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Des Palestiniens retournent dans leur camp ravagé par une opération israélienne
Des amas de bitume brisé et de métal tordu, laissés par les bulldozers de l'armée israélienne, bordent ce qui reste d'une rue dans le camp de Faraa en Cisjordanie occupée, où les habitants ont pu retourner cette semaine.
Au-dessus des décombres, les façades de certains bâtiments ont été arrachées par des pelleteuses. Un toit en béton chancelant est sur le point de s'effondrer sur la chaussée dévastée.
C'est dans ce camp de réfugiés que l'armée israélienne a lancé il y a une dizaine de jours une opération, dans le cadre de son offensive d'envergure "Mur de fer" menée depuis le 21 janvier dans plusieurs régions de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
"Quand nous sommes revenus, nous avons trouvé toute la maison sens dessus dessous", raconte à l'AFP Ahmad Abou Sariss, 86 ans, rentré mercredi.
Sous la pluie et dans le froid, des familles, certaines avec de jeunes enfants, d'autres avec des parents âgés, se frayent un chemin au milieu des destructions.
Durant l'offensive "Mur de fer" toujours en cours, les soldats sont entrés dans plusieurs secteurs - Jénine, Tubas et Tulkarem-, où vivent un demi-million de Palestiniens.
Israël affirme viser "l'infrastructure terroriste" palestinienne, notamment à Jénine, un bastion des groupes palestiniens armés dont le Hamas et le Jihad islamique.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a lui dénoncé un "nettoyage ethnique".
Selon l'agence humanitaire de l'ONU, l'opération israélienne a tué 39 Palestiniens et entraîné le déplacement de 40.000 autres. Et d'après le ministère palestinien de la Santé, 70 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis janvier.
- "Ils ont tout fouillé" -
Pendant quatre jours, M. Abou Sariss, qui marche à l'aide d'une canne, a quitté le camp avec ses fils pour fuir les raids israéliens.
Selon ce professeur à la retraite, les soldats ont saccagé sa maison pendant son absence. "Ils ont fouillé toutes les affaires."
En donnant l'assaut, les soldats, assistés de bulldozers blindés, ont coupé l'eau et l'électricité dans certaines parties de Faraa, indique Ahmad al-Assaad, le gouverneur de Tubas, où se trouve le camp.
"La population du camp souffre. Nous n'avons pas pu évacuer les patients ayant des problèmes rénaux ou leur livrer des médicaments", ajoute-t-il.
Le bâtiment du Comité populaire du camp, chargé de gérer les affaires de la population, a été très endommagé durant l'assaut.
Dans l'un des bureaux, une grande photo du Dôme du Rocher, situé sur l'Esplanade des mosquées à Jérusalem, pend déchirée à coups de couteau.
Quelque 1.500 habitants, soit environ un tiers de la population du camp, ont été déplacés, selon l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
- "Troisième Nakba" -
Pour M. Abou Sariss, être poussé à partir a ravivé des souvenirs douloureux.
Il avait neuf ans lorsque sa famille a été expulsée de Haïfa, aujourd'hui en Israël, raconte-t-il.
"C'est la troisième Nakba ("Catastrophe" en arabe) pour nous. La première, j'étais enfant. La deuxième, j'étais jeune homme. Et maintenant, étant vieux, je la revis", s'exclame Abou Sariss.
Les Palestiniens désignent par "Nakba" l'exode massif qui a suivi la création de l'Etat d'Israël en 1948. Des centaines de milliers de Palestiniens avaient alors fui ou été chassés de chez eux pour se réfugier dans les pays voisins ou ce qui allait devenir la Cisjordanie et Gaza, selon l'ONU.
La deuxième "Nakba" pour lui est l'occupation par Israël de la Cisjordanie en 1967.
"Je ne me sens même pas en sécurité chez moi. Si je reste, ils (les soldats israéliens) peuvent entrer, m'agresser, m'arrêter sans raison", dit encore M. Abou Sariss.
Ahmad Abdallah et sa femme ont pour leur part choisi de rester chez eux malgré l'opération. Il n'y avait ni eau ni électricité et ils avaient peur de s'aventurer à l'extérieur pour chercher à manger.
M. Abdallah raconte à l'AFP avoir aussi subi des intrusions de soldats. "Ils sont entrés trois fois dans ma maison et l'ont vandalisée."
Ce trentenaire dit ne pas avoir souvenir d'une opération israélienne d'une telle ampleur contre le camp. "C'était l'attaque la plus dure", dit-il, devant des gravats déblayés.
Ce raid et les "jours de souffrance" qu'il a engendrés "vont rester dans l'histoire du camp", prédit-il.
H.Nasr--SF-PST