
-
L'ex-président brésilien Bolsonaro condamné pour tentative de coup d'Etat
-
A la recherche du meurtrier de Charlie Kirk, la police américaine publie des photos d'un suspect
-
Triple record à Wall Street, poussée par les perspectives de baisses des taux
-
La tournée de Bad Bunny évite les Etats-Unis à cause de la police de l'immigration
-
Brésil: l'ex-président Bolsonaro sur le point d'être condamné pour tentative de coup d'Etat
-
Cuba: l'électricité rétablie sur l'ensemble de l'île
-
Au Brésil, le procès Bolsonaro entre dans sa phase décisive
-
L'ambassadeur britannique aux Etats-Unis limogé, emporté par l'affaire Epstein
-
Les travailleurs sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis en route vers leur pays
-
Tour d'Espagne: l'Italien Ganna remporte la 18e étape, deux arrestations
-
La mort de Charlie Kirk s'invite aux commémorations du 11-Septembre
-
Explosion d'un camion-citerne à Mexico: le bilan grimpe à six morts, 23 personnes dans un état critique
-
Attaque israélienne au Qatar: le Hamas accuse les Etats-Unis d'être "complices"
-
Le coût de la vie continue d'augmenter pour les Américains
-
Intrusion de drones: la Pologne en quête de soutiens saisit le Conseil de sécurité de l'ONU
-
Un rare exemplaire de la machine à calculer de Pascal mis aux enchères
-
Procès Péchier: le "tabou de l'assassinat médical" brisé par deux "lanceurs d'alerte"
-
Wall Street en hausse, confortée dans ses attentes de baisses de taux
-
Indonésie: le bilan des inondations à Bali et Florès grimpe à 19 morts
-
En Finlande, l'interdiction des portables à l'école ranime les discussions et améliore la concentration
-
Charlie Kirk, l'assassinat en direct d'un allié de Trump
-
La BCE maintient ses taux pendant la tourmente politique en France
-
Booba sera jugé à Paris pour injures racistes et cyberharcèlement
-
Corruption en lien avec la Chine: l'enquête visant un député allemand d'extrême droite s'accélère
-
Contre l'obésité infantile, informer les parents ne suffit pas
-
Drogues et alcool: forte baisse de la consommation des adolescents en 10 ans
-
Népal: le président promet une issue à la crise "aussi vite que possible"
-
RDC: à Ntoyo, les survivants des attaques ADF enterrent leurs morts
-
Affaire Legrand/Cohen: les dirigeantes de France Télévisions et Radio France entendues par l'Arcom
-
Au moins 280 morts en excès pendant la canicule d'août, selon Santé publique France
-
Esport: Alexis "Zen" Bernier, talent précoce et "génie" de Rocket League
-
Acheter une voiture chinoise au pays de Das Auto ? Et "pourquoi pas?"
-
Aux Philippines, le calvaire quotidien des habitants d'une île aux prises à la montée des eaux
-
Au Mali, blocus et perturbations imposés dans plusieurs localités par les jihadistes
-
La médaille d'or 2025 du CNRS au mathématicien Stéphane Mallat
-
Squeezie, Michou... les stars du web multiplient les superproductions
-
Un orgue de l'époque des Croisés retentit à Jérusalem
-
Taxe Zucman: c'est "non" pour Larcher, "la base de tout accord" pour Glucksmann
-
Libération "en cours" d'employés sud-coréens arrêtés aux Etats-Unis, selon Séoul
-
La Bourse de Paris dans le vert, loin du tumulte politique
-
Intrusion de drones: la Pologne a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU
-
La liberté de la presse est au plus bas depuis 50 ans, selon un rapport
-
La commission TikTok presse pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans
-
Mondiaux d'athlétisme: un Indien et un Pakistanais, "frères" ennemis au javelot
-
Plus de 2 millions de jeunes en situation de handicap en France
-
Budget: pour la dirigeante de la CFDT, Lecornu va devoir "penser différemment"
-
Israël: un nouveau missile houthi intercepté après les frappes sur Sanaa
-
La Chine sanctionne le réseau social RedNote pour sa gestion des contenus
-
L'explosion d'un camion-citerne à Mexico fait quatre morts et 90 blessés
-
Népal: tractations autour de l'armée pour la formation d'un gouvernement provisoire

Russes et Américains mardi à Ryad pour de premières discussions destinées à "rétablir" leurs relations
Hauts responsables russes et américains doivent se retrouver mardi en Arabie saoudite pour des pourparlers destinés à rétablir les relations entre Moscou et Washington, en posant officiellement les prémices de négociations sur l'Ukraine et d'une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
La Russie, qui a notamment réclamé par le passé le retrait des forces de l'Otan d'Europe orientale, veut de longue date réorganiser l'architecture de la sécurité sur le continent européen. Le Kremlin considère que l'assaut contre l'Ukraine visait à repousser la menace existentielle que constitue à ses yeux l'Alliance atlantique.
Le conflit en Ukraine ne devrait être que l'un des points au programme de ces discussions russo-américaines à Ryad, dont sont à l'heure actuelle exclus les Ukrainiens et les Européens.
Cette rencontre, après trois années d'un gel quasi-total des relations, intervient en pleine effervescence diplomatique : les Européens se réunissent à Paris lundi pour se concerter sur leur stratégie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu en Turquie mardi et en Arabie Saoudite mercredi et l'envoyé spécial américain pour l'Ukraine Keith Kellogg se rendra en Pologne mardi puis à Kiev jeudi.
Côté américain, le secrétaire d'Etat Marco Rubio est arrivé lundi en Arabie Saoudite. Il doit être accompagné du conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, et de l'envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.
Côté russe, Vladimir Poutine a dépêché deux négociateurs chevronnés : le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov.
La réunion "sera principalement consacrée au rétablissement de l'ensemble des relations russo-américaines", a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, au cours d'un briefing quotidien devant la presse auquel participait l'AFP.
Selon lui, elle "sera également consacrée à la préparation d'éventuelles négociations sur le règlement (du conflit) ukrainien et à l'organisation d'une rencontre entre les deux présidents" Poutine et Trump.
- "Relations anormales" -
Le Moyen-Orient pourrait aussi être sur la table des pourparlers, a-t-il poursuivi, à un moment où Russes et Américains rivalisent dans la région et où Moscou a vu ses alliés Bachar al-Assad en Syrie et l'Iran essuyer des échecs ces derniers mois.
"Poutine et Trump se sont entendus sur la nécessité de laisser derrière eux les relations absolument anormales. Les présidents ont décidé que le dialogue devait reprendre", a résumé de son côté M. Lavrov.
Face au désengagement américain, Volodymyr Zelensky a répété lundi que l'Ukraine "ne reconnaîtrait" aucun accord conclu sans elle. Il a regretté que son pays n'ait pas été informé officiellement des pourparlers de Ryad.
M. Zelensky avait aussi appelé samedi les Européens à "agir" pour éviter un accord forgé dans leur dos, les encourageant à créer des "forces armées de l'Europe".
La décision de Donald Trump d'appeler Vladimir Poutine la semaine dernière et de proclamer l'ouverture de négociations pour mettre fin à la guerre a provoqué un malaise en Europe et à Kiev, car elle laisse craindre un abandon de l'Ukraine.
Les puissances européennes, de facto mises à l'écart des échanges russo-américains après avoir essuyé à Munich de sévères critiques du vice-président américain JD Vance, doivent désormais définir une réponse commune pour la sécurité du Vieux continent.
M. Lavrov a pour sa part asséné lundi que les dirigeants européens n'étaient pas convié à des négociations car ils ont "l'intention de poursuivre la guerre" en Ukraine.
Interrogé dimanche, Marco Rubio a affirmé que "rien" n'avait "encore été finalisé" et que lorsque les "vraies négociations" commenceraient, l'Ukraine devrait "être impliquée".
Le Kremlin avait auparavant déclaré que Kiev participerait aux discussions sur son avenir "d'une manière ou d'une autre".
- Oléoduc ciblé en Russie -
Vladimir Poutine réclame que l'Ukraine cède quatre régions de l'est et du sud de son territoire, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev, qui espère toujours récupérer les zones perdues.
Or des responsables américains ont déjà jugé inévitables les concessions territoriales à la Russie et irréaliste une entrée de l'Ukraine dans l'Alliance atlantique.
Sur le volet russo-américain, reste à voir si Moscou campe sur ses revendications de la fin 2021 : un engagement qu'aucun pays de l'ex-URSS ne rejoigne l'Otan et le retrait des troupes et des armements de cette organisation des Etats l'ayant rejointe après mai 1997, ce qui inclut les Pays baltes et la Pologne, frontaliers de la Russie, ou encore la Roumanie et la Bulgarie, riveraines de la mer Noire.
Ces exigences avaient été rejetées par l'Otan et les Etats-Unis en janvier 2022, la Russie déclenchant un mois plus tard son assaut contre l'Ukraine.
Loin de Ryad, les combats et les bombardements se poursuivent.
Moscou a revendiqué la prise de Sverdlikovo, un village de la région russe frontalière de Koursk, dont les forces ukrainiennes affirment contrôler 500 kilomètres carrés, et de Figolivka, un village de la région ukrainienne de Kharkiv.
L'Ukraine a, quant à elle, endommagé avec des drones une station de pompage d'un oléoduc acheminant le pétrole kazakh vers la mer Noire puis en Europe en passant par le sud de la Russie, a signalé la compagnie exploitante.
F.AbuShamala--SF-PST