
-
Les "Janes" ou le combat sans fin d'Américaines pour le droit à l'avortement
-
Le programme nucléaire iranien, des origines au conflit actuel
-
En bombardant l'Iran, Donald Trump fait le pari hasardeux de la force
-
Les Etats-Unis ont frappé des sites nucléaires clés en Iran
-
Mondial des clubs: quand la météo joue les trouble-fêtes
-
Bourget: le décollage tardif du drone européen
-
Euro-2025 Espoirs: la France défie de surprenants Danois pour une place en demie
-
Finale NBA: Indiana ou Oklahoma City, un match 7 pour entrer dans l'histoire
-
Mondial des clubs: encore sans Mbappé, le Real doit montrer un autre visage contre Pachuca
-
Les frappes américaines ont "détruit" les capacités nucléaires de l'Iran, selon Trump
-
Trump attaque les sites nucléaires iraniens
-
Top 14: l'UBB surclasse Toulon, et n'est qu'à un pas du doublé
-
Alassane Ouattara, l'économiste devenu incontournable président en Côte d'Ivoire
-
Bélarus: l'opposant Sergueï Tikhanovski libéré après une médiation de Washington
-
ATP 500 du Queen's: cinquième finale en cinq tournois successifs pour Alcaraz
-
Euro de basket: les Françaises corrigent la Suisse avant les quarts
-
L'Iran menace Israël d'une riposte "plus dévastatrice", au 9e jour de guerre
-
Pic de l'épisode de chaleur, impact possible sur le parc nucléaire dès lundi
-
A Londres et Berlin, des dizaines de milliers de manifestants en soutien à Gaza
-
Bélarus : l'opposant Sergueï Tikhanovski libéré de prison
-
Attentat de Magnanville: la perpétuité confirmée en appel pour Mohamed Lamine Aberouz
-
La vague de chaleur culmine, la fraîcheur arrive lentement par l'ouest
-
A Londres, des dizaines de milliers de manifestants en soutien à Gaza
-
WTA 500 de Berlin: deux ans après, Vondrousova retrouve une finale à une semaine de Wimbledon
-
Israël affirme avoir tué trois commandants iraniens au 9e jour de guerre
-
La vague de chaleur à son zénith, les autorités appellent à la prudence
-
MotoGP: Marc Marquez décroche sa 100e pole position au Mugello
-
Tennis: le numéro un français Arthur Fils forfait pour Wimbledon
-
La balnéothérapie, espoir d'un terme au Covid long?
-
Aux Etats-Unis, la police de l'immigration cristallise peurs et colères
-
Face à la crise, la brasserie artisanale s'accroche
-
Rugby: Les Crusaders néo-zélandais retrouvent le sommet du Super Rugby
-
Au cœur du désert urbain de Lima, l'oasis verte d'une femme des Andes péruviennes
-
En Irak frappé par la sécheresse, un barrage vide aux trois quarts
-
Vieillir à Cuba, un combat quotidien pour subsister
-
Après le vélo électrique, une nouvelle vie pour les batteries
-
En Champagne, une serre "coffre-fort" pour protéger la racine des vignes du changement climatique
-
Israël affirme avoir tué trois commandants iraniens au 9e jour de la guerre
-
La vague de chaleur à son zénith, la vigilance orange se poursuit dimanche
-
Mondial des clubs: sous le soleil californien, le PSG de l'insouciance à la crispation
-
Mondial des clubs: à Miami, la fièvre Boca
-
SUGA, dernier membre de BTS à terminer son service militaire, va être officiellement démobilisé
-
Top 14: Jiuta Wainiqolo, le funambule toulonnais
-
Top 14: face à Toulon, l'UBB doit replonger dans le combat
-
En mer de Chine, Japon, Etats-Unis et Philippines simulent des scénarios de crise
-
Mexique: la présidente Sheinbaum au chevet des zones touchées par l'ouragan Erick
-
La vague de chaleur à son zénith samedi, 16 départements toujours en vigilance orange
-
Mondial des clubs: Flamengo terrasse les Blues et se qualifie pour les 8es
-
Libération de Mahmoud Khalil, figure propalestinienne de Columbia
-
Israël affirme avoir retardé "d'au moins deux ou trois ans" une arme nucléaire iranienne

Des scientifiques alertent sur le danger d'un réchauffement climatique qui s'auto-alimente
Avec le réchauffement de la planète, la banquise fond et la perte de sa surface blanche, qui réfléchissait davantage les rayons du Soleil que l'océan plus sombre, entraîne une hausse accrue des températures. Résultat: la banquise fond encore davantage.
Ce type de cercle vicieux, appelé par les scientifiques une boucle de rétroaction, constitue une source d'inquiétude grandissante pour les experts du climat.
Des chercheurs ont publié vendredi dans la revue One Earth la liste la plus complète à ce jour, selon eux, de ces réactions en chaîne qui s'auto-alimentent.
Et ils tirent la sonnette d'alarme: leur effet sur la planète pourrait être sous-estimé par les modèles climatiques actuels, dont la justesse est pourtant cruciale pour guider les prises de décisions politiques, notamment en matière de réduction de gaz à effet de serre.
Les chercheurs appellent ainsi à une "immense mobilisation internationale" de la communauté scientifique pour mieux évaluer l'impact de ces boucles de rétroaction. Ils réclament notamment un rapport supplémentaire du Giec, le groupe d'experts climat de l'ONU, dédié à ce problème.
Ils appellent également à une action climatique "immédiate et colossale" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, face à la "potentielle menace majeure" posée par ces boucles de rétroaction.
Certaines d'entre elles sont en effet associées à ce que les scientifiques appellent des "points de basculement" climatiques, tels que l'effondrement de la calotte glaciaire du Groenland ou de l'Antarctique, qui entraînerait une montée des eaux catastrophique.
- "Effrayant" -
Pour mieux faire comprendre ce qu'est une boucle de rétroaction, Christopher Wolf, co-auteur de l'étude, dresse une comparaison: lors d'une panique bancaire, les clients retirent en masse leur argent, par peur que leur banque ne s'effondre. Mais ce comportement ne fait qu'augmenter le risque de faillite, poussant encore plus de gens à se rendre aux guichets -- et ainsi de suite.
Au total, les chercheurs ont dénombré 41 boucles de rétroaction climatiques: 27 positives, c'est-à-dire renforçant le réchauffement de la planète, sept négatives, et sept à l'effet encore incertain.
Certaines sont "effrayantes", a confié à l'AFP William Ripple, également co-auteur de l'étude. Comme le dégel du permafrost (ou pergélisol) en Arctique, qui relâche dans l'atmosphère des gaz à effet de serre jusqu'ici pris dans la glace, notamment du méthane. Ces gaz alimentent ainsi un réchauffement accru, et donc la poursuite du dégel.
De la même façon, les incendies, qui se multiplient à cause du changement climatique, rejettent du CO2 aggravant la hausse des températures.
Pour établir cette liste, les chercheurs ont passé en revue toute la littérature scientifique sur le sujet.
Certaines boucles de rétroaction ont été découvertes récemment, et d'autres pourraient encore l'être dans un futur proche, note l'étude.
Leur intensité peut varier dans le temps, et si certaines peuvent agir sur le très long terme, elles peuvent aussi un jour ou l'autre avoir une fin (le permafrost complètement dégelé, la banquise complètement disparue).
"Si nous pouvons avoir une bien meilleure compréhension des boucles de rétroaction et faire les changements nécessaires (...) nous pourrions encore avoir le temps de limiter les dégâts", explique l'étude.
"A l'inverse, si les pires risques posés par les boucles de rétroaction et les points de basculement ont été sous-estimés, le futur d'une planète habitable pourrait être en jeu."
C.Hamad--SF-PST