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"Une renaissance": vive émotion à la libération de prisonniers palestiniens
Chaises en plastique, bannières, haut-parleurs: le décor était planté tôt lundi à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Et quand les bus de la Croix-Rouge ont déversé sur place des centaines d'ex-prisonniers, les cris et les pleurs ont fusé.
Des milliers de Palestiniens ont accueilli lundi des ex-prisonniers à peine libérés dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu Israël/Hamas dans la bande de Gaza.
Le cortège de bus est passé dans des rues bordées de bâtiments en ruine, avant de devoir rouler au pas du fait de la foule compacte, euphorique, qui agitait par endroits des drapeaux palestiniens et du Hamas en signe de célébration.
Des hommes de tous âges vêtus de pulls en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se sont bousculés pour tenter de passer la tête au dehors des fenêtres des bus pour tenter d'embrasser un proche reconnu.
"C'est la plus grande joie qui soit que de voir toute ma famille réunie ici pour m'accueillir", lance à l'AFP Youssef Afana, 25 ans. "Je sors de dix mois de prison. Ca été parmi les jours les plus difficiles de toute ma vie. La souffrance en prison n'est pas que physique, elle est aussi psychique", ajoute-t-il disant souhaiter la libération de tous les Palestiniens écroués par Israël.
- "Beauté" -
"Nous sommes sortis de prison, nous avons vaincu le geôlier, nous sommes revenus à Gaza et nous la reconstruirons", dit un ancien détenu en arrivant dans le territoire ravagé par plus de deux ans de guerre déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. "Malgré la dévastation à Gaza, sa beauté sera toujours bien meilleure que la vie que nous menions en prison", dit un autre.
A leur descente des véhicules certains sont chancelants, d'autres rayonnent en regardant tout autour d'eux ou s'agenouillent pour embrasser le sol, en pleurs.
Puis, à pied, en fauteuil roulant ou épaulés par des membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la chasuble blanche, ils rejoignent la cour du complexe hospitalier Nasser à Khan Younès, ville presque entièrement détruite par la guerre.
Sur ce terrain vague sablonneux bordé de hangars, des centaines de personnes attendent depuis le matin le retour de proches. Drapeaux palestiniens mais aussi verts du Hamas et noirs de la branche armée du Jihad islamique (les Brigades al-Qods) étaient déployés dans la matinée, des hauts-parleurs crachant des odes à la liberté.
Ces libérations surviennent à la faveur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas qui est entré en vigueur vendredi.
Il fait partie de la première phase du plan négocié sous l'égide des Etats-Unis et destiné à faire taire durablement les armes. Il prévoit la libération de 250 personnes détenus pour des "raisons de sécurité", mais aussi environ 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre et traités par Israël comme des "combattants illégaux", un système qui autorise une détention indéfinie sans la moindre inculpation et dans des centres de détention militaire.
- "Renaissance" -
Depuis plus d'un an, les organisations de défense des détenus dénoncent de mauvais traitements dans les centres de détention israéliens. Plusieurs prisonniers sont morts derrière les barreaux. Les autorités israéliennes affirment respecter la loi.
Le 7 octobre 2023, 251 personnes avaient été enlevées lors de l'attaque en Israël de commandos du groupe islamiste et de ses alliés. La plupart avaient déjà été libérées.
Le Hamas a libéré lundi les vingt otages israéliens encore vivants et a commencé à transférer les corps de certains des 28 décédés. Israël a annoncé de son côté avoir libéré lundi un total de 1.968 prisonniers, une libération qualifiée de "réussite nationale" par le Hamas et qui dépasse les frontières de Gaza.
A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des dizaines de prisonniers palestiniens ont été accueillis par une foule en liesse. "C'est un sentiment indescriptible, une renaissance", décrit Mahdi Ramadan à l'AFP, un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses deux parents.
Embrassades front contre front et sanglots lâchés dans une assemblée fébrile, pour beaucoup, c'étaient les premières retrouvailles, hors milieu carcéral, depuis des années, voire des décennies.
K.Hassan--SF-PST