
-
Affaire Maddie: le malaise du parquet allemand avant la libération du "dangereux" suspect
-
Giorgio Armani, un style au-delà de la mode
-
Euro de basket: la France écrase l'Islande en attendant les 8es
-
Décès du couturier italien Giorgio Armani à 91 ans (groupe)
-
Wall Street ouvre sans entrain, les yeux rivés sur l'emploi américain
-
L'acteur Jacques Charrier, ex-époux de Brigitte Bardot, est décédé
-
En Iran, les pannes d'électricité étouffent des commerces de proximité
-
Dans une Bulgarie dépeuplée, l'afflux de travailleurs ouzbeks
-
Surf: Yago Dora, Ronaldo, et un cinquième titre pour le Brésil
-
Xi Jinping s'est entretenu avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un
-
Mondial de volley: les Bleues stoppées en quarts mais prennent date pour l'avenir
-
Adoption du rapport parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs
-
Le bilan du séisme en Afghanistan bondit à plus de 2.200 morts
-
A Marseille, la Bonne Mère commence à retrouver son éclat d'or
-
Le Parti socialiste se place un peu plus au centre du jeu de l'après-Bayrou
-
Encadrement des loyers: un tiers des annonces hors des clous
-
En Afghanistan, la pluie après le séisme pour les survivants
-
Marche citoyenne en soutien aux salariés de Novasco, menacé de faillite
-
Le ferry d'Istanbul, transport amoureux entre deux continents
-
Micros indiscrets: Xi et Poutine échangent sur la possibilité de vivre éternellement
-
Portugal: le bilan grimpe à 17 morts après le déraillement d'un funiculaire à Lisbonne
-
Haydarpasa, l'adieu aux rails d'une gare mythique d'Istanbul
-
Electricité: EDF signe un 1er gros contrat pour des centres de données en France
-
Rêves d'amour brisés d'un migrant vénézuélien emprisonné au Salvador
-
La Bourse de Paris sans élan, entre politique française et emploi américain
-
Accord UE-Mercosur: le syndicat agricole Coordination rurale dénonce une "trahison programmée"
-
Menaces et chantage: au Nigeria, les applications de prêts mobiles harcèlent les emprunteurs
-
US Open: avec l'allongement du calendrier, des boxes toujours plus peuplés
-
Le changement climatique a multiplié par 40 la probabilité de vagues de chaleur comme celle en Espagne et au Portugal
-
Le lion de la place Saint-Marc à Venise serait-il "made in China" ?
-
Rose et vert : les couleurs de la révolte en Indonésie
-
Google condamné à verser 425 millions de dollars pour collecte frauduleuse de données
-
Aux Etats-Unis, des scientifiques se battent pour sauver un important site web sur le climat
-
Mondial féminin de volley: les Bleues pour continuer à écrire l'Histoire
-
US Open: Sabalenka, une reine du circuit lassée des accessits
-
Droits de douane jugés illégaux: l'administration Trump saisit la Cour suprême
-
US Open: Djokovic peut-il mater l'hydre à deux têtes Sinner-Alcaraz ?
-
Portugal: deuil national après le déraillement meurtrier d'un funiculaire à Lisbonne
-
US Open: Sinner à grande vitesse vers les demis, Anisimova se venge de Swiatek
-
L'université Harvard remporte une victoire judiciaire face à Trump
-
En Angleterre, les drapeaux nationaux foisonnent, portés par un vent anti-immigration
-
Eclipse totale et nouvelle Lune de sang dimanche
-
Ukraine: "prêts" sur les garanties de sécurité, les Européens vont tester les engagements de Trump
-
Daniel Craig, Angelina Jolie et Matthew McConaughey au 50e festival de Toronto
-
Guyana: le président sortant Irfaan Ali réélu pour gérer la manne pétrolière
-
Aux Etats-Unis, les Etats républicains et démocrates se divisent sur les vaccins
-
Séisme en Afghanistan: l'aide tarde malgré des besoins considérables
-
Nouvelle manifestation pro-palestinienne sur la Vuelta: Israel-Premier Tech exclut de se retirer
-
Les Bourses mondiales dans le vert, profitent d'un engouement pour la tech
-
La défense de l'ex-président brésilien Bolsonaro réclame son acquittement

Les Guyaniens ont commencé à élire leur président appelé à gérer la manne pétrolière
Les Guyaniens ont commencé à voter lundi matin pour élire leurs députés et leur président, appelés à gérer l'énorme manne pétrolière de ce pays pauvre d'Amérique du Sud disposant des plus grandes réserves de la planète par habitant, sur fond de tensions avec le Venezuela voisin.
A l'école Plaisance en périphérie de Georgetown, le candidat de l'opposition Aubrey Norton a été le premier à voter alors qu'une trentaine de personnes faisaient la queue. Les bureaux de vote seront ouverts de 06H00 à 18H00 (10H00 à 22H00 GMT). Les résultats sont attendus au mieux jeudi, d'après la Commission électorale. Ces élections sont complexes d'un point de vue logistique, la forêt tropicale recouvrant à plus de 95% ce pays de 850.000 habitants avec quelque 750.000 votants.
"Ce n'est pas si tôt. C'est important de voter. Nous voulons un changement", a affirmé Ruth Forde 50 ans, employée de bureau qui faisait la queue devant l'école.
Selon la plupart des observateurs, le vote se joue entre trois prétendants: le président sortant Irfaan Ali (Parti populaire Progressiste PPP/C, centre gauche), l'opposant Aubrey Norton (APNU, Partenariat pour une nouvelle unité, gauche) et le populiste Azruddin Mohamed, parfois surnommé le "Trump Guyanien", milliardaire qui vient de créer son parti WIN (Gagner/Nous investissons dans la nation) pour bouleverser le système bipartite.
Le vote se dessine traditionnellement autour des lignes ethniques entre les populations d'origine indienne (PPP/C), et celles afro-guyaniennes (APNU). Avec cette fois-ci, l'émergence de l'acteur surprise Azruddin Mohamed.
Les candidats à la présidentielle - six au total - sont présentés par un parti qui propose aussi des candidats à la députation. Est élu président le candidat dont le parti a recueilli le plus de voix.
Le vainqueur aura en charge la manne pétrolière qui a permis de quadrupler en cinq ans le budget de l'Etat (6,7 milliards de dollars en 2025). Le pays, qui a commencé l'exploitation pétrolière en 2019, espère faire passer sa production de 650.000 barils par jour à plus d'un million en 2030. Le Guyana a la plus forte croissance d'Amérique latine (43,6% en 2024).
Le président devra aussi gérer l'épineux dossier de l'Essequibo (ouest), riche en pétrole et minerais, qui représente deux tiers du territoire guyanien et fait l'objet d'un différend avec le Venezuela, les deux pays s'opposant sur le tracé de leur frontière.
L'armée et la police du Guyana ont dénoncé des "coups de feu" tirés dimanche depuis le Venezuela sur un bateau transportant du matériel électoral dans la région de l'Essequibo que convoite Caracas. Aucun blessé n'est à déplorer, de même source.
- "Plus d'argent dans les poches" -
Les favoris promettent tous trois de "mettre plus d'argent dans les poches" des Guyaniens, de développer le pays avec l'argent du pétrole, d'améliorer les services de santé et d'éducation ou d'augmenter les salaires, sur fond d'explosion des prix des denrées alimentaires.
Le sortant Irfaan Ali vise un deuxième mandat de cinq ans. Il a fait campagne sur ses réalisations financées par les nouveaux revenus pétroliers et affirme qu'"il y a plus à faire".
Halim Khan, homme d'affaires indo-guyanien, 63 ans, vante "un président brillant": "la richesse pétrolière est bien dépensée. Infrastructure, nouveaux hôpitaux, nouvelles routes".
L'opposant Aubrey Norton accuse, lui, le gouvernement de corruption et de racisme et promet de débarrasser la société "de tous (ses) ennemis", à savoir "le Venezuela", "le PPP" et "la pauvreté".
"Trente-huit ans à travailler. Je gagne 87.000 dollars guyaniens (350 euros) par mois. Après une semaine, il ne reste plus rien. Le PPP doit partir", dit Leon Schwartz, ex-policier afro-guyanien de 68 ans.
Azruddin Mohamed, qui a fait fortune dans l'extraction aurifère et est sanctionné par les Etats-Unis pour évasion fiscale, promet un coup de pied dans la fourmilière. Il affirme pouvoir l'emporter "parce que nous avons le soutien des communautés noires, indiennes et autochtones".
"Il sait ce dont les jeunes ont besoin. (...) J'ai besoin de changement pour l'avenir de mes enfants", affirme Andrea Cumberbutch, auto-entrepreneuse.
F.Qawasmeh--SF-PST