
-
Royaume-Uni : 466 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Tennis: Victoire facile de Sinner à Cincinnati dans son premier match depuis Wimbledon
-
Foot: le PSG officialise l'arrivée du gardien Lucas Chevalier
-
Patinage: l'Américain Chen ne défendra pas son titre aux JO de Milan-Cortina
-
Royaume-Uni: 365 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Incendie de l'Aude: les pompiers sous tension à cause de la météo
-
Des taux "incommensurables" de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart
-
Foot: le PSG d'accord avec Bournemouth pour la venue du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi (médias)
-
La vague de chaleur se renforce sur le sud de la France
-
Royaume-Uni: 200 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Les Grecs découvrent les dégâts du feu à une heure d'Athènes
-
Vigilance sur l'incendie de l'Aude qui ne sera "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
Zelensky rejette tout compromis territorial avant le sommet Trump-Poutine
-
L'incendie de l'Aude "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
Espagne : la mosquée-cathédrale de Cordoue rouvre après l'incendie
-
Dix ans après, le succès populaire des "cars Macron" malgré des infrastructures obsolètes
-
Sur l'incendie de l'Aude, la Sécurité civile "ouvre la voie" aux pompiers
-
Zelensky affiche sa fermeté après l'annonce du sommet Trump-Poutine
-
Stresser les rats, la méthode de New York pour éviter qu'ils ne se reproduisent
-
Sur un lac en Savoie, les secours veillent pour éviter les noyades
-
Soudan: Khartoum déterre ses morts pour leur rendre "dignité"
-
En forêt de Fontainebleau, le sentier des 25 bosses "victime de son succès"
-
Mozambique: les jihadistes sèment la panique, tactique avant le retour de TotalEnergies?
-
Après l'incendie dans l'Aude, un chantier de plusieurs années pour l'ONF
-
Le feu de l'Aude est sous contrôle mais pas encore éteint
-
Nagasaki: une cloche restaurée sonne pour marquer les 80 ans de la bombe atomique
-
Espagne: la mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou, réchappe à un incendie
-
L'astronaute américain Jim Lovell, naufragé miraculé de l'espace, est mort
-
Le sommet Trump-Poutine aura lieu le 15 août en Alaska
-
Ukraine: Trump confirme sa prochaine rencontre avec Poutine et parle d'"échanges de territoires"
-
Trump assure avoir "définitivement" réconcilié l'Azerbaïdjan et l'Arménie
-
Wall Street portée par les espoirs d'une baisse des taux de la Fed
-
WTA: En tournée d'adieu, Caroline Garcia s'offre un 2e tour à Cincinnati
-
La nouvelle fonctionnalité "carte" d'Instagram crée la polémique
-
Trump va signer un accord avec l'Azerbaïdjan et l'Arménie, en conflit depuis des décennies
-
Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé
-
La Bourse de Paris termine en hausse, portée par les secteurs bancaire et automobile
-
Pour dépasser les 10.000 mètres, l'avion SolarStratos devra encore attendre
-
Merz sanctionne pour la première fois Israël, après l'annonce du plan pour Gaza
-
Vents violents en Grèce : mort de deux touristes, incendies, trafic maritime perturbé
-
Ligue 1: A Paris, un Chevalier sur la route du seigneur Donnarumma
-
Trump préside à la signature d'un accord "historique" entre Arménie et Azerbaïdjan
-
Wall Street avance prudemment, entre résultats et négociations commerciales
-
Berlin suspend les exportations des armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza
-
Vents violents en Grèce: mort de deux touristes vietnamiens, trafic maritime perturbé
-
Dans l'Aude, météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu
-
Israël se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza
-
Accumuler des bitcoins, un pari numérique risqué pour les entreprises
-
Foot: Accord entre Lille et le PSG pour le transfert de Chevalier (source proche des discussions)
-
Le taux de chômage stable en France, mais les jeunes inquiètent

Les infirmières britanniques entament une grève inédite
Face à la crise du coût de la vie et du système public de santé, les infirmières britanniques se mettent en grève jeudi, un mouvement inédit qui traduit l'ampleur du mécontentement au Royaume-Uni.
Jusqu'à 100.000 infirmières doivent participer jeudi à cette grève, la première dans les 106 ans d'histoire de leur syndicat, le Royal College of Nursing (RCN), ainsi que le 20 décembre. Le mouvement concerne l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord.
Il intervient après un nouveau mouvement qui a durement affecté les chemins de fer mardi et mercredi et marquait le début de tensions sociales d'une rare intensité pour les fêtes.
Des cheminots à la police aux frontières, de nombreuses catégories professionnelles seront en grève en cette fin d'année, bousculant les projets de certains Britanniques. Les salariés du Royal Mail, la poste britannique, le sont mercredi et jeudi, en période de nombreuses commandes de cadeaux.
Le gouvernement conservateur, en difficulté dans les sondages, garde une position très ferme contre les syndicats et promet de légiférer pour réduire leurs marges de manoeuvre.
Les infirmières demandent une augmentation des salaires représentant un peu plus de 19% pour rattraper des années de disette qui se sont traduites, pour le RCN, par une baisse de leur pouvoir d'achat de 20% depuis 2010 et l'arrivée des conservateurs au pouvoir. Une demande jugée "inabordable" par le gouvernement.
- Charge de travail "horrible" -
Saluant "l'incroyable dévouement" de la profession, le ministre de la Santé Steve Barclay a jugé "profondément regrettable" qu'une partie des membres des syndicats maintienne le mouvement, après l'échec des dernières discussions.
Il a assuré dans un communiqué que sa "priorité N°1" était la sécurité des patients, rappelant que le service public de santé, le NHS, est ouvert, en particulier pour les soins urgents.
Dans un Royaume-Uni en pleine crise du coût de la vie, avec une inflation au-dessus de 10% et des prix dans l'alimentaire qui s'envolent, les représentantes des infirmières affirment que leurs membres sautent des repas, peinent à nourrir et habiller leurs familles et finissent par quitter en masse le NHS.
"La charge de travail est horrible. Les infirmiers sont cramés, ils ne peuvent pas apporter un service sûr aux patients", expliquait récemment à l'AFP Mark Boothroyd, infirmier urgentiste à l'hôpital Saint-Thomas de Londres.
Selon lui, nombre de nouveaux arrivants dans la profession la quittent après seulement un an ou deux en raison des bas salaires, plaçant celles et ceux qui restent sous une intense pression.
Selon le Royal College of Nursing, certains services - chimiothérapie, dialyse, soins intensifs et unités pour malades très dépendants - seront épargnés. Mais d'autres verront leurs effectifs comparables à ceux d'un jour de Noël.
Avant la grève, des échanges amers ont émergé au sujet des effets de celle-ci, la responsable de la cancérologie pour le NHS en Angleterre, Cally Palmer, exhortant dans une lettre révélée par la chaîne Sky News le syndicat à s’assurer que la grève n'affecte pas les traitements "vitaux", pour permettre de soigner la maladie ou prolonger la vie des patients.
- "Insigne de honte" -
Un porte-parole du syndicat a dénoncé une "volonté politiquement motivée de salir, de la part d'un gouvernement qui laisse tomber les patients atteints d'un cancer", insistant sur le fait qu'il n'y a "aucun doute" que les malades bénéficieraient de ces soins urgents.
"La sécurité des patients est la principale priorité pour tout le monde", a déclaré le porte-parole, le syndicat soulignant qu'il avait accepté mardi d'étendre les services qui ne seraient pas affectés par le mouvement.
Lors de la séance hebdomadaire des questions au Parlement mercredi, le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer, a qualifié "d'insigne de honte" la grève, appelant le Premier ministre Rishi Sunak à négocier pour que celle-ci soit annulée, ce qui permettrait à "tout le pays de pousser un souffle de soulagement".
Ce à quoi M. Sunak a rétorqué que le gouvernement conservateur suivait les recommandations de l'organisme indépendant dans ses propositions d'augmentations, qualifiant les grèves de "cauchemar avant Noël" imputable au Labour en raison de ses liens avec les syndicats.
O.Farraj--SF-PST