
-
Les travailleurs sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis en route vers leur pays
-
Tour d'Espagne: l'Italien Ganna remporte la 18e étape, deux arrestations
-
La mort de Charlie Kirk s'invite aux commémorations du 11-Septembre
-
Explosion d'un camion-citerne à Mexico: le bilan grimpe à six morts, 23 personnes dans un état critique
-
Attaque israélienne au Qatar: le Hamas accuse les Etats-Unis d'être "complices"
-
Le coût de la vie continue d'augmenter pour les Américains
-
Intrusion de drones: la Pologne en quête de soutiens saisit le Conseil de sécurité de l'ONU
-
Un rare exemplaire de la machine à calculer de Pascal mis aux enchères
-
Procès Péchier: le "tabou de l'assassinat médical" brisé par deux "lanceurs d'alerte"
-
Wall Street en hausse, confortée dans ses attentes de baisses de taux
-
Indonésie: le bilan des inondations à Bali et Florès grimpe à 19 morts
-
En Finlande, l'interdiction des portables à l'école ranime les discussions et améliore la concentration
-
Charlie Kirk, l'assassinat en direct d'un allié de Trump
-
La BCE maintient ses taux pendant la tourmente politique en France
-
Booba sera jugé à Paris pour injures racistes et cyberharcèlement
-
Corruption en lien avec la Chine: l'enquête visant un député allemand d'extrême droite s'accélère
-
Contre l'obésité infantile, informer les parents ne suffit pas
-
Drogues et alcool: forte baisse de la consommation des adolescents en 10 ans
-
Népal: le président promet une issue à la crise "aussi vite que possible"
-
RDC: à Ntoyo, les survivants des attaques ADF enterrent leurs morts
-
Affaire Legrand/Cohen: les dirigeantes de France Télévisions et Radio France entendues par l'Arcom
-
Au moins 280 morts en excès pendant la canicule d'août, selon Santé publique France
-
Esport: Alexis "Zen" Bernier, talent précoce et "génie" de Rocket League
-
Acheter une voiture chinoise au pays de Das Auto ? Et "pourquoi pas?"
-
Aux Philippines, le calvaire quotidien des habitants d'une île aux prises à la montée des eaux
-
Au Mali, blocus et perturbations imposés dans plusieurs localités par les jihadistes
-
La médaille d'or 2025 du CNRS au mathématicien Stéphane Mallat
-
Squeezie, Michou... les stars du web multiplient les superproductions
-
Un orgue de l'époque des Croisés retentit à Jérusalem
-
Taxe Zucman: c'est "non" pour Larcher, "la base de tout accord" pour Glucksmann
-
Libération "en cours" d'employés sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis, selon Séoul
-
La Bourse de Paris dans le vert, loin du tumulte politique
-
Intrusion de drones: la Pologne a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
-
La liberté de la presse est au plus bas depuis 50 ans, selon un rapport
-
La commission TikTok presse pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans
-
Mondiaux d'athlétisme: un Indien et un Pakistanais, "frères" ennemis au javelot
-
Plus de 2 millions de jeunes en situation de handicap en France
-
Budget: pour la dirigeante de la CFDT, Lecornu va devoir "penser différemment"
-
Israël: un nouveau missile houthi intercepté après les frappes sur Sanaa
-
La Chine sanctionne le réseau social RedNote pour sa gestion des contenus
-
L'explosion d'un camion-citerne à Mexico fait quatre morts et 90 blessés
-
Népal: tractations autour de l'armée pour la formation d'un gouvernement provisoire
-
Au Malawi, des élections désenchantées sur fond de détresse économique
-
La Chine sanctionne le réseau social RedNote pour mauvaise gestion des contenus
-
Le raid sur une usine sud-coréenne pourrait décourager les investissements, selon Séoul
-
La commission TikTok préconise à son tour d'interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans
-
New York commémore le 11-Septembre, sur fond de joute électorale
-
BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française
-
A Cuba, la résignation en attendant le rétablissement du courant
-
Trump accuse la "gauche radicale" d'avoir contribué au meurtre de son allié Charlie Kirk

Brésil: Bolsonaro contre-attaque après son inculpation
Inculpé pour un projet présumé de "coup d'Etat" pour se maintenir au pouvoir en 2022, l'ex-président d'extrême droite du Brésil, Jair Bolsonaro, a fustigé mercredi de "vagues accusations" d'un "régime autoritaire", dans l'attente d'une décision de la Cour suprême sur l'ouverture ou non d'un procès.
"Le monde est attentif à ce qui se passe au Brésil (...) Tout régime autoritaire, dans sa soif de pouvoir, doit fabriquer des ennemis internes pour justifier les persécutions, les censures et les emprisonnements arbitraires", a réagi Jair Bolsonaro, 69 ans, sur le réseau social X.
"Ils fabriquent de vagues accusations, se disent préoccupés au sujet de la démocratie ou de la souveraineté, mais ils persécutent des opposants, font taire les voix dissidentes et concentrent le pouvoir", a-t-il ajouté.
Le Parquet a annoncé mardi soir l'inculpation de M. Bolsonaro et 33 autres suspects, pour la plupart des militaires haut gradés, "accusés d'avoir incité et exécuté des actes contraires aux trois pouvoirs et à l'Etat de droit démocratique".
Selon l'acte d'accusation, basé sur un rapport de plus de 800 pages de la Police fédérale présentant des preuves réunies durant deux ans d'enquête, l'ex-président (2019-2022) était le "leader" d'une organisation criminelle qui a conspiré pour conjurer sa défaite électorale d'octobre 2022 face à son successeur de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Le juge de la Cour suprême en charge, Alexandre de Moraes, a indiqué mercredi avoir donné 15 jours pour que la défense puisse soulever d'éventuelles contestations, avant d'analyser les arguments des parties.
Ensuite, la Cour déterminera d'un éventuel renvoi.
- "Dictature de la toge" -
"Si les juges arrivent à la conclusion qu'ils sont coupables, (les inculpés) devront payer pour l'erreur qu'ils ont commise", a affirmé le président Lula, tout en soulignant que les accusés avaient droit à "la présomption d'innocence", lors d'une conférence de presse à Brasilia aux côtés du Premier ministre portugais Luis Montenegro.
Le député Carlos Jordy, du Parti libéral de M. Bolsonaro, a affirmé que le Brésil vivait sous une "dictature de la toge", une allusion au vêtement utilisé par les magistrats de la Cour suprême.
Le parquet argumente que l'accusation est "basée sur des documents manuscrits, des fichiers numériques et des échanges de messages qui révèlent un plan de rupture démocratique et décrivent une conspiration contre les institutions".
Ces preuves montrent, selon les enquêteurs, que l'ex-président avait "conscience" d'un plan visant à assassiner Lula, son vice-président Geraldo Alckmin et un juge de la Cour suprême, et avait donné son "consentement" pour son exécution.
Une "dernière tentative" de coup d'Etat a eu lieu le 8 janvier 2023, lors des émeutes de Brasilia, quand des milliers de bolsonaristes ont saccagé les lieux de pouvoir dans la capitale, une semaine après l'investiture de Lula, a souligné le parquet.
Parmi les chefs d'accusation retenus contre Jair Bolsonaro : "coup d'Etat", "tentative d'abolition violente de l'Etat de droit démocratique" et "organisation criminelle armée".
En cas de condamnation, le cumul des peines pourrait totaliser une quarantaine d'années de réclusion.
Mais les experts estiment qu'il ne devrait pas être incarcéré à court terme.
"Je n'imagine pas cette possibilité, car il ne semble pas que les conditions soient réunies pour une prison préventive (prévue notamment quand un accusé tente d'entraver l'enquête). Il devrait répondre à la justice en liberté", explique à l'AFP l'avocat de droit pénal Leonardo Pantaleao.
Mais la situation de l'ex-président est "vraiment grave", et que "même s'il se pose en victime", sa capacité de leadership de l'opposition pourrait être compromise, estime le consultant politique Sergio Praça.
- Facteur Trump -
Jair Bolsonaro est inéligible jusqu'en 2030 pour désinformation sur le système d'urnes électroniques utilisées lors du dernier scrutin.
Il espère toutefois faire annuler cette condamnation pour se présenter à la présidentielle en 2026 en vue d'un come-back comme celui de Donald Trump aux Etats-Unis.
L'ancien capitaine de l'armée a d'ailleurs affirmé à plusieurs reprises qu'il espérait compter sur l'aide du président américain pour revenir aux affaires.
Trump Media, la société de médias de Donald Trump, a intenté mercredi une action en justice aux États-Unis contre le juge Alexandre de Moraes, lui reprochant d'entraver la liberté d'expression avec des restrictions sur les réseaux sociaux.
Chargé du dossier Bolsonaro, ce magistrat aussi clivant que puissant au Brésil a ordonné par le passé la suppression de comptes de partisans de l'ex-président d'extrême droite soupçonnés de désinformation.
W.Mansour--SF-PST