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Corée du Sud: le procès en destitution de Yoon dans sa dernière ligne droite
Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol bénéficiera finalement d'une nouvelle audience de son procès en destitution pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale en décembre, a annoncé jeudi la Cour constitutionnelle.
En détention provisoire depuis un mois, M. Yoon s'est montré combatif tout au long de son procès, rejetant la responsabilité de la crise politique actuelle sur l'opposition de gauche "malveillante".
Les médias anticipaient que l'audience de jeudi serait la dernière avant que les huit juges de la Cour constitutionnelle ne commencent à délibérer à huis clos. L'instance a finalement annoncé une nouvelle séance, prévue mardi.
Le parquet a affirmé que "le temps était venu" de laisser les juges délibérer, tandis que l'avocat de M. Yoon, Yoon Kap-keun, a dénoncé un procès "conduit de manière illégale et injuste" contre son client, à nouveau présent jeudi devant la Cour.
Les juges auront jusqu'au 10 juin pour confirmer ou infirmer la motion en destitution contre le président adoptée le 14 décembre par l'Assemblée nationale. Mais les observateurs s'attendent à un verdict beaucoup plus rapide.
Parallèlement à cette procédure devant la Cour constitutionnelle, M. Yoon est visé par plusieurs enquêtes pénales, dont une pour "insurrection", un crime passible de la peine de mort.
Yoon Suk Yeol avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique le 3 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement pour tenter de le museler. Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.
Premier chef d'Etat en exercice à être arrêté et incarcéré en Corée du Sud, M. Yoon, 64 ans, reste officiellement le président du pays et n'est que suspendu en attendant la décision de la Cour.
- Vers un verdict rapide -
Si l'on se fie aux précédents, la Cour devrait rendre son arrêt après une à deux semaines de délibérations. Ses décisions sur des motions en destitution contre les présidents Park Geun-hye en 2017 et Roh Moo-hyun en 2004 avaient été annoncées respectivement au bout de 11 et 14 jours.
Le temps presse pour la Cour constitutionnelle, qui doit rendre sa décision à la majorité des deux tiers. Or, un de ses neuf sièges est actuellement vacant et deux autres juges doivent partir à la retraite mi-avril.
La nomination de leurs remplaçants étant du ressort du président, l'affaire tournerait au casse-tête juridique si le procès de M. Yoon devait s'achever après leur départ.
La majeure partie du procès en destitution de M. Yoon s'est penchée sur la question de savoir s'il a violé la Constitution en déclarant la loi martiale, une mesure qui ne peut être prise que lorsqu'une intervention militaire est nécessaire pour préserver la sécurité et l'ordre public "en cas de conflit armé ou d'une urgence nationale similaire".
Le président avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l'opposition, bloquait l'adoption du budget de l'Etat. Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
"De nombreux juristes et experts s'accordent à dire qu'un verdict unanime en faveur de la destitution sera rendu par les juges de la Cour constitutionnelle", a déclaré à l'AFP Kim Hyun-jung, chercheur à l'Institut de droit de l'Université de Corée.
Si la Cour confirme la destitution, une élection présidentielle anticipée devra être organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, M. Yoon sera réinstallé dans ses fonctions, tout en restant sous le coup de poursuites pénales.
Jeudi, des soutiens du président se sont rassemblés à l'extérieur du bâtiment de la Cour constitutionnelle.
Les défenseurs de M. Yoon ont par ailleurs annoncé avoir lancé une "équipe de défense citoyenne" visant à "sauver" le président déchu et le remettre aux commandes du pays. Selon les avocats du président, quelque 15.000 personnes ont postulé pour la rejoindre.
T.Ibrahim--SF-PST