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Accusé d'empoisonnements mortels, le Dr Péchier face à ses juges
Il risque la prison à perpétuité mais est déterminé à prouver son innocence: l'ex-anesthésiste Frédéric Péchier, accusé de trente empoisonnements dont 12 mortels, a commencé à comparaître à Besançon devant une salle comble.
Après huit ans d'enquête, l'ancien anesthésiste-réanimateur, qui comparaît libre, a pris place lundi matin dans le box des accusés en jean et chemise bleu clair.
Barbe poivre et sel, visiblement stressé, il est soutenu par des proches, dont ses parents et ses trois enfants.
Devant la cour d'assises du Doubs, présidée par Delphine Thibierge, l'ancien médecin de de 53 ans fait face à plus de 150 parties civiles.
Parmi elles: Amandine Iehlen, dont le père Damien est mort en 2008 d'un arrêt cardiaque lors d'une opération du rein. Il avait reçu une dose de lidocaïne, un anesthésique local, dix fois supérieure à la normale.
Dix-sept ans après, Mme Iehlen, aujourd'hui présidente de l'association de victimes, a confié à la presse avoir "hâte d'entendre la voix du docteur Péchier et d'avoir des réponses".
Le quinquagénaire est accusé d'avoir sciemment empoisonné 30 patients, âgés de quatre à 89 ans, dont 12 sont morts, entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon.
"Dénominateur commun" de ces empoisonnements, accablé par "un faisceau d'éléments concordants" selon l'accusation, l'ancien praticien n'a jamais été incarcéré depuis le début de l'enquête, les juges ayant choisi de le laisser libre, sous contrôle judiciaire.
La justice l'a autorisé en 2023 à exercer sous conditions son métier de médecin tant qu'il n'entre pas en contact avec des malades, mais il n'exerce plus depuis 2017 et vit désormais au RSA.
- "Pas responsable" -
Lundi matin sur RTL, l'ancien anesthésiste a rejeté les accusations le visant, se disant "pas responsable" de la détresse des victimes et de leurs familles, même s'il "la comprend tout à fait".
"J'appréhende ces trois mois et demi" de procès, mais "j'ai quand même des arguments forts et donc je n'y vais pas en reculant", a affirmé l'accusé.
Pour l'ex-anesthésiste, le procès va permettre de "comprendre" pourquoi l'accusation lui a "mis sur le dos" une trentaine d'empoisonnements. Selon lui, quelque 70 "événements indésirables graves" au total sont survenus dans les cliniques où il travaillait, mais beaucoup n'ont pas été retenus par les enquêteurs car rien ne permettait de l'incriminer dans ces dossiers.
"Qu'est-ce qu'on a fait des autres cas? On ne les a pas retenus, parce que dedans, il n'y avait pas Péchier", a-t-il déploré.
"C'est très facile d'accuser les gens, c'est plus difficile de prouver les choses", a déclaré aux journalistes l'un de ses avocats, Randall Schwerdorffer, qui avec son confrère Lee Takhedmit plaidera l'acquittement.
A l'inverse, Frédéric Berna, qui défend plusieurs parties civiles, estime que "sa culpabilité ne fait aucun doute".
"Péchier, personne ne le connaît, tout le monde s'en fiche. Si ce n'est pas lui, on n'a aucune raison de vouloir le faire condamner pour rien", a-t-il déclaré à l'AFP, ajoutant que le dossier lui semble "extrêmement étayé".
- "Marathon judiciaire" -
Le Dr Péchier est soupçonné d'avoir pollué les poches de perfusion de malades pris en charge par ses collègues, pour provoquer des arrêts cardiaques, avant d'aider souvent à les réanimer.
A partir de lundi et pour deux semaines, la cour se penchera sur les cas les plus récents, ceux qui ont éveillé les soupçons des enquêteurs et abouti à la mise en examen de l'anesthésiste en mars 2017.
Ensuite, au fil des semaines, seront examinés chacun des empoisonnements reprochés au médecin.
Dans cette affaire "sans équivalent dans les annales judiciaires françaises", l'anesthésiste est soupçonné "d'avoir empoisonné des patients en bonne santé, pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit" et démontrer ensuite ses qualités de réanimateur, avait relevé l'ancien procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux.
"Ça va être un marathon judiciaire, mais on est prêts", a déclaré à l'AFP Stéphane Giuranna, avocat de plusieurs parties civiles.
Le verdict est attendu le 19 décembre.
W.Mansour--SF-PST