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A Damas, l'opéra espère des "lendemains meilleurs" après Assad
Bahjat Antaqi prend une inspiration profonde avant de monter sur scène avec son orchestre, pour son premier concert à l'opéra de Damas depuis la prise du pouvoir par des islamistes en Syrie.
Depuis la chute du président Bachar al-Assad le 8 décembre, les répétitions et concerts avaient cessé, dans un pays en pleine transition délicate.
Si un vent de liberté souffle, la capitale, historiquement plus libérale, n'en reste pas moins inquiète face aux nouveaux dirigeants, plus conservateurs, notamment sur les libertés individuelles et l’expression artistique.
"La Syrie n'a jamais été un pays extrémiste, nous avons une culture imprégnée de pluralisme", confie à l'AFP Bahjat Antaki, percussionniste de 24 ans: "Nous continuerons, plus forts et plus beaux."
"Ce soir, notre objectif est de rendre hommage à ce travail musical et de dire: nous sommes là et nous somme capables de produire de l'art", ajoute-t-il.
- "Plus de soutien" -
Par rapport aux nouveaux dirigeants du pays, "ce ne sont pas des craintes, plutôt des inquiétudes", reconnaît la violoniste Rama al-Barcha, 33 ans, maquillée avec soin pour monter sur scène.
"Nous espérons davantage de soutien. Sous l'ancien régime, nous ne recevions ni aide financière, ni appui symbolique", dit-elle en référence à M. Assad, resté au pouvoir pendant près d'un quart de siècle.
Au programme de la soirée animée par l'orchestre symphonique national, conduit par le Syrien d'origine arménienne Missak Baghboudarian: la symphonie numéro cinq de Beethoven, adage du pas de deux de Tchaïkovski et un extrait de la suite de Peer Gynt, chef-d'œuvre du XIXe siècle, du compositeur norvégien Edvard Grieg.
Aux côtés de diplomates arabes du Golfe et européens, Maher al-Chareh, ministre de la Santé et frère du président par intérim, Ahmed al-Chareh, est venu en famille.
Avant sa prise du pouvoir, le nouveau dirigeant syrien commandait Hayat Tahrir al-Cham, un groupe jihadiste radical.
Illustration du changement dans le pays, l'opéra a accueilli pour la première fois en janvier le célèbre Abou Ratib, interprète de chants religieux, longtemps exilé de Syrie, dont les cassettes s'échangeaient sous le manteau du temps de l'ancien pouvoir.
-"La Syrie que j'aime" -
Le programme de la saison n'a pas été dévoilé, mais ce premier concert reprenant aussi des oeuvres syriennes s'est tenu en hommage "aux martyrs et à la gloire de la Syrie."
A l'ouverture, une minute de silence pour les victimes d'une guerre civile dévastatrice qui a fait plus d'un demi-million de morts depuis 2011.
Projetées sur un écran derrière l'orchestre rassemblant une vingtaine de musiciens -- instruments à cordes, percussions et cuivres -- des images défilent, illustrant les ravages du conflit.
"La Syrie veut la liberté", peut-on lire sur une image, graffiti sur un mur. Une autre montre des immeubles en ruines ou des manifestations massives arborant le drapeau de la révolution aux trois étoiles rouges.
Ou encore une photo d'Alan Kurdi, petit garçon syrien au tee-shirt rouge, mort noyé en mer Egée, devenu un symbole tragique de la crise des réfugiés en 2015.
Dans le parterre, certains spectateurs sont émus aux larmes, d'autres sortent les portables pour immortaliser la soirée.
Illustrant les difficultés du quotidien dans un pays à l'économie laminée, il n'y a pas de chauffage, faute de moyens pour acheter du carburant. De même, musiciens et techniciens ont accepté de participer à la représentation sans être payés.
"On a eu peur de l'impact, mais il semblerait que rien ne va changer", avance Omar Harb, un médecin de 26 ans, interrogé sur la transition politique et ses répercussions sur la culture: "On espère que ces soirées vont se poursuivre".
Yamama al-Haw est depuis de longues années une habituée de l'opéra.
"Cet endroit m'est très cher. Ce qu'on voit ici aujourd'hui, c'est la Syrie que j'aime", poursuit la quadragénaire au visage souriant, visage encadré par un voile blanc.
"La musique, les gens venus écouter, c'est la meilleure image qu'on peut avoir de Damas", ajoute-t-elle, se disant "optimiste" pour son pays qui va vers "des lendemains meilleurs."
Q.Bulbul--SF-PST