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Russie: malgré le risque, plus d'un millier de personnes sur la tombe de Navalny, un an après sa mort
Un an après la mort en prison du principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, plus d'un millier de ses partisans se sont recueillis dimanche sur sa tombe à Moscou, malgré le risque de représailles judiciaires, tandis que d'autres commémorations sont prévues hors de Russie.
Férocement réprimée en Russie, divisée et affaiblie en exil, l'opposition russe tente de se relancer à l'étranger, jusqu'à présent sans grand succès.
Malgré tout, au moins 1.500 personnes ont défilé dimanche pour déposer des fleurs sur la tombe de Navalny, au cimetière Borissovskoïé. En début d'après midi, elles formaient une grande file de plusieurs centaines de personnes, selon des reporters de l'AFP.
Par un temps glacial, des dizaines de familles avec enfants se sont rendues sur place, où le dispositif sécuritaire était discret, avec principalement des policiers en civil déployés autour du cimetière.
En pleurs, Anna, une psychologue pour enfants de 63 ans, dit à l'AFP qu'elle ne s'attendait pas "à voir autant de gens" alors que, selon elle, "la peur est présente chez tous à certains degrès".
Alexandre, un étudiant de 18 ans, explique qu'il a surmonté ses craintes et est venu se recueillir "pour ne pas avoir honte" de lui-même.
La mère du défunt opposant, ainsi que celle de sa veuve vivant en exil, Ioulia Navalnaïa, se sont retrouvées au cimetière, a constaté l'AFP. Plusieurs diplomates occidentaux, notamment des représentants des ambassades américaine, française, espagnole, norvégienne et de l'Union européenne sont également allés sur la tombe de l'opposant.
En début d'après-midi, cette dernière était recouverte d'une petite montagne de fleurs, ainsi que de messages laissés par la foule.
Charismatique militant anticorruption et ennemi politique numéro un de Vladimir Poutine, M. Navalny avait été déclaré "extrémiste" par la justice russe.
Evoquer en public l'opposant ou son organisation, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK), sans préciser qu'ils ont été décrétés "extrémistes", expose les contrevenants à de lourdes sanctions.
Cette menace reste en vigueur malgré sa mort dans des circonstances troubles dans une prison de l'Arctique le 16 février 2024 et malgré l'exil hors de Russie de la quasi-totalité de ses collaborateurs.
- Hommages prévus hors de Russie -
Les collaborateurs en exil de l'opposant ont annoncé la tenue de commémorations dans le monde entier.
La veuve de M. Navalny, Ioulia Navalnaïa, elle-même déclarée "extrémiste" en Russie et qui a repris les rênes de son mouvement, a appelé à poursuivre la lutte.
"Nous savons pourquoi nous combattons : une Russie du futur, libre, pacifique et belle, celle dont rêvait Alexeï, est possible. Faisons tout pour que son rêve se réalise", a-t-elle déclaré, dans une vidéo diffusée dimanche par son équipe.
L'opposante, qui doit participer dimanche à un événement à Berlin, a aussi accusé Vladimir Poutine de vouloir "effacer" la mémoire de son mari.
La chancelier allemand Olaf Scholz a, lui, salué un homme mort "parce qu'il s'est battu pour la démocratie et la liberté en Russie".
"Navalny a donné sa vie pour une Russie libre et démocratique", a renchéri à Bruxelles la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, en appelant Moscou à libérer "tous les prisonniers politiques".
Des chaînes Telegram favorables au Kremlin avaient pour leur part averti les partisans du défunt opposant, leur déconseillant d'aller au cimetière.
Les autorités russes ont méthodiquement démantelé le mouvement d'Alexeï Navalny, envoyant plusieurs de ses partisans, et l'opposant lui-même, en prison.
Quatre journalistes sont actuellement jugés en Russie pour "participation à un groupe extrémiste", accusés d'avoir réalisé des images pour l'équipe d'Alexeï Navalny.
En janvier, trois des avocats qui défendaient l'opposant ont été condamnés à des peines allant de trois ans et demi à cinq ans de prison pour avoir transmis ses messages alors qu'il était en détention
- Opposition affaiblie -
La mort d'Alexeï Navalny à l'âge de 47 ans n'a toujours pas été entièrement expliquée. Les autorités russes affirment qu'elle est survenue pendant qu'il se promenait dans la cour de la prison, tandis que ses soutiens accusent le pouvoir de l'avoir tué.
Il avait été arrêté en janvier 2021, à son retour en Russie après une convalescence en Allemagne à la suite d'un empoisonnement dont il avait imputé la responsabilité au Kremlin, qui a de son côté rejeté cette accusation.
En décembre 2023, il avait été transféré dans une colonie pénitentiaire isolée au-delà du cercle polaire arctique afin d'y purger une peine de 19 ans de prison pour "extrémisme".
L'opposition russe, décapitée par la perte de sa figure de proue, dispersée à l'étranger du fait des persécutions en Russie et déchirée par les luttes internes, est dans une position de faiblesse inédite.
Au-delà des slogans, elle peine à proposer une démarche concrète devant conduire à la fin du conflit armé en Ukraine et au départ de Vladimir Poutine. Plusieurs scandales en son sein l'ont aussi fragilisée et ont provoqué la frustration d'une partie de ses militants.
S.Barghouti--SF-PST