
-
Météorologue dans l'Arctique norvégien, métier artisanal et solitaire
-
Basket: la météorite Paris décroche la Lune en France
-
La dengue refait une inquiétante apparition au Bangladesh
-
En Equateur, les producteurs de cacao se frottent les mains
-
Wall Street termine en hausse, enthousiaste après la trêve entre l'Iran et Israël
-
Wall Street portée par l'annonce d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël
-
Retour dans l'espace pour la Hongrie, l'Inde et la Pologne avec une mission privée vers l'ISS
-
Aisne: trois nouveaux cas d'intoxication à E. coli, dont une personne âgée
-
Le procès de P. Diddy entre dans sa dernière ligne droite
-
En Chine, des GPS humains pour naviguer dans le labyrinthe hospitalier
-
Au pays du maroilles, un éleveur parie sur le lait de chamelle
-
Ukraine: 19 morts dans des frappes russes dans la région de Dnipropetrovsk
-
Lancement officiel du premier parc éolien flottant en France, sur les côtes des Bouches-du-Rhône
-
Fashion Week: Saint Laurent dans la continuité d'Yves, Louis Vuitton pose ses malettes à Beaubourg
-
L'héritage de la reine égyptienne Hatchepsout n'a pas été détruit en raison de son genre, selon une étude
-
Euro de basket: Etre en demi-finale n'est qu'"une étape vers l'objectif final", rappelle Rupert
-
Sur le chantier de l'A69, reprise des travaux timide et sous surveillance policière
-
Energie: l'Assemblée nationale rejette le texte Gremillet
-
Euro de basket: les Bleues peuvent voir loin
-
Mondial des clubs: Messi et le PSG, comme on se retrouve...
-
Scandale Takata: le gouvernement ordonne l'immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires, soit 1,7 million au total
-
Taux de la Fed: Powell temporise, Trump s'acharne
-
Prix de l'électricité: EDF en opération de séduction pour signer avec les industriels
-
Remèdes de l'Assurance maladie face à la fièvre des dépenses de santé
-
Airbags Takata: le gouvernement ordonne l'immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires
-
La Bourse de Paris termine en hausse, soulagée par le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël
-
Brésil: la surface brûlée en Amazonie en 2024 deux fois supérieure à la moyenne historique
-
Les Bourses européennes saluent la trêve entre l'Iran et Israël
-
Gaza: les secours annoncent 46 morts dans des tirs israéliens près de centres d'aide
-
Orages: 13 départements en vigilance orange mercredi
-
Powell maintient que la Fed peut "attendre" avant de baisser ses taux
-
XV de France: Fickou capitaine d'un groupe très bleu en Nouvelle-Zélande
-
Ukraine: onze morts dans des frappes russes dans la région de Dnipropetrovsk
-
Retraites: Bayrou cherche un chemin, le PS dépose une motion de censure
-
Sur le front, la suprématie des drones russes redessine la logistique ukrainienne
-
Soupçons de blanchiment de fraude fiscale: la Société Générale perquisitionnée à la Défense et au Luxembourg
-
Inquiétude à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Avant le sommet de l'Otan, Trump sème le doute sur la défense des alliés
-
A Téhéran, la vie reprend un peu grâce au cessez-le-feu
-
Retraites: les syndicats renvoient la balle à François Bayrou
-
Reprise au ralenti et sous surveillance policière de travaux sur le chantier de l'A69
-
Paris et Berlin insistent pour un cessez-le-feu à Gaza
-
Tennis: Loïs Boisson, éliminée en qualifications, ne jouera pas Wimbledon
-
Iran-Israël: le conflit affaiblit l'influence chinoise au Moyen-Orient, selon des analystes
-
La SPA lance sa campagne d'été contre l'abandon des animaux, avec Gilles Lellouche
-
La justice fait le lien entre les algues vertes et le décès d'un joggeur et condamne l'Etat
-
Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions
-
Algues vertes: la justice condamne l'Etat à indemniser les proches d'un joggeur décédé en 2016
-
Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement sur la réforme, le camp gouvernemental divisé
-
La Bourse de Paris portée par l'espoir d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël

Les objectifs climatiques de Biden entravés par des revers
Plus que tout autre président américain avant lui, Joe Biden a affirmé sa détermination à lutter contre le changement climatique, une "menace existentielle". Après plusieurs revers cet été, il entend rassurer mercredi sur ses engagements en martelant ses objectifs environnementaux, qu'il a pourtant grand peine à concrétiser.
Le point sur les mesures prises après un an et demi de mandat, et ce qui bloque pour aller plus loin.
- Quels buts? -
En avril 2021, Joe Biden a promis de réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis de 50 à 52% d'ici 2030, par rapport à 2005.
Un objectif pris dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat, et qui doit permettre à la première économie mondiale d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
Pour le secteur énergétique spécifiquement, qui représente environ un quart des émissions de gaz à effet de serre du pays, Joe Biden veut ramener à zéro les niveaux de pollution dès 2035.
En ce qui concerne les transports, qui représentent eux aussi environ un quart des émissions, Joe Biden a fixé pour objectif que la moitié des voitures vendues aux Etats-Unis en 2030 soient électriques.
- Où en est-on? -
Une victoire a été engrangée en novembre 2021 avec l'adoption au Congrès américain d'un grand plan de modernisation des infrastructures, qui comprenait des mesures comme la construction d'un réseau de bornes de chargement pour les véhicules électriques, ou d'adaptation face aux catastrophes naturelles devenues plus fréquentes.
Le gouvernement démocrate a également agi sur le plan réglementaire, par la voie de l'Agence fédérale pour la protection de l'environnement (EPA).
Celle-ci a notamment adopté en décembre 2021 de nouvelles normes fédérales d'émissions de gaz à effet de serre pour les voitures vendues à partir de 2023.
De plus, elle travaille sur une nouvelle réglementation visant à nettement réduire les émissions de méthane (un puissant gaz à effet de serre) de l'industrie pétrolière et gazière.
Certains Etats américains ont par ailleurs pris le sujet à bras le corps, sans attendre l'Etat fédéral pour agir. Par exemple la Californie, où toutes les nouvelles voitures vendues en 2035 devront être électriques.
Malgré cela, sans actions supplémentaires, les émissions des Etats-Unis ne seront réduites que de 24% à 35% d'ici 2030, et non de moitié comme visé, selon un récent rapport du Rhodium Group.
Le gouvernement Biden a en outre des revirements à son compteur. Alors qu'un moratoire sur les nouveaux forages pétroliers et gaziers sur les terres fédérales avait été décrété, la décision a été invalidée par un juge. Depuis, l'Etat américain a attribué de nombreux permis de forage, notamment depuis l'augmentation des prix à la pompe, après l'invasion russe en Ukraine.
- Quels obstacles? -
Le programme climatique de Joe Biden a pris un très sérieux coup dans l'aile avec l'annonce du sénateur démocrate Joe Manchin qu'il ne soutiendrait pas le plan d'investissement "Build Back Better" (Reconstruire en mieux).
Après un premier refus de M. Manchin fin 2021, les négociations avaient repris sur une enveloppe plus restreinte de quelque 555 milliards. Mais l'élu de Virginie-Occidentale, Etat connu pour ses mines à charbon, y a également coupé court la semaine dernière, arguant de dépenses inconsidérées par temps d'inflation.
Sans son vote, la loi ne peut passer l'étape du Sénat, où les démocrates ne disposent que d'une ultra-courte majorité. Sont ainsi enterrés avec elle des crédits d'impôt considérables pour les producteurs et consommateurs d'énergie éolienne, solaire et nucléaire, qui étaient destinés à faire évoluer l'économie américaine vers des sources d'énergie propres.
Autre revers subi cet été: la Cour suprême américaine a limité fin juin la capacité de l'agence fédérale EPA à réguler les émissions des centrales électriques. Une limitation générale des émissions les concernant, entraînant la fermeture de centrales à charbon, nécessiterait l'approbation du Congrès, selon les juges. Mais des restrictions centrale par centrale restent possibles.
Selon John Kerry, émissaire américain pour le climat, cette décision laisse une marge de manoeuvre au gouvernement Biden pour accomplir ses objectifs.
Pour aller plus loin, certains élus démocrates réclament du président qu'il déclare l'état d'urgence climatique, qui lui accorderait des pouvoirs d'action supplémentaires. La Maison Blanche a laissé la porte ouverte à une telle mesure, tout en précisant qu'elle n'était pas au programme cette semaine.
N.Shalabi--SF-PST