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Kim Jong Un rejoint Xi et Poutine qui célèbrent leur relation "stratégique" à Pékin
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un est arrivé mardi à Pékin, où Xi Jinping et Vladimir Poutine, ses principaux soutiens, célèbrent leur relation "stratégique" à la veille d'un défilé militaire géant devant exposer la puissance de la Chine pour les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Kim, qui n'a pas quitté son pays isolé et frappé de sanctions depuis une visite en 2023 en Russie, est arrivé à 16H00 à la gare de Pékin où il a été accueilli par le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, a indiqué l'agence officielle nord-coreéenne KCNA.
Des journalistes de l'AFP avaient auparavant vu un convoi ferroviaire - Kim ne se déplace qu'en train - portant le drapeau nord-coréen approcher de la capitale chinoise.
Kim Jong Un fait partie des 26 chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier - dont le président iranien Massoud Pezeshkian - invités à l'évènement exceptionnel prévu autour du président Xi Jinping. Le président russe Vladimir Poutine y assistera également.
- "Niveau sans précédent" -
De leur côté, MM. Xi et Poutine ont affiché leur entente lors d'entretiens à Pékin.
Le géant russe Gazprom, qui a perdu son principal client - l'Europe - avec la guerre contre l'Ukraine, a annoncé mardi avoir conclu un accord pour la construction d'un deuxième gazoduc devant augmenter encore ses livraisons de gaz à Pékin.
Lors d'une autre rencontre bilatérale, M. Poutine a du reste appelé le Premier ministre slovaque Robert Fico, dont le pays membre de l'UE continue comme la Hongrie de recevoir des hydrocarbures russes, à cesser d'en rediriger vers l'Ukraine. "Et alors les Ukrainiens comprendront", a-t-il souligné.
Quant au président chinois, il a souligné dans un entretien avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian l'opposition de Pékin à "l'usage de la force" dans la résolution des conflits.
La Chine, un partenaire proche de l'Iran, a déclaré qu'elle s'opposait à une initiative de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne qui pourrait réimposer des sanctions contre la République islamique en raison de son programme nucléaire
- Intrigue protocolaire -
Concernant le défilé prévu mercredi, la mise en scène protocolaire est gardée secrète.
Le Renseignement sud-coréen s'attend à ce que M. Kim reçoive un "traitement exceptionnel" et à ce qu'il soit placé au côté des présidents chinois et russe, a dit un député sud-coréen à sa sortie d'un briefing avec ces services.
L'apparition de Kim Jong Un en public au milieu d'un certain nombre de dirigeants étrangers lors du défilé, voire de la réception qui suivra, serait inédite.
Avec cette image, la Chine frapperait un grand coup dans un contexte de rivalité exacerbée avec les Etats-Unis. Le défilé parachèvera une séquence où la Chine s'est employée à faire la démonstration de son emprise diplomatique et de sa puissance militaire à la faveur d'un sommet régional et du défilé.
Pékin a été placée sous très haute surveillance militaire et policière. Un vaste périmètre autour de la place Tiananmen est interdit à la circulation.
M. Kim s'était rendu quatre fois en Chine auparavant.
"Cette visite montre que la Corée du Nord est acceptée en tant que membre d'un groupe de nations dirigé par la Chine, qui inclut également la Russie. Elle montre que la Chine tolère - sans pour autant s'en réjouir - les relations actuelles entre la Corée du Nord et la Russie", alliée mais aussi rivale, estime Christopher Green, spécialiste de la péninsule coréenne à l'International Crisis Group.
- Epreuve de force avec l'Occident -
Les trois pays ont des relations étroites remontant à la guerre froide. La Corée du Nord est devenue l'un des grands alliés de la Russie dans la guerre en Ukraine, lui envoyant des milliers de soldats et des armes.
Environ 2.000 soldats nord-coréens ont été tués dans le conflit, a affirmé le député sud-coréen Lee Seong-kweun citant un briefing du Renseignement national.
La Chine et la Russie sont engagées dans une épreuve de force avec l'Occident et les Etats-Unis.
M. Poutine, malgré sa rencontre avec Donald Trump en Alaska le 15 août, n'a donné aucun signe de vouloir céder aux pressions pour une résolution du conflit en Ukraine.
La "sécurité" de la Russie ne doit pas être compromise par un accord de paix avec l'Ukraine, a répété M. Poutine à Pékin lors de sa rencontre avec Robert Fico.
Le dirigeant nord-coréen avait capté la lumière en 2018 et 2019, au cours du premier mandat de M. Trump, en le rencontrant à trois reprises.
Il s'est mis en retrait après l'échec du dernier sommet avec le président américain, au Vietnam. Depuis, les efforts de M. Trump pour enrayer la menace nucléaire et balistique que fait peser la Corée du nord sur les alliés régionaux des Etats-Unis sont restés vains.
O.Mousa--SF-PST