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Brésil: la défense de Bolsonaro réclame un acquittement "indispensable"
La défense de Jair Bolsonaro a réclamé mercredi devant la Cour suprême du Brésil l'acquittement de l'ex-président, qui encourt jusqu'à 43 ans de prison pour tentative présumée de coup d'Etat, une affaire au coeur d'une crise avec les Etats-Unis.
"L'acquittement est absolument indispensable pour que nous n'ayons pas notre version de l'affaire Dreyfus", a déclaré l'avocat Paulo Cunha Bueno.
Il faisait référence à la retentissante erreur judiciaire qui a marqué l'histoire de France, dressant un parallèle entre son client, capitaine de l'armée brésilienne à la retraite, et le capitaine juif de l'armée française qui avait été accusé à tort de haute trahison au profit de l'Allemagne.
La "crédibilité" de la Cour suprême est en jeu, a affirmé l'avocat.
Le verdict de ce procès historique est attendu la semaine prochaine pour l'ancien chef de l'Etat de 70 ans, au pouvoir de 2019 à 2022, et ses sept co-accusés, parmi lesquels d'anciens ministres et militaires haut gradés.
Le parquet accuse Jair Bolsonaro d'être le chef d'une "organisation criminelle armée" ayant conspiré pour son "maintien autoritaire au pouvoir" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Déjà inéligible jusqu'en 2030, M. Bolsonaro clame son innocence et se dit victime d'une "persécution politique", à un peu plus d'un an de la présidentielle de 2026.
- "Aucune preuve" -
Selon le parquet, le projet putschiste, qui incluait un décret d'état de siège et un plan pour assassiner Lula avant son installation, n'a pas abouti faute de soutien du haut commandement militaire.
M. Bolsonaro "n'a jamais porté atteinte à l'état démocratique de droit", a rétorqué l'avocat Paulo Cunha Bueno.
Pour Celso Vilardi, autre membre de sa défense, "il n'y a aucune preuve qui relie" l'ex-président à ce projet d'assassinat. Pas plus, selon lui, qu'aux émeutes du 8 janvier 2023, quand des milliers de ses sympathisants ont pris d'assaut les lieux de pouvoir à Brasilia, une semaine après l'investiture de Lula.
Dans leur plaidoirie, les avocats ont fustigé les "innombrables contradictions" des témoignages de son ancien aide de camp, Mauro Cid, qui a noué un accord de collaboration avec les autorités, dans l'espoir d'une remise de peine.
Un grand nombre d'éléments à charge de l'accusation reposent sur les témoignages de ce lieutenant-colonel qui côtoyait M. Bolsonaro au quotidien durant sa présidence.
En cas de condamnation, la défense aura cinq jours pour présenter un recours, a expliqué à l'AFP Thiago Bottino, professeur de droit pénal à la Fondation Getulio Vargas, un pôle universitaire.
Il ne pourra pas être incarcéré avant épuisement des recours.
Mais ses alliés misent surtout sur l'approbation au Parlement d'une amnistie pour lui éviter la prison. Ils intensifient leur pression pour que les débats débutent dans les prochains jours.
"Forts de plus en plus de soutien, nous allons oeuvrer pour une amnisitie générale et sans restriction", a déclaré mardi à des journalistes le sénateur Flavio Bolsonaro, un fils de l'ex-président.
Jair Bolsonaro porte déjà un bracelet électronique, est assigné à résidence et interdit d'utiliser les réseaux sociaux en raison de soupçons d'entrave à son procès.
Des soupçons liés notamment au lobbying d'un autre de ses fils, Eduardo, depuis les Etats-Unis. Ce dernier a mis entre parenthèses son mandat de député pour faire campagne en faveur de son père auprès des autorités américaines.
Dénonçant une "chasse aux sorcières" contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.
Mardi, Alexandre de Moraes, rapporteur du procès à la Cour suprême, a affirmé que ce tribunal allait ignorer "les pressions internes ou externes" et serait "absolument inflexible dans la défense de la souveraineté nationale".
Ce magistrat à la fois puissant et clivant est lui-même ciblé par de lourdes sanctions financières de Washington, qui a aussi annulé son visa et celui d'autres juges de la Cour suprême.
F.AbuShamala--SF-PST