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Au Groenland, la Première ministre danoise demande pardon aux victimes de la contraception forcée
"Au nom du Danemark, pardon": la Première ministre danoise Mette Frederiksen a présenté ses excuses mercredi à Nuuk devant plusieurs dizaines de femmes victimes de contraception forcée au Groenland.
La campagne orchestrée par le Danemark sur l'immense île arctique pendant plus de trois décennies a meurtri dans leur chair plusieurs milliers d'adolescentes et de femmes, les rendant parfois stériles.
Nombre de ces victimes, habillées en noir, ont essuyé une larme au cours de la cérémonie organisée ce mercredi dans la maison de la culture de Nuuk, écoutant en silence la cheffe du gouvernement danois.
"Aujourd'hui, il n'y a qu'une seule chose à vous dire : pardon pour l'injustice qui vous a été faite parce que vous étiez Groenlandais. Pardon pour ce qui vous a été pris et pour la douleur que cela vous a causée, au nom du Danemark. Pardon", a dit Mme Frederiksen.
L'une de ces victimes, Kirstine Berthelsen, 66 ans, a dit à l'AFP que cette cérémonie allait lui permettre "d'avancer dans (sa) vie sans que la haine, la colère et la négativité ne (la) rongent de l'intérieur".
Venue du Danemark pour l'occasion, elle se dit présente pour "des raisons égoïstes : voir et entendre les excuses pour deux grossesses extra-utérines, de longs séjours à l'hôpital, des opérations chirurgicales et l'ablation d'une trompe de Fallope", raconte-t-elle sans fard.
La campagne, commencée à la fin des années 1960 visait à réduire le taux de natalité au Groenland.
Fin 1970, au moins 4.070 femmes, soit une femme groenlandaise sur deux en âge de procréer, avaient reçu un stérilet, selon une enquête présentée début septembre. L'acte était majoritairement réalisé sans consentement préalable, même quand il s'agissait de mineures.
-"Nous n'acceptons pas"-
Intervenant avant la cheffe du gouvernement danois, le Premier ministre groenlandais a pris ses distances avec les mots de Mme Frederiksen.
"Ces excuses ne signifient pas que nous acceptons ce qui s'est passé. Nous sommes ici aujourd'hui parce que nous n'acceptons pas ce qui s'est passé", a dit Jens Frederik Nielsen.
Fin août, la Première ministre danoise a présenté, dans un communiqué, ses excuses aux victimes, accédant à une demande formulée par ces femmes depuis plusieurs années.
Lundi, elle a annoncé la création d'un "fonds de réconciliation" pour les indemniser, ainsi que d'autres Groenlandais discriminés en raison de leur origine dans d'autres affaires.
"C'est une très bonne nouvelle car mes clientes ne se satisfont pas d'une simple excuse", a affirmé à l'AFP Mads Pramming, avocat de quelque 150 des victimes qui poursuivent l'Etat danois pour violation de leurs droits humains et demandent réparation.
"Le timing est bon, elle n'aurait pas été bien accueillie si elle n'avait rien proposé en avance", a-t-il ajouté.
- "Pression extérieure" -
Entre Nuuk et Copenhague, les pierres d'achoppement sont légion, en particulier les adoptions forcées ou le placement forcé d'enfants groenlandais au Danemark.
Le gouvernement danois cherche à apaiser les tensions à l'heure où le Groenland est convoité par les Etats-Unis de Donald Trump.
"C'est la pression de l'extérieur, particulièrement des Etats-Unis, qui oblige le Danemark à accroître ses efforts", a estimé la députée Aaja Chemnitz qui représente le Groenland au parlement danois. "Ca fait dix ans que je suis députée et je n'avais jamais vu autant d'efforts avant".
Mette Frederiksen a rompu avec la tradition de ses prédécesseurs qui assuraient que le Danemark n'avait pas de raison de s'excuser.
"Par le passé, les Premiers ministres danois ont toujours été extrêmement réticents à reconnaître les injustices commises au Groenland", rappelle l'historienne Astrid Andersen, chercheuse auprès de l'Institut danois des études internationales.
Sur le dossier "anticonception", tel qu'il est baptisé au Groenland, c'est la prise de parole d'une victime puis une série de podcasts en 2022 qui ont révélé au grand public l'existence de cette campagne de contraception, oubliée des pouvoirs publics et refoulée par les victimes.
Une autre enquête, sur les implications juridiques de cette campagne, est en cours. Son rapport, qui doit se pencher sur le fait de savoir si le Danemark a ou non commis un "génocide", doit être publié au printemps 2026.
Z.Ramadan--SF-PST