-
"Fito", le plus grand narcotrafiquant d'Equateur, extradé vers les Etats-Unis
-
Gaza: la Défense civile fait état de 93 morts dans des tirs israéliens
-
Golf: Scheffler, N.1 mondial, remporte de main de maître son premier British Open
-
Syrie: premier convoi d'aide à Soueida après des violences qui ont fait plus de 1.100 morts
-
Tennis: Opérée il y a un an, Venus Williams de retour à Washington, à 45 ans
-
Gaza: la malnutrition atteint des niveaux alarmants, les enfants les plus touchés
-
Orages et pluie-inondation: 22 départements en vigilance orange dimanche soir
-
Tour de France: carte blanche pour Wellens dans la Montagne Noire
-
Orages et pluie-inondation: la vigilance orange étendue à 26 départements dimanche après-midi
-
Tour de France: la fausse joie de Julian Alaphilippe
-
Syrie: premier convoi d'aide à Soueida après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu
-
Tour de France: le Belge Tim Wellens s'impose en solitaire à Carcassonne
-
Au Pakistan, une chamelle remarche grâce à une patte prothétique
-
Tour de France: Lipowitz, en plein dans le mille
-
Tennis: Boisson ouvre son palmarès à Hambourg et continue son ascension
-
Japon: Ishiba, Premier ministre "outsider" miné par l'impopularité
-
MotoGP: Nouvelle victoire de Marc Marquez à Brno
-
Dans sa ville natale, Wembanyama mêle échecs et matches
-
WRC: première victoire pour le Suédois Oliver Solberg en Estonie
-
Euro-2025: faillite offensive et mentale mais des jeunes solides, les Bleues toujours décevantes
-
Retour au calme à Soueida après une semaine de violences meurtrières
-
La pétition contre la loi Duplomb approche du million de signatures
-
Le typhon Wipha passe près de Hong Kong, frappé par des vents puissants et de fortes pluies
-
Naufrage dans la baie d'Halong: les larmes et l'angoisse des proches des passagers
-
En Cisjordanie, des colons accusés de cibler les ressources hydriques palestiniennes
-
Badminton: Alex Lanier échoue en finale de l'Open du Japon
-
Vietnam: les millions de scooters à essence d'Hanoï en sursis
-
Japon: coup d'envoi d'élections sénatoriales, le sort du Premier ministre en jeu
-
Singes et éléphants: la vie d'un hôpital pour animaux de Thaïlande
-
Jensen Huang, le patron en cuir que l'IA a fait roi
-
"L'Amérique d'abord": les Amérindiens de plus en plus séduits par Trump
-
Quand la recette de l'illibérale Hongrie inspire Donald Trump
-
Naufrage dans la baie d'Halong: au moins 35 morts et quatre disparus
-
Boxe: Pacquiao tenu en échec par Barrios pour la ceinture WBC des welters
-
Le gouvernement syrien annonce la fin d'une semaine de combats sanglants à Soueida
-
Typhon Wipha: Hong Kong décrète le niveau d'alerte maximal et fait suspendre 500 vols
-
Boxe: Usyk champion du monde unifié des lourds après son KO contre Dubois
-
Euro-2025: nouveau cauchemar allemand pour les Bleues, impuissantes et éliminées
-
Golf: Scheffler toujours en tête du British Open, McIlroy remonte à la 4e place
-
Syrie: les combattants druzes reprennent l'ensemble de la ville de Soueida
-
Los Angeles: une voiture fonce sur la foule et fait 30 blessés, son conducteur en garde à vue
-
Le prince Albert II célèbre ses 20 ans de règne avec les Monégasques
-
Kiev propose à Moscou de nouveaux pourparlers
-
Ovechkin demande le retour des Russes dans les compétitions sportives mondiales
-
WRC: Solberg continue de régner en maitre en Estonie
-
Hong Kong ferme les écoles et suspend les vols à l'approche du typhon Wipha
-
Tennis: Loïs Boisson en finale à Hambourg pour un premier titre WTA
-
Royaume-Uni: des dizaines de partisans du groupe interdit Palestine Action arrêtés
-
Une voiture fonce sur la foule à Los Angeles, faisant 30 blessés
-
Athlétisme: Lyles battu pour sa rentrée sur 100 mètres, nouveau record pour Alfred à Londres
La pétition contre la loi Duplomb franchit la barre du million de signatures
La pétition contre la loi Duplomb a franchi dimanche en fin d'après-midi la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale, ravivant les querelles autour de ce texte très contesté, qui pourrait se retrouver au coeur d'un débat inédit au Parlement à défaut d'être abrogé.
Elle avait été lancée par une étudiante le 10 juillet, deux jours après l'adoption du texte du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, qui autorise la réintroduction sous condition d'un pesticide interdit en France mais autorisé en Europe.
A partir du seuil des 500.000 signatures, atteint samedi, et à condition qu'elles soient issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique. Mais la loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins abrogée.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite dimanche sur franceinfo "favorable" à l'organisation d'un tel débat. Mais il "ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée" qui va, selon elle, "sauver un certain nombre de nos agriculteurs".
Laurent Duplomb pense aussi qu'une telle discussion, inédite dans l'hémicycle du Palais Bourbon pour une pétition sous la Ve République, va avoir lieu. Mais il s'inquiète d'"une concurrence déloyale" pour les agriculteurs français sans ce texte.
Eléonore Pattery, l'étudiante de 23 ans à l'origine du texte, ne souhaite, elle, pas répondre aux nombreuses sollicitations médiatiques, estimant sur Linkedln que "les voix qui s'élèvent partout dans le pays (la) représentent déjà très bien". Son texte a été abondamment relayé sur les réseaux sociaux et quelque 500.000 personnes supplémentaires l'ont signé en 24 heures, entre samedi et dimanche.
- "Deuxième délibération" -
Opposants et partisans de la loi, qui s'étaient fortement mobilisés pendant son examen, ont exprimé de nouveau dimanche leurs désaccords.
Le président et le Premier ministre "doivent entendre la colère populaire contre cette loi passée en force. Ils doivent renoncer à la promulguer", a écrit sur X le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard.
La patronne des Verts Marine Tondelier a demandé une "deuxième délibération" de la loi au Parlement, comme peut le décider le président Emmanuel Macron, ce qui retarderait sa promulgation.
Un débat "pourrait au moins mettre en évidence les positionnements des députés" qui n'étaient pas "très à l'aise" avec leur vote, affirme de son côté à l'AFP Emilie Deligny, secrétaire générale de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole, en soulignant "l'enjeu de santé publique" du pesticide contesté.
A l'inverse, Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, premier syndicat agricole, très favorable à la loi Duplomb, estime que l'agriculture française "disparaîtra" si on lui impose "des normes supérieures" à celles de ses voisins européens.
Cette loi "est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire", écrit dans sa pétition l'étudiante.
Adoptée le 8 juillet au Parlement, elle prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe.
Ce produit est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale.
A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre "un tueur d'abeilles".
Ses effets sur l'humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d'études d'ampleur.
- "Pression politique" -
La pétition réclame également "la révision démocratique des conditions dans lesquelles la loi Duplomb a été adoptée".
Au Parlement, elle avait en effet connu un parcours expéditif avec une motion de rejet préalable, déposée par son propre rapporteur Julien Dive (LR) pourtant favorable au texte. Le député l'avait justifié en dénonçant l'"obstruction" de la gauche, qui avait déposé plusieurs milliers d'amendements.
L'absence de réel débat dans l'hémicycle est l'un des arguments avancés par les députés de gauche qui ont déposé un recours le 11 juillet devant le Conseil constitutionnel, espérant sa censure pour vice de procédure, ce qui pourrait empêcher sa promulgation.
Cette possibilité de pétitions sur le site de l'Assemblée, qui date de 2019, est un exemple de "démocratie participative qui pourrait faire bouger des lignes", estime la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina. Cela "met une pression politique" sur les députés, abonde son collègue Benjamin Morel.
S.Barghouti--SF-PST