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Turquie: l'opposition convoque une "nuit de la démocratie", Erdogan jure de ne pas céder à la "terreur de la rue"
L'opposition turque a convoqué vendredi soir une "nuit de la démocratie" en appelant à un grand rassemblement vers lequel convergeaient au moins 10.000 personnes pour dénoncer l'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, en dépit des avertissements du président Recep Tayyip Erdogan qui a juré de ne pas céder à la "terreur de la rue".
Au troisième jour de manifestations, les protestataires affluaient vers la municipalité d'Istanbul à l'appel du Parti républicain du peuple (CHP), première force d'opposition à laquelle appartient M. Imamoglu.
"Ne te tais pas sinon ce sera bientôt ton tour!", chantaient les manifestants, brandissant des pancartes "N'ayez pas peur, le peuple est là" et "Droit, loi, justice".
Accusé de "corruption" et de "terrorisme", le maire devait être intronisé dimanche comme candidat du CHP à la prochaine présidentielle.
"Où que vous soyez, sortez de chez vous, réunissez vous avec tout ceux que vous pouvez et marchez tous ensemble", a lancé le président du parti, Özgür Özel, qui prendra la parole à Istanbul à partir de 20H30 (17H30 GMT), après le repas de rupture du jeûne du ramadan.
Deux ponts et plusieurs grands axes permettant d'atteindre le siège de la municipalité d'Istanbul ont été fermés à la circulation vendredi pour 24 heures.
Des appels à manifester ont été lancés dans plus de 45 villes à travers le pays, dont Izmir et la capitale Ankara, une contestation populaire inédite depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, parti d'Istanbul en 2013.
- "La terreur de la rue" -
"La Turquie ne sera pas livrée à la terreur de la rue", a déclaré le chef de l'État, affirmant que les manifestations à l'appel de l'opposition mèneraient à une "impasse".
Au total, des manifestations se sont tenues depuis mercredi dans au moins 32 des 81 provinces turques, selon un comptage de l'AFP.
Le ministre de la Justice, Yilmaz Tunç, a qualifié d'"illégaux et inacceptables" les appels répétés de l'opposition à manifester.
À Istanbul, où les rassemblements sont officiellement interdits jusqu'à dimanche et dès jeudi soir, la situation s'est tendue, la police ayant fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc pour bloquer des manifestants qui voulaient se diriger vers l'emblématique place Taksim depuis l'hôtel de ville.
La police a également fait usage de canons à eaux et de balles en caoutchouc à Ankara, jeudi etd e nouveau vendredi face aux étudiants qui manifestaient, ont constaté des journalistes de l'AFP.
53 personnes ont été interpellées et 16 policiers ont été blessés lors de heurts avec les manifestants, selon les autorités, qui ont aussi interdit tout rassemblement jusqu'à mardi soir à Ankara et Izmir (ouest), la troisième ville du pays, acquise à l'opposition.
L'annulation du diplôme universitaire de l'édile, réélu triomphalement l'an dernier après avoir ravi Istanbul en 2019 au parti AKP (islamo-conservateur) au pouvoir, avait déjà semé un obstacle supplémentaire sur sa route, la Constitution turque exigeant que tout candidat à la présidence justifie d'un diplôme d'enseignement supérieur.
- "Ni voleur, ni terroriste" -
Désormais, les charges pesant contre lui, en particulier celle de "soutien au terrorisme", font redouter à ses partisans qu'il puisse être incarcéré à l'issue de sa garde à vue dimanche et remplacé par un administrateur nommé par l'État.
"Le maire n'est ni corrompu, ni voleur, ni terroriste", a lancé jeudi soir le chef du CHP à la foule réunie devant l'hôtel de ville d'Istanbul, promettant de "ne pas abandonner la lutte jusqu'à ce qu'Imamoglu et les autres maires emprisonnés soient libérés".
Au total, 90 personnes, arrêtées pour la plupart en même temps que le maire, étaient toujours en garde à vue vendredi, selon la presse turque.
Cette contestation intervient un an après la débâcle subie par le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Erdogan lors d'élections municipales, dans un contexte de crise économique.
Les évènements ont pesé vendredi sur la Bourse d'Istanbul: peu avant 17H00 (14H00 GMT), son indice vedette chutait de près de 8%. Face à ce dévissage, les cotations ont été suspendues à deux reprises dans la matinée.
W.Mansour--SF-PST