-
Angleterre: le petit poucet Sunderland contrarie le géant Arsenal
-
Une tornade fait six morts et 750 blessés dans le sud du Brésil
-
L1: l'OM part en vacances leader et l'esprit plus tranquille
-
Au Soudan, la ville d'El-Obeid craint un assaut des paramilitaires
-
Allemagne: fin de série pour le Bayern, mais avance accrue en tête
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée adopte à une courte majorité les "recettes", les débats peuvent continuer
-
COP30: sans les indigènes, "pas d'avenir pour l'humanité", avertit une ministre brésilienne
-
MotoGP: victoire d'Alex Marquez dans le sprint du GP du Portugal, Quartararo 4e
-
Une tornade fait six morts et plus de 430 blessés dans le Sud du Brésil
-
Colis: UPS et FedEx immobilisent leurs avions-cargos MD-11 après un accident mortel
-
Trois gardes à vue terroriste en lien avec Salah Abdeslam, à quelques jours des commémorations du 13-novembre
-
Israël confirme avoir reçu une dépouille d'otage, rend à Gaza les corps de 15 Palestiniens
-
Ukraine: quatre morts et des coupures de courant après des frappes russes massives
-
Une tornade fait cinq morts et plus de 400 blessés dans le Sud du Brésil
-
"C'est comme ça que je vais mourir": le Japon terrorisé par des attaques d'ours de plus en plus nombreuses
-
MotoGP: Marco Bezzecchi partira en pole position au Portugal, Quartararo 3e
-
Ukraine: importante attaque russe contre les infrastructures énergétiques, deux morts selon Kiev
-
En Californie, Gavin Newsom peaufine sa posture d'opposant numéro un à Trump
-
Brésil: la Cour suprême va rejeter le recours de l'ex-président Bolsonaro
-
Kaboul veut maintenir la trêve avec le Pakistan, malgré l'échec des discussions
-
Des pays s'accordent pour interdire le mercure dans les plombages dentaires d'ici 2034
-
Dans le Lot, les traverses de chemin de fer deviennent moins polluantes
-
Climat: pour Cyril Dion, cinéaste écologiste, la COP évite "le fond du problème"
-
Philippines: secours suspendus à l'approche d'un autre typhon après Kalmaegi
-
WRC: Mano a mano entre Ogier et Evans au Japon
-
NBA: les Spurs stoppent les Rockets, les Bucks dominent les Bulls
-
Rugby: deux ans après, "défi immense" pour le XV de France face aux Springboks
-
Ligue 1: l'OM veut battre Brest pour les trois points et un peu de calme
-
Le budget de la Sécu et son débat sur les retraites suspendus au vote sur les "recettes"
-
Un millier de vols annulés aux Etats-Unis, sous paralysie budgétaire
-
Ligue 1: Rennes éloigne la crise en s'imposant au Paris FC 1-0
-
Orban obtient de Trump une exemption des sanctions liées au pétrole russe
-
Wall Street finit proche de l'équilibre, retenue par les valeurs technologiques
-
Masters WTA: Sabalenka rejoint Rybakina en finale
-
GP du Brésil: Norris domine encore Piastri, Verstappen en difficulté
-
Shein échappe pour l'heure à une suspension mais reste sous étroite surveillance
-
Louis Schweitzer, l'homme qui a transformé Renault, est décédé
-
Au Mexique, Macron prône une lutte antidrogue qui respecte "la souveraineté" des Etats
-
Mercosur: Macron affirme être vigilant après le tollé provoqué par ses propos
-
F1: les Argentins euphoriques à Interlagos après la prolongation de Colapinto
-
James Watson, pionnier de l'ADN à la réputation ternie
-
Le rappeur Kendrick Lamar de nouveau à l'honneur des Grammy Awards
-
Abigail Spanberger et Mikie Sherrill, nouveaux visages des démocrates modérés aux Etats-Unis
-
La Bourse de Paris, en léger repli, reprend son souffle à l'instar des autres places financières
-
A la COP30, Lula appelle à accélérer la sortie des énergies fossiles
-
Les marchés européens reprennent leur souffle et terminent la semaine en repli
-
Contestation en Tanzanie: plus de 100 personnes inculpées pour "trahison", des civils tués en "représailles" selon des ONG
-
Les télés locales se regroupent dans une plateforme numérique commune
-
Puces Nexperia : reprise des exportations de Chine, selon un fournisseur automobile allemand
-
Wall Street patauge, la tech inquiète
Rock en Seine: concert sous surveillance pour Kneecap, qui évoque sur scène la situation à Gaza
Le trio nord-irlandais Kneecap, dont l'un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, a donné dimanche un concert sous haute surveillance au festival Rock en Seine, où il a de nouveau critiqué la politique israélienne à Gaza.
Ce concert d'une heure s'est tenu devant plusieurs milliers de personnes à Saint-Cloud (ouest de Paris), précédé d'une controverse sur sa tenue car ce groupe de Belfast a pris l'habitude de faire de ses shows une tribune pour la cause palestinienne sur fond de guerre dans la bande de Gaza.
"Free, free Palestine !" a ainsi crié au début et à la fin de son spectacle le groupe, dont la musique oscille entre rap et punk, en haranguant une foule enthousiaste où étaient visibles des keffiehs et des maillots irlandais.
"Nous ne sommes pas contre Israël", a-t-il également affirmé, ajoutant: "Je sais que nous sommes en colère mais nous sommes seulement ici pour nous amuser".
Durant son spectacle, Kneecap a tout de même évoqué à plusieurs reprises la situation au Proche-Orient: "Netanyahu est un criminel de guerre" et "Si vous n'appelez pas cela un génocide, comment appelez-vous cela ?", a-t-il notamment lancé.
Les autorités avaient prévenu qu'elles allaient avoir ce concert à l'oeil. L'un des trois membres du groupe, Liam O'Hanna dit Mo Chara, est en effet poursuivi pour "infraction terroriste" après s'être couvert, lors d'un concert à Londres en 2024, d'un drapeau du Hezbollah. Ce mouvement islamiste libanais pro-iranien, ennemi juré d'Israël, est classé terroriste au Royaume-Uni.
Soutenu par des centaines de partisans, Mo Chara a comparu mercredi dans la capitale britannique puis est reparti libre, la décision étant ajournée au 26 septembre.
Ces péripéties judiciaires n'empêchent pas Kneecap de poursuivre sa tournée à guichets fermés, comme à Glastonbury fin juin, où il avait accusé Israël d'être un Etat "criminel de guerre".
Il a en revanche été privé du festival Sziget de Budapest, après une interdiction d'entrée sur le territoire rendue par le gouvernement hongrois, proche allié d'Israël.
- "Gagné beaucoup en notoriété" -
"On a l'assurance que le groupe va se tenir tout à fait correctement", avait expliqué à l'AFP Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine, quelques jours avant l'ouverture du festival.
"C'est un groupe qui reste relativement confidentiel en France mais qui a gagné beaucoup en notoriété ces derniers temps, pour des très bonnes raisons artistiques, mais aussi toute cette polémique qui a fait qu'il a gagné énormément en visibilité et en fans", avait-il ajouté.
Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première.
La région Ile-de-France a également annulé ses aides pour l'édition 2025. La subvention s'élevait à 295.000 euros en 2024, à laquelle s'ajoutent 150.000 euros d'aides indirectes à travers l'achat de billets.
Le désengagement de ces collectivités ne met toutefois pas en jeu la viabilité du festival, dont le budget est compris entre 16 et 17 millions d'euros cette année.
- Sans incident en France -
En France, Kneecap - "rotule" en anglais, référence à la pratique des milices paramilitaires qui tiraient dans les genoux de leurs victimes pendant le conflit nord-irlandais - s'est déjà produit à deux reprises cet été.
Leurs concerts aux Eurockéennes de Belfort début juillet et au Cabaret vert de Charleville-Mézières mi-août ont eu lieu sans incident mais des voix se sont élevées pour demander leur déprogrammation à Saint-Cloud.
"Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah", avait dénoncé sur X Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait pour sa part affirmé que la vigilance serait de mise envers "tout propos à caractère antisémite, d'apologie du terrorisme ou appelant à la haine".
Rock en Seine est détenu par le géant américain des tournées AEG et Combat, groupe de l'homme d'affaires français Matthieu Pigasse, qui voit dans la présence de Kneecap un enjeu de "liberté de création et d'expression".
"Il ne faut pas accepter le principe de censure parce que, sinon, c'est une vague qui va déferler sur les festivals et sur les médias", a-t-il dit au média musical Billboard France.
X.AbuJaber--SF-PST