ensemble des sujets chers à l'extrême droite face aux "fausses infos" répandues par les médias établis.
Dans son programme gouvernemental, le FPÖ avait prévu de mettre à la diète la télévision publique ORF, vue comme un symbole de la "propagande d'extrême gauche".
"Renforcer l'univers médiatique parallèle" tout en attaquant les voix "pas alignées sur son idéologie": voilà la stratégie du parti, résume l'experte Daniela Kraus, responsable du club de presse Concordia, "inquiète devant la spirale descendante du discours public".
Pour Herbert Kickl, le "modèle" à suivre est celui du Premier ministre nationaliste Viktor Orban qui, dans la Hongrie voisine, a mis au pas les médias en 14 ans de pouvoir.
"Il a prouvé qu'une alternative était possible. Pourquoi ne ferions-nous pas la même chose ?", lance M. Hafenecker, alors que le parti réclame de nouvelles élections après l'échec des négociations.
B.Khalifa--SF-PST