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Lecornu prêt à bouger sur les retraites, Macron lâché par les siens
Nouveau rebondissement dans la crise politique: Sébastien Lecornu a "ouvert la porte" à une "suspension" de la réforme des retraites, au terme d'une première journée "d'ultimes négociations" demandées par un Emmanuel Macron lâché jusque dans son propre camp.
Le "bougé" est de taille: "La suspension de la réforme des retraites, c'était impossible il y a quelques jours encore, aujourd'hui ça devient possible", a déclaré Raphaël Glucksmann à sa sortie de Matignon en début de soirée.
Dernier reçu par le Premier ministre démissionnaire, le leader social-démocrate du parti Place publique a toutefois dit ne pas savoir "si ce qu'on nous a proposé dans ce bureau est de nature à éviter la dissolution".
Mais le bloc central semble prêt au sacrifice. Pour preuve, celle qui a porté et fait adopter en 2023 cette réforme si décriée, Elisabeth Borne, a elle-même appelé à "ne pas (en) faire un totem", dans une interview au Parisien.
"Si c'est la condition de la stabilité du pays, on doit examiner les modalités et les conséquences concrètes d'une suspension" jusqu'à la prochaine élection présidentielle, ajoute la ministre démissionnaire de l'Education et ex-Première ministre.
"On est prêts à temporiser", a renchéri sur LCI sa collègue Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique), prenant le soin de souligner que "ce n'est pas un retour en arrière" et "qu'il ne s'agit pas d'abroger la réforme", mais bien de montrer que "notre porte est ouverte et notre main est tendue".
- "Passer à la gauche" -
Reste à voir qui la saisira. A commencer par les socialistes, attendus à leur tour mercredi à 10H00 par M. Lecornu. Mardi à chaud, au 20H de France 2, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a salué "un réveil positif" bien que "tardif" sur les retraites.
Une demande partagée avec les Ecologistes de Marine Tondelier, qui "sen(t) que la gauche n'a jamais été aussi proche d'être nommée à Matignon", où elle sera également reçue à 12H15.
Pas sûr toutefois que l'idée plaise au président des Républicains Bruno Retailleau, qui a prévenu qu'il ne participerait "certainement pas" à un nouveau gouvernement "dirigé par un homme de gauche" ou "par un macroniste", mais seulement à une équipe de "cohabitation" et à condition que LR "ne se dilue pas" dans le camp présidentiel.
Sauf que M. Lecornu a fait passer le message au chef des députés de droite, Laurent Wauquiez: s'ils refusent une "entente" avec la macronie, alors les options se réduiront à un Premier ministre de gauche ou la dissolution.
Sachant que la première hypothèse est déjà exclue par quelques macronistes tendance aile droite: "Je n'accepterai pas un gouvernement mené par Olivier Faure", prévient ainsi la députée Maud Bregeon, ainsi que que son collègue Sylvain Maillard.
- "La démission n'existe pas" -
Pas de quoi arranger l'ambiance au sein du bloc central, où même les chefs de parti affichent leur défiance envers le président. Son ancien Premier ministre, candidat déclaré à la présidentielle, Édouard Philippe, l'a même exhorté à partir avant la fin de son mandat.
Il lui a demandé d'organiser "une élection présidentielle anticipée" après l'adoption d'un budget pour 2026, évoquant un État qui n'est selon lui "pas tenu".
La veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis proche d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal, avait sèchement pris ses distances avec le président dont il ne comprend "plus les décisions".
Mardi, le patron du parti présidentiel Renaissance a toutefois rejeté l'hypothèse d'un départ anticipé du président, arguant que "tout notre équilibre démocratique serait fragilisé".
De toute façon, "la question de la démission n'existe pas", puisque Emmanuel Macron restera en place "jusqu'à la dernière minute de son mandat", a affirmé la porte-parole démissionnaire du gouvernement, Aurore Bergé.
A la tête d'un exécutif zombie depuis lundi matin, mais chargé par le chef de l'Etat de proposer d'ici mercredi soir une "plateforme d'action" pour la "stabilité du pays", M. Lecornu a consulté au pas de charge les responsables de la droite et du centre (Renaissance, Horizons, MoDem, LR, Liot), ainsi que les présidents de l'Assemblée et du Sénat, Yäel Braun-Pivet et Gérard Larcher.
En revanche, le RN a décliné l'invitation, réitérant sa demande de dissolution. Tout comme La France insoumise, focalisée sur la destitution de M. Macron.
Quoiqu'il arrive, ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l'entourage du président.
En cas d'échec, le président prendra ses "responsabilités" selon la même source, faisant planer la menace d'une nouvelle dissolution après celle de l'été 2024.
pol-are-la-gbh/jmt/dsa
G.AbuGhazaleh--SF-PST