
-
"Le monde nous regarde nous faire massacrer": les Palestiniens fuient l'assaut israélien sur Gaza-ville
-
Immigration: la baisse des arrivées ne fait pas retomber la pression sur l'Europe
-
L'enseignement supérieur à un niveau sans précédent dans l'OCDE
-
Népal: le Premier ministre démissionne face à la colère de la rue, le parlement en feu
-
L'armée israélienne dit qu'elle va frapper durement la ville de Gaza
-
Les Ougandais toujours meurtris par les crimes de Kony, selon le procureur de la CPI
-
La flottille pour Gaza dit avoir été visée par une "attaque de drone" au large de Tunis
-
Grèce: Sur l'île d'Egine, la culture de la pistache à l'agonie
-
L'Ethiopie inaugure le plus grand barrage d'Afrique
-
Népal: le Premier ministre démissionne face à la colère de la rue
-
Bayrou démissionne à la mi-journée, Macron veut nommer très vite un Premier ministre
-
A Toronto, le monde du cinéma s'écharpe autour d'un documentaire sur le 7-Octobre
-
Hong Kong: la mort du magnat des médias Jimmy Lai renforcerait la démocratie, selon son fils
-
L'armée israélienne dit qu'elle va agir avec une "puissance accrue" dans la ville de Gaza
-
Alzheimer: la France dit "non", pour le moment, au traitement Leqembi
-
Népal: retour des réseaux sociaux mais la colère gronde encore après des manifestations meurtrières
-
Sur le marché de la dette, la France emprunte désormais aussi cher que l'Italie à 10 ans
-
Après une nouvelle levée de fonds, Mistral conforte sa place de champion européen de l'IA
-
CPI: ouverture de l'audience visant le chef de guerre ougandais Joseph Kony
-
Ligue des champions de hand: PSG, un Final Four à retrouver
-
Mondial-2026/Qualifications: Une nouvelle chance pour Thuram avec la France
-
Les bourses européennes ouvrent sans grand changement
-
France: la production industrielle se replie de 1,1% en juillet, selon l'Insee
-
Thaïlande: l'ex-Premier ministre Thaksin arrivé dans une prison de Bangkok
-
Thaïlande: la Cour suprême ordonne l'emprisonnement de l'ex-Premier ministre Thaksin
-
"Super Mario Bros.", jeu culte de fans devenus parents, fête ses 40 ans
-
Népal: réseaux sociaux rouverts et enquête après des manifestations meurtrières
-
Les iPhone et l'IA, probables vedettes des nouveautés d'Apple
-
La flottille vers Gaza affirme avoir été "frappée" par un drone au large de Tunis, la Tunisie dément
-
Thaïlande: la Cour suprême se prononce sur l'emprisonnement de Thaksin
-
L'UE s'attaque au gaspillage alimentaire et à la fast fashion
-
Brésil: l'heure du verdict approche pour Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'Etat
-
Bayrou va démissionner, Macron veut nommer un successeur "dans les tout prochains jours"
-
Les actionnaires de Kering appelés à valider l'arrivée du nouveau directeur général Luca de Meo
-
La CPI entend les accusations contre le chef de guerre ougandais Joseph Kony
-
L'empire de Rupert Murdoch promis à son fils aîné, aligné politiquement
-
Après le revers électoral de Milei, contrecoup sur les marchés, appel à l'autocritique
-
Norvège: la gauche remporte des législatives marquées par une poussée des populistes
-
Mahmoud Abbas rencontre Keir Starmer à Londres
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: les deux principaux opposants exclus
-
Ukraine: un missile a été utilisé pour frapper le siège du gouvernement dimanche, selon Kiev
-
Mondial-2026: l'Italie vient à bout d'Israël (5-4) et reprend espoir
-
OpenAI soutient un film d'animation IA avec sortie prévue à Cannes
-
Wall Street termine en hausse, anticipe plusieurs baisses de taux
-
Une lettre écrite à Epstein et attribuée à Trump rendue publique
-
Norvège: la gauche en tête de législatives marquées par une poussée des populistes
-
Guinée: le régulateur des médias rétablit un site privé d'informations suspendu
-
Santé mentale, capacités cognitives: un temps d'écran excessif pourrait coûter 2,3 points de PIB à l'horizon 2060
-
L'Assemblée renverse Bayrou, Macron nommera son successeur dans les "tout prochains jours"
-
Le jeu vidéo français "Clair Obscur" s'offre une tournée de concerts en octobre

Accusé d'empoisonnements mortels, le Dr Péchier face à ses juges
Il risque la prison à perpétuité mais est déterminé à prouver son innocence: l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, accusé de trente empoisonnements dont 12 mortels, a commencé à comparaître à Besançon devant une salle comble.
Après huit ans d'enquête, l'ancien anesthésiste-réanimateur, qui comparaît libre, a pris place lundi matin dans le box des accusés en jean et chemise bleu clair.
Barbe poivre et sel, visiblement stressé, il est soutenu par des proches, dont ses parents et ses trois enfants.
Devant la cour d'assises du Doubs, présidée par Delphine Thibierge, l'ancien médecin de de 53 ans fait face à plus de 150 parties civiles.
Parmi elles: Amandine Iehlen, dont le père Damien est mort en 2008 d'un arrêt cardiaque lors d'une opération du rein. Il avait reçu une dose de lidocaïne, un anesthésique local, dix fois supérieure à la normale.
Dix-sept ans après, Mme Iehlen, aujourd'hui présidente de l'association de victimes, a confié à la presse avoir "hâte d'entendre la voix du docteur Péchier et d'avoir des réponses".
Le quinquagénaire est accusé d'avoir sciemment empoisonné 30 patients, âgés de quatre à 89 ans, dont 12 sont morts, entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon.
"Dénominateur commun" de ces empoisonnements, accablé par "un faisceau d'éléments concordants" selon l'accusation, l'ancien praticien n'a jamais été incarcéré depuis le début de l'enquête, les juges ayant choisi de le laisser libre, sous contrôle judiciaire.
La justice l'a autorisé en 2023 à exercer sous conditions son métier de médecin tant qu'il n'entre pas en contact avec des malades, mais il n'exerce plus depuis 2017 et vit désormais au RSA.
- "Pas responsable" -
Lundi matin sur RTL, l'ancien anesthésiste a rejeté les accusations le visant, se disant "pas responsable" de la détresse des victimes et de leurs familles, même s'il "la comprend tout à fait".
"J'appréhende ces trois mois et demi" de procès, mais "j'ai quand même des arguments forts et donc je n'y vais pas en reculant", a affirmé l'accusé.
Pour l'ex-anesthésiste, le procès va permettre de "comprendre" pourquoi l'accusation lui a "mis sur le dos" une trentaine d'empoisonnements. Selon lui, quelque 70 "événements indésirables graves" au total sont survenus dans les cliniques où il travaillait, mais beaucoup n'ont pas été retenus par les enquêteurs car rien ne permettait de l'incriminer dans ces dossiers.
"Qu'est-ce qu'on a fait des autres cas? On ne les a pas retenus, parce que dedans, il n'y avait pas Péchier", a-t-il déploré.
"C'est très facile d'accuser les gens, c'est plus difficile de prouver les choses", a déclaré aux journalistes l'un de ses avocats, Randall Schwerdorffer, qui avec son confrère Lee Takhedmit plaidera l'acquittement.
A l'inverse, Frédéric Berna, qui défend plusieurs parties civiles, estime que "sa culpabilité ne fait aucun doute".
"Péchier, personne ne le connaît, tout le monde s'en fiche. Si ce n'est pas lui, on n'a aucune raison de vouloir le faire condamner pour rien", a-t-il déclaré à l'AFP, ajoutant que le dossier lui semble "extrêmement étayé".
- "Marathon judiciaire" -
Le Dr Péchier est soupçonné d'avoir pollué les poches de perfusion de malades pris en charge par ses collègues, pour provoquer des arrêts cardiaques, avant d'aider souvent à les réanimer.
A partir de lundi et pour deux semaines, la cour se penchera sur les cas les plus récents, ceux qui ont éveillé les soupçons des enquêteurs et abouti à la mise en examen de l'anesthésiste en mars 2017.
Ensuite, au fil des semaines, seront examinés chacun des empoisonnements reprochés au médecin.
Dans cette affaire "sans équivalent dans les annales judiciaires françaises", l'anesthésiste est soupçonné "d'avoir empoisonné des patients en bonne santé, pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit" et démontrer ensuite ses qualités de réanimateur, avait relevé l'ancien procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux.
"Ça va être un marathon judiciaire, mais on est prêts", a déclaré à l'AFP Stéphane Giuranna, avocat de plusieurs parties civiles.
Le verdict est attendu le 19 décembre.
W.Mansour--SF-PST