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Procès Bolsonaro au Brésil: la Cour suprême entre dans la phase finale
La Cour suprême du Brésil a débuté mardi ses débats en vue du verdict dans le procès historique de l'ex-président Jair Bolsonaro, qui risque plus de 40 ans de prison pour présumée tentative de coup d'Etat, malgré les pressions de Donald Trump.
Dans l'enceinte solennelle du tribunal de Brasilia, l'audience a été ouverte par le juge Cristiano Zanin, a constaté un journaliste de l'AFP.
Il a ensuite passé la parole au rapporteur du procès, Alexandre de Moraes, juge puissant et clivant ciblé par de lourdes sanctions financières de l'administration Trump.
"Le Brésil se trouve aujourd'hui avec une démocratie forte, des institutions indépendantes, une économie en croissance et une société civile active", a lancé le juge Moraes en préambule.
Le leader d'extrême droite Jair Bolsonaro, 70 ans, qui présida le plus grand pays d'Amérique latine de 2019 à 2022, doit être fixé sur son sort d'ici au 12 septembre, avec sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires haut gradés.
Comme annoncé par sa défense, l'ancien chef d'Etat ne s'est pas rendu au tribunal. Seul co-accusé aperçu dans la salle, l'ancien ministre de la Défense Sergio Nogueira a lancé à son arrivée : "Je crois en la justice".
Le parquet accuse M. Bolsonaro d'être le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir", en dépit de sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors du scrutin de 2022.
Assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu'en 2030, il clame son innocence et se dit victime d'une "persécution politique", à un peu plus d'un an de l'élection présidentielle de 2026.
Son procès est au cœur d'une crise sans précédent entre le Brésil et les Etats-Unis.
Invoquant une "chasse aux sorcières" contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.
- Sécurité renforcée -
Avec ce procès dont les audiences finales doivent s'étaler sur cinq jours, c'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat brésilien doit répondre de telles accusations.
Un rendez-vous historique, quarante ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n'ont jamais été traduits en justice.
A Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l'emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême.
Agents armés et chiens renifleurs contrôlent l'entrée du tribunal, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les autorités ont annoncé "une surveillance continue avec des équipements de dernière génération, y compris des drones dotés de caméras thermiques".
C'est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.
Alors aux Etats-Unis, M. Bolsonaro est accusé par le parquet d'avoir été l'instigateur des émeutes.
Le projet putschiste incluait aussi, selon l'accusation, un décret d'état de siège et un plan pour assassiner Lula, son vice-président élu Geraldo Alckmin et le juge Alexandre de Moraes.
- Amnistie -
L'audience de mardi est entrée dans le vif du sujet avec la lecture par ce magistrat d'un rapport résumant les principaux points du dossier. Le procureur prendra ensuite la parole, suivi des avocats de chacun des huit accusés.
Le juge Moraes et quatre de ses collègues voteront ensuite pour aboutir au verdict d'ici à la semaine prochaine.
L'ancien chef de l'Etat est notamment accusé de tentative de coup d'Etat et d'abolition violente de l'Etat démocratique de droit. Il risque jusqu'à 43 ans de prison.
En cas de condamnation, qu'il pourra contester en appel, il "est possible" qu'il soit envoyé aussitôt en prison, selon une source de la Cour suprême.
Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d'avance, ils misent sur l'approbation au Parlement d'une amnistie pour lui éviter la prison.
Une condamnation devrait cependant relancer la course à sa succession à droite.
Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche déjà son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la "souveraineté" brésilienne.
Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.
E.Qaddoumi--SF-PST