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Olivier Faure réélu à la tête d'un PS à rassembler et à crédibiliser pour 2027
Réélu de justesse à la tête du Parti socialiste, Olivier Faure va devoir s'atteler à la lourde tâche de rassembler le parti, toujours divisé sur la ligne stratégique, et lui permettre de se poser en alternative crédible pour 2027, sur le projet et le candidat.
Le pugilat n'aura finalement pas eu lieu, malgré une bataille de chiffres en début de nuit entre le premier secrétaire sortant et son rival Nicolas Mayer-Rossignol.
Mais après le souvenir calamiteux du congrès de Marseille en 2023, où les deux hommes qui s'affrontaient déjà s'étaient écharpés en revendiquant chacun la victoire, les deux camps ont eu à cœur de ne pas rejouer le même scénario.
Les deux concurrents se sont vus dans la nuit, et Olivier Faure a finalement été annoncé vainqueur vers 4H00 du matin vendredi, avec 50,9% des voix (résultats encore provisoires, mais qui ne peuvent être inversés), contre 49,1% pour Nicolas Mayer-Rossignol, qui a reconnu sa défaite.
Les résultats seront officiellement validés lors d'un congrès à Nancy du 13 au 15 juin.
Olivier Faure a bénéficié d'un report plus favorable d'une partie des électeurs de Boris Vallaud, le troisième homme du congrès, qui n'avait pas donné de consigne de vote mais indiqué qu'il le soutiendrait à titre personnel.
Le premier secrétaire, qui sera l'invité du 20H de TF1 vendredi, doit désormais réconcilier un parti divisé sur la ligne stratégique pour la présidentielle.
- Travailler avec "les amis" -
Lui, tout comme Boris Vallaud, prônent une candidature commune de la gauche non-mélenchoniste pour 2027, allant du leader de Place publique Raphaël Glucksmann à l'ex-député LFI François Ruffin.
C'est donc sans surprise que la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, grande partisane de l'union de la gauche, l'a félicité pour sa victoire.
Nicolas Mayer-Rossignol défend pour sa part une candidature issue d'"un grand Parti socialiste" ("GPS") réunissant les socialistes et ceux qui gravitent autour, comme Raphaël Glucksmann ou Bernard Cazeneuve.
Aux socialistes potentiellement déçus du faurisme, l'ancien ministre macroniste Clément Beaune a tendu la main vendredi dans Le Parisien, en proposant la création d'"une coalition durable du PS social-démocrate à LR".
Dans le camp d'Olivier Faure, on se dit bien ouvert à travailler avec "les amis de Boris Vallaud et les amis de Nicolas Mayer-Rossignol", mais "sur la base de la ligne qui a gagné le congrès".
Les discussions vont se poursuivre dans les prochaines semaines, jusqu'à la proclamation du secrétariat national (exécutif du parti, ndlr), le 1er juillet.
Une gageure, d'autant que les critiques de Nicolas Mayer-Rossignol ont été particulièrement virulentes à l'encontre d'Olivier Faure, accusé de "gestion clanique", de manque de travail et d'"ambiguïté" vis-à-vis de LFI.
Le premier secrétaire a assuré, comme ses concurrents, qu'il n'y aurait pas d'accords nationaux avec la formation mélenchoniste pour les prochaines échéances électorales.
Mais le PS pourrait à nouveau discuter d'accords "au cas par cas" avec LFI pour contrer le Rassemblement national, a nuancé vendredi matin la maire de Nantes Johanna Rolland, proche d'Olivier Faure.
Une position que partage aussi Nicolas Mayer-Rossignol, assure le camp fauriste, puisque le maire de Rouen avait indiqué ne pas exclure des désistements républicains au profit des Insoumis en cas de risque de victoire du RN.
- Faire émerger un candidat -
Reste ensuite pour Olivier Faure à lancer son parti dans la bataille des municipales - une première salve de chefs de file PS a déjà été désignée dans les villes de plus de 20.000 habitants -, puis de la présidentielle, en proposant un projet qui puisse installer le PS comme la seule alternative crédible à gauche.
A 56 ans, Olivier Faure va devoir donner un nouvel élan alors qu'il dirige le parti depuis 2018.
Il a déjà annoncé que les axes programmatiques seraient annoncés lors des journées d'été du parti à Blois fin août, avant la présentation d'un projet fin novembre.
Dans un parti qui compte seulement 40.000 adhérents, et où ses concurrents ont répété à longueur de médias que le PS ne produisait plus d'idées, Olivier Faure devra en outre faire émerger un candidat socialiste potentiel.
Beaucoup en interne sont persuadés qu'il se verrait bien endosser le costume, même s'il s'est gardé d'exprimer toute ambition. Tout juste a-t-il concédé qu'il ne se "déroberait" pas.
Mais d'autres socialistes sont aussi sur les rangs, comme la présidente d'Occitanie Carole Delga ou le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane. Boris Vallaud, qui a fait émerger pendant la campagne le concept de "démarchandisation" de la société, pourrait aussi prétendre au poste.
C.AbuSway--SF-PST