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Un an après, l'Espagne se souvient et rend hommage aux victimes des inondations de Valence
L'Espagne rend un hommage solennel mercredi dans des "funérailles d'État" aux plus de 230 personnes disparues il y a un an, jour pour jour, dans des inondations qui restent la pire catastrophe naturelle du pays depuis des décennies.
Douze mois après, de nombreuses questions demeurent sur la gestion désastreuse de la catastrophe par le gouvernement de droite de la région de Valence (sud-est), et surtout son président Carlos Mazón, dont les habitants des zones sinistrées réclament en vain la démission.
La cérémonie d'État, prévue pour durer une heure à Valence, troisième ville d'Espagne, débutera à 18H00 locales (17H00 GMT) en présence notamment du roi Felipe VI, de la reine Letizia et du Premier ministre socialiste Pedro Sánchez.
Malgré les appels des familles des victimes à ne pas venir, M. Mazón a fait savoir qu'il serait présent. Dans une déclaration au siège du gouvernement valencien, il a de nouveau esquissé mercredi matin de vagues regrets, sans toutefois admettre une faute.
"Nous avons essayé de faire le maximum dans une situation inimaginable, mais dans de nombreux cas ce ne fut pas suffisant et aujourd'hui, nous devons de nouveau le reconnaître", a-t-il lancé, reconnaissant "la détresse" des habitants le 29 octobre 2024.
Parmi ceux qui assisteront à la cérémonie figureront également les maires des 78 communes de la périphérie sud de Valence qui furent dévastées ce jour-là par un torrent d'eau et de boue, ainsi que 800 proches des 237 victimes. La quasi-totalité des décès (229) ont été enregistrés dans la province de Valence, huit personnes ayant trouvé la mort dans d'autres régions.
Les autorités de cette région ont décrété une journée de deuil à la mémoire des disparus.
- "Un jour très dur" -
À Paiporta, ville martyre de 27.000 résidents où il y eut 56 morts, le deuil durera trois jours. Une veille marquée par trois minutes de silence est prévue à 19H00.
Dans une des rues principales, une pharmacie a installé sur le sol devant sa façade une rangée de bougies rouges et blanches pour rendre hommage aux victimes.
"Je ne crois pas que la blessure se fermera un jour", déclare à l'AFP, les yeux humides, la pharmacienne, Carmen Rausell, 61 ans.
Cette tristesse est partout dans les rues de la ville. "Aujourd'hui va être un jour très dur pour tout le monde, parce que c'est très dur de revivre" ce qu'il s'est passé, renchérit Marga Fernández, une retraitée de 68 ans.
La journée s'annonçait d'autant plus difficile que le temps était couvert dans la matinée à Paiporta, quelques gouttes de pluie tombant même de manière intermittente et rappelant la tragédie de l'an dernier.
Car personne dans ces localités meurtries n'a oublié ces images d'effroi, celles de torrents d'eau boueuse emportant tout sur leur passage, piégeant de nombreux habitants bloqués dans leur voiture, dans un parking souterrain ou parfois surpris chez eux dans de petites maisons qui ne purent résister aux flots.
Plus de 130.000 véhicules avaient été arrachés et emportés, parfois empilés dans des amoncellements gigantesques. Des milliers de logements avaient été dévastés et rendus insalubres.
Ce tsunami d'eau et de boue avait tout charrié sur son passage, générant un total de 800.000 tonnes de déchets.
La semaine dernière, le corps d'un homme a été retrouvé à 30 km de l'endroit où il avait disparu, après avoir été charrié par la rivière Turia. Deux corps n'ont toujours pas été retrouvés.
- Introuvable -
Les sinistrés accusent les autorités régionales de ne pas les avoir avertis suffisamment tôt du danger, alors que les services météorologiques nationaux avaient émis dès le matin une alerte rouge (risque maximal) pour toute la région.
L'heure du SMS d'alerte envoyé par les autorités régionales aux habitants à 20H11 (soit plus de 12 heures après l'alerte rouge de l'agence météorologique) reste ainsi au cœur des débats et à l'origine de l'hostilité populaire à l'encontre de M. Mazón.
Signe que la colère est toujours là, plus de 50.000 personnes ont manifesté samedi dans le centre-ville de Valence pour demander "justice" et réclamer la démission de M. Mazón, qui fut introuvable tout l'après-midi du 29 octobre 2024.
Son emploi du temps précis ce jour-là demeure au centre des discussions et des enquêtes.
R.Halabi--SF-PST